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Dimanche 18 octobre
Là-haut sur la colline
Sous le soleil faiblard et la fraîcheur d’automne nous voici six au départ. Le noyau dur.
Pour se réchauffer rien de mieux qu’une côte, celle de Sarrouilles fera l’affaire. Puis cap au sud en suivant les ondulations naturelles que nous offre un terrain parfois roulant, parfois caillouteux, parfois inondé de flaques mais rarement gras. A Barbazan-dessus nous-nous faufilons dans l’étroit passage, petite biscouette, en sursis de l’érosion qui gagne.
Puis nous conservons la pénétrante plein sud, face aux montagnes enneigées dès 1700/1800 mètres.
Au-dessus de Vielle-adour, l’habituelle question de confiance est posée. Comme toujours le vote sera bloqué par l’utilisation du 44/3, braquet de base chez les vététistes d’Evasion. Au loin, perchée sur le sommet d’une colline, nous apercevons une maison qui domine la plaine de l’Adour. C’est notre but !
Il suffit de descendre un beau chemin glissant, éviter des chiens au détour d’un virage, hocquetter sur une charretière herbeuse, traverser Montgaillard, mettre en marche et attaquer une rude montée sur le 3/44 car la sévère pente nous conduit à la bâtisse « nid d’aigle ».
A l’avant, les vautours fauves profitent des courants ascendants, tandis qu’à l’arrière, de sauts de chaîne en sauts de chaîne c’est finalement l’Himalaya et son K- tastrophe qui seront vaincus par P…. et sa Chère-Pa.
Enfin, au sommet de notre art, nous profitons de la vue imprenable sur la chaîne, celle qui donne envie, car l’autre, la chaîne du philou, brise autant les jambes que le moral.
Retour rythmé en quarantaine de kilomètres et sans masque de souffrance.
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