Sémeac Evasion

http://www.semeac-evasion.fr/

VTT évasion dimanche 20 mars (VTT)

Dimanche 20 mars

 

 

Ferdinand et Bertrand

« Ferdinand hisse-moi !

Que je vois la fusée volante,

Ferdinand hisse-moi !

Que je vois la fusée voler »

 

Ce matin nous sommes six au pas de tir.

Le décollage est poussif … il est vrai qu’après une nuit très courte suite à  l’excellent repas de printemps consommé la veille au soir dans une ambiance chaleureuse, la mise à feu  a tout l’air d’un pétard mouillé.

La  perspective d’aller chatouiller le diable, alors que la chaîne sous le soleil du matin offre enfin un visage hivernal,  contribue au succès de l’allumage et à la mise en orbite. Rapidement, nous atteignons les chemins gras au sud d’Odos  et franchissons le pont/ passerelle  de Bénac.  Fini de rigoler, l’affaire est sérieuse … la côte qui conduit à Layrisse, c’est pas un dos d’âne.   Tandis qu’à  l’avant «  La machine »  crache ses dernières effluves d’eau de feu, à l’arrière,  pour atteindre le sommet,  c’est bien d’une triple dose que nous avons besoin. Enfin, le passage du diable est atteint après une descente rapide. Sortis du piège, la remontée à Visker ressemble à la balade du pendu. Michel D propose le coup de grâce ; il en bave d’avance ! et si c’était lui le diable ? Son cadeau du jour c’est un bon coup de cul qui s’achève en apothéose : devant nous, de la main, nous touchons  la montagne, mais du fond de la gorge remonte un  doux parfum  d’axoa (de thon).  Il est temps de rentrer !   Par une succession de descentes, de chemins creux, le franchissement d’une passerelle surprise, nous rejoignons Séméac.

C’EST PAS FINI !

La traversée de Tarbes, habituellement fastidieuse,  ne se fera pas aujourd’hui sans Histoire.

J’arrive  tout près de la statue Foch quand la Marseillaise (chantée) m’accueille.  Dix porteurs de drapeaux,  le Maire de Tarbes, la représentante de Mme la préfète et autres personnalités entonnent  la Marseillaise comme hier soir les évadés d’Evasion chantaient la liberté.

Je me pince ; c’est pas pour moi … il faut être mort pour mériter un tel hommage !

Ferdinand Foch, natif de Tarbes, mourut le 20 mars, année 1929.

Pour rentrer  au bercail, j’évite l’avenue de Bertrand. Mes sympathies vendéennes pourraient m’attirer les foudres du fantôme de notre député révolutionnaire à qui nous devons d’habiter dans le département des Hautes-Pyrénées.

mm