Sémeac Evasion

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Quelle journée 14/01/2021 (par GH)

                                           QUELLE JOURNEE !!!!!

        La journée débuta par un acte de bravoure. Un panneau ‘’ route barrée’’ nous indiqua que nous ne pourrions pas aller plus loin. Croyez-vous que cela gêna beaucoup notre responsable et conductrice ? Elle passa outre. Mais voilà, à l’autre bout, il y avait aussi un autre panneau  ‘’route barrée’’ et des ouvriers en activité, enfin presque en activité, mais surtout furieux de voir ces automobilistes indisciplinés ne pas respecter leurs consignes. Il s’ensuivit une discussion peu agréable que nous écourtâmes vite, compte tenu des circonstances et de notre mauvaise foi. Le panneau fut néanmoins écarté par le chef.

      Cette parenthèse fermée, nous arrivâmes à notre parking. Pas de neige, donc pas de raquettes et circuit montagnol, telle était la consigne pour la journée. Aussi menteuse que les prévisions météo notre guide. La neige s’offrit à nous sur la piste dès le départ, gelée et glissante au point que beaucoup enfilèrent les petits crampons. Mais ce n’était rien à côté de ce qui nous attendait. Lorsque  nous quittâmes le confort relatif de cette piste, ce fut l’enfer blanc: Neige profonde, instable, pente raide, puis très raide et encore plus raide vers le haut, un beau parcours sauf montagnol. Le groupe se coupa en deux, chacun se cherchant un angle de montée le plus faible possible. Pour ceux qui suivirent Michel, ce fut la ligne droite presque jusqu’en haut. Bravo à Michel et à Jacques pour leur dévouement à faire une telle trace démentielle. Que ce fut dur pour certaines et certains. Parait-il qu’un bidon thermos ne put même pas tenir debout et qu’il s’envola vers le fond du vallon où il repose encore aujourd’hui. Comble de l’ironie, ce ne fut pas la glissade qui fut dangereuse pour Michel mais une traitreuse branche de hêtre qui écrasa son nez en fin de parcours.

     Mais la récompense fut là. Nous pûmes enfin nous prosterner au pied de la bonne Vierge de Salles qui nous attendait. Un peu délabrée la pauvre, mais toujours debout. A l’ombre d’un grand pylône électrique (ça fait un peu désordre dans le décor) nous pûmes enfin nous reposer et nous restaurer. Et comme d’hab. grande et magnifique fut la salle à manger pour un maigre repas.

      Heureusement, le retour s’effectua, d’abord par le col, puis par la longue mais facile piste qui nous ramena au parking où furent coupées les  traditionnelles galettes des rois. Nous oubliâmes nos misères de la montée, tout le monde parut content, même la chienne de Béatrice qui sembla avoir du mal à quitter les lieux.

    Autant vous dire que pour le retour, nous évitâmes soigneusement la route barrée et prîmes prudemment la déviation offerte afin d’éviter une nouvelle confrontation verbale. Michelle, tout  le monde te pardonne car la journée fut rude mais magnifique. Nous te demandons simplement de modifier légèrement le statut ‘’montagnol’’ des sorties.   

                                                                                                            G H