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VTT Evasion dimanche 1 juillet - par Evasion VTT

Dimanche 1° juillet

 

 

Le pic du Jer,
 

Sur le petit parking d'Adé qui sert aussi de marché ouvert nous sommes six à avoir choisi ce lieu comme camp de base pour un raid sur le pic du Jer. En clignant des yeux sous un soleil déjà prometteur nous apercevons son sommet bien lointain.

Rien ne vaut quelques bosses vers Lézignan pour remettre en marche la mécanique quelque peu émoussée de ceux qui la veille s'étaient aventurés sur le col du Soulor. A partir d'Arcizac ez Angles la liaison vers le pied du pic se fait sur une mono-trace bien sympathique mais qui ne manque pas de piquant, ronces et orties nous saluent bien, c'est à partir du rocher de la vierge que l'escalade commence, d'abord brutale par son pourcentage et la nature du sol, quelques trois cents mètres plus haut la pente est plus régulière et chacun peut prendre sa vitesse de croisière.  La difficulté se présente par six kilomètres d’ascension sèche pour atteindre une altitude dépassant 900 m‌, les derniers kilomètres sont à peine franchissables, il nous faut rouler sur un tapis de pierres fuyant sous nos pneus, le terminus est apprécié la bière fraîche et le point de vue aussi. Dans la descente on se risque sur la piste bleu, notre matériel et notre pilotage nous incitent bien vite à reprendre la piste pépère pour être sûr d'apprécier les dernières gouttes d'un liquide ambré prudemment stocké dans une glacière.


                                                  SM

Publié le 02/07/2018 @ 11:27  Prévisualiser  Imprimer l'article

VTT Evasion dimanche 23 juin - par Evasion VTT

Dimanche 23 Juin 2018

 



Les boues éternelles,

La participation était prévue à la baisse vu les absences annoncées de quelques cadres, et pourtant nous étions 6 à prendre le départ. Notre coach habituel étant parti outre Rhin vérifier si le petit Valentin avait bien les jambes d'un futur cycliste‌, un guide de substitution est vite désigné, il a un road book bien rempli et on peut le suivre sans hésitation. En longeant l'Alaric à vitesse réduite nous sommes témoins de ce que j'appellerai une fulgurance : le mot n'est peut être pas adapté, mais l'un de nous est projeté dans un champ fraîchement ensemencé, son vélo et une de ses chaussures restent sur la piste pendant qu'à pleine vitesse il ne peut stopper son élan qu'au prix d'un roulé boulé salvateur. Pas de bobo, juste mal au ventre de rire. Nous progressons sur les crêtes de Sarrouilles et Séméac pour nous enfoncer (là le mot est bien choisi) dans les bois du Rébisclou, même pendant les plus belles périodes d'été la piste est parsemée de zones humides donc pas de surprise quand nous nous trouvons devant ses bourbiers qui sont pour la plus part franchis à vélo dans les descentes. La remontée vers Lansac est bien plus difficile mais ne nous découragera pas pour poursuivre vers Angos et enfin se régaler de la côte de Barbazan qui garde elle aussi en toute saison ses boues éternelles.

                                   SM

 

Publié le 28/06/2018 @ 14:43  Prévisualiser  Imprimer l'article

La Rhune - par Montagne

La Rhune

Etonnante dune

Jaillie de l’écume

Par la magie de Neptune.

Au clair de lune

Phare sans lanterne aucune

Au petit matin une

Toile de brume

Se suspend à sa hune

Et fait la fortune

Opportune

De la commune.

Du haut de cette tribune

On devine Pampelune

Hendaye et les lagunes

Où s’étendent les brunes

Que le vent importune.

          MCa Juillet 2004

 

 

Publié le 27/06/2018 @ 14:27  Prévisualiser  Imprimer l'article

Montagne 14 juin 2018 - par Montagne

                                          QUE D’EAU,   QUE D’EAU

        Une fenêtre météo plus favorable s’ouvre ce jeudi 14 juin dans ce printemps pourri que nous vivons en ce moment. Nous nous y engouffrons pour organiser notre sortie « montagnol » habituelle. Nous ne demandons que bien peu de choses : un petit répit dans cette pluie tenace.

        Le refuge Russel sera notre but aujourd’hui. Ainsi, vers 9 H, ce jeudi, à 12 participants, dès La Fruitière, nous partons dans la longue vallée de Lutour. Le soleil brille par son ‘’ absence ‘’ et des lambeaux de brume se déchirent de temps en temps, laissant entrevoir au loin le magnifique pic de Labas encore tout enneigé. Pas de soleil certes, mais un environnement verdoyant et lumineux, une ambiance merveilleuse. Mais que d’eau !!! Tous les flancs de la montagne ruissellent, des cascades partout, des petites, des grosses mais toutes d’une pureté remarquable. Le débit du torrent Lutour est énorme, bruyant et ses eaux limpides.  Quand on regarde l’Adour à Tarbes, on se demande où elle est passée pour devenir aussi noire et aussi sale. Bien entendu, notre sentier regorge d’eau lui aussi. Les flaques succèdent aux ruisseaux et les rochers humides aux plaques de boue.

     Ne regardons pas que nos pieds, car, sur le flanc gauche, de magnifiques isards broutent gentiment, pas affolés par notre présence, allant même jusqu’à lever la tête et jeter un œil sur notre marche. Les photographes dégainent leurs  appareils et mitraillent les jolies bêtes. On dirait qu’elles prennent la pose. ‘’Une photo de mes cornes, une autre de mon croupion, que voulez- vous de plus, semblent-elles dire’’

      Jusqu’au panneau indiquant : refuge Russel 1H30, tout va bien. La pente, douce jusqu’à maintenant, se raidit soudain. Les conversations se font plus rares, les derniers vêtements chauds quittent les épaules et grossissent les sacs. Nous atteignons vite le refuge, banale bâtisse sans trop de confort mais qui nous offre ses bancs, eux, confortables. Malgré une brume tenace qui nous cache les cimes avoisinantes, nous jouissons du plaisir de farnienter un long moment dans ce cadre idyllique. Quelques petites voix discrètes s’élèvent pour demander si l’on ne pourrait pas monter un peu plus haut mais c’est chose impossible aujourd’hui

     Il nous faut bien quitter ce paradis pour rejoindre La Fruitière et nos soucis quotidiens. Toujours autant d’eau sur le sentier et davantage de monde aussi. Cauterets  déverse ses curistes avides de beaux paysages et pressés d’oublier le goût des eaux sulfureuses. Mon théorème s’applique bien encore une fois aujourd’hui. Belle balade.

  Vous ne connaissez pas mon théorème, le voici :

‘’Au retour d’une randonnée, la distance qui nous sépare de notre point d’arrivée est inversement proportionnelle à la densité des touristes que nous croisons’’. Vous le vérifierez.

                                                                                        G  H                         

Publié le 18/06/2018 @ 16:06  Prévisualiser  Imprimer l'article

VTT Evasion dimanche 17 juin - par Evasion VTT

Dimanche 17 juin

Faites des paires,

Sept au départ, mais bien vite après quelques kilomètres nous voici quatre paires pour faire huit...Vu les intempéries le parcours se décomposera à 50% route, 50% chemins ce qui n'enlèvera pas le moindre intérêt à la sortie.

Barbazan,Salles-Adour, Horgues,Hibarette et Bénac nous verront passer deux par deux mais au pied de la côte d'Averan un élément se retire du jeu et nous voici de nouveau six pères et une mère.

L'ascension est difficile pourtant on la prolongera jusqu'aux pieds des antennes de Miramont, point de vue inégalé sur les montagnes au sud et la plaine tarbaise au nord. Le groupe se régale par avance à l'idée de la descente "de la buse" bordée de chênes séculaires qui nous emmènent au centre d'Adé. Hélas des travaux de déboisement couplés aux fortes pluies de la semaine rendent le passage laborieux et désolant.

Nous voici sur le chemin du retour, malgré la recherche du meilleur itinéraire il nous faudra franchir quelques marres à canards avant d'atteindre Lanne et Louey. Sous leur allure de vieux guerriers quelques-uns se renseignent sur l'horaire, émus à l'idée de défaire cet éventuel paquet qui les attend à la maison car c'est aujourd'hui fête des pères.


                                    SM

 

Publié le 18/06/2018 @ 11:36  Prévisualiser  Imprimer l'article

VTT Evasion dimanche 10 juin - par Evasion VTT

Dimanche 10 juin

Le domaine des boeufs

 

La température, le ciel voilé, tout cela annonçait que la tristesse de ce mois de juin n'était pas prête à rendre les armes.‌ Pourtant ils sont 4 qui pourraient se la faire à la belote, sans même y penser ils s'enfoncent dans la brume qui semble moins épaisse vers Orleix. A la sortie du village un "raidar" nous permet de dominer la forêt de Artigalies. De retour dans la plaine, nous ne quitterons plus le pied des côteaux jusqu'à Lescurry, les fossés débordent, des coulées de boue coupent les routes. Nous traversons Bouilh-Péreuilh, nom qui viendrait du latin Bovillum signifiant "domaine à bœufs" donc franchissable en VTT.

Nous voici désormais dans la sympathique vallée de l'Arros que nous suivrons par un chemin empierré jusqu'à Cabanac, à partir de là nous mettons le cap à l'ouest sans ignorer les difficultés qui nous guettent. Un large crochet nous permet d'éviter un gros nuage venant droit sur nous, mais impossible d'éviter l’infâme bourbier entre Hourc et Boulin qui nous oblige à mettre les pieds dans la pâte, nous atteignons ainsi le point sommital de la région matérialisé par une borne en granit au pied d'une tour en ruine. Le fait d'être sur le point le plus haut nous assure une belle descente troublée seulement par le franchissement de la côte de Sarrouilles.

Au final quelques 45 km d'un parcours plutôt original qu'il faudra, si j'ose dire, garder au chaud.

 

                                         SM

Publié le 11/06/2018 @ 12:46  Prévisualiser  Imprimer l'article

VTT Evasion dimanche 3 juin - par Evasion VTT

Dimanche 3 juin

 

                                 Ibos pas trop,

La montée du géant dans le col du Tourmalet ayant asséché quelque peu l'effectif: nous nous retrouvons 7 au départ. La mise en jambe se déroule le long de l'Adour jusqu'à Bours, très vite nous constatons que les orages journaliers ont rempli les ornières, la montée de la Montjoie est glissante, tout autant que la descente vers Pintac. Un bon observateur pourra deviner à la simple nature de la boue collée sur le cadre d'un vélo, d'où se situait la randonnée: glaise bien collante, lac de l'Arret Darré, terre ocre légèrement sablée: Les Puyolles, aujourd'hui c'est le noir des tourbières des environs du bois du commandeur et du plateau de Ger qui domine.

La colonne s’arrête un instant devant un morne menhir garde frontière entre Bigorre et Béarn, la côte jaune nous ramènera au pays. Un panneau nous indique "Ibos la plaine", nous y ferons un petit tour pour finalement intégrer "Ibos village" le temps de saluer la majestueuse cathédrale et nous mettons le cap sur Tarbes sans pouvoir nous débarrasser complètement d'un dernier panneau "Ibos le Pouey"

 

                                              SM

Publié le 04/06/2018 @ 12:28  Prévisualiser  Imprimer l'article

- par GH

PIC ET REFUGE  DU MONT NE

       Il pleut sur Séméac, il pleut toujours en ce mois de Mai. Allons-nous refaire le scénario du 8 février dernier ? Non, cette fois-ci, nous partons tous les 9 sans l’ombre d’une hésitation  et tant pis pour les quelques réfractaires à la sortie qui ont préféré la couette du lit à la rincette du ciel. Ne connaitraient-ils pas les caprices et les sautes d’humeur de la météo ?

         Après un passage au col de Peyresourde, Bourg d’Oueil nous accueille dans ses brumes légères qui se déchirent pour laisser apparaitre des lambeaux de ciel bleu. Ce n’est certes pas le grand beau, mais l’ambiance n’a rien à voir avec la grisaille de la vallée. C’est un tout petit village de 7 habitants qui s’enorgueillit d’une station de ski à 14 euros la journée. Qui fait mieux ?

      Nous partons rapidement sur les pentes très modestes de la station puis dans la boue de la forêt, pour rejoindre le sentier bien tracé qui monte au col de Pierrefite. Bien tracé dis-je ?, nous avons failli perdre Juju en route. Les prairies sont des marécages, les sentiers des ruisseaux et les ruisseaux de petits torrents. Aurait-il plu ici aussi ?

       Le col de Pierrefite nous accueille rapidement avec un soleil intermittent, timide mais chaud. La haut se dresse la grosse, débonnaire et haute bosse du Mont Né. Trop élevée pour certains et trop tentante pour d’autres. : Béatrice, Sylvie, Michel  et Julien possédant suffisamment d’énergie et de courage, attaquent la raide montée vers le sommet tandis que Michelle, Cathy, JP, Christian et moi rallions par une large piste légèrement descendante le petit et joli refuge du Mont Né. Une large terrasse, un paysage magnifique, un banc et des chaises, un soleil intermittent mais agréable et la sortie devient un instant de bonheur. Ajoutez à cela, offert par Christian qui fête son  « nième » anniversaire, un vin blanc moelleux, rafraichi à l’eau bio de la cascade  et le moment devient sublime. Tout cela nous donne des idées pour organiser ici une future journée grillades, le refuge étant facilement accessible en voiture par le col de Balès tout proche.

         Après de longs, valeureux et vigoureux efforts, nos compagnons nous rejoignent. Ils ne semblent guère fatigués et se joignent à nous pour siroter ce vin délicieux. Puis nous avalons nos boites de conserve, maigre pitance indigne de ce breuvage. Tout a une fin, hélas. Les nuages s’assombrissent et nous préviennent de l’arrivée imminente de la pluie. Indulgente, dame nature attendra notre arrivée aux voitures pour ouvrir ses vannes.

 Ce fut une balade cool, de peu de dénivelé (pardon pour les conquérants du Mont Né) mais O combien agréable.

                                                                                             G  H 

Publié le 04/06/2018 @ 09:40  Prévisualiser  Imprimer l'article

Roquebrun mai 2018 - par Semeac Evasion

Lundi 28, mardi 29 et mercredi 30 mai

 

     Blason de Roquebrun

 

 

Le HAUT LANGUEDOC dans le rétroviseur

Ils et surtout « elles » - car ces dames étaient trois fois plus nombreuses que les messieurs - quittèrent les rives de l’Adour, à cet endroit où l’impétueux torrent devient fleuve pour rejoindre celles de l’Orb, pas moins fleuve que sa cousine pyrénéenne, sous les auspices de la femme allongée du Caroux (n’y voyez aucune allusion grivoise en ces temps où Thanatos menace Eros), au pied de la vigilante « Rocabrun », solidement appuyée au flanc de l’Esquirol et résolument tournée vers le sud et donc qualifiée de « Petit Nice ». Ils-Elles étaient déterminé(e)s à trouver le soleil puisque ce dernier désertait la Gascogne, refusant de réchauffer les corps et les esprits. Mais aux portes du Languedoc, Zeus (Jupiter a chuté de l’Olympe…), aidé par Eole, zébra le ciel de l’aveuglante foudre, jeta des trombes d’eau sur les braves terriens, jusqu’à les terroriser. Sauf nos bigourdans animés par une volonté et une foi (profane) d’acier.

Et Zeus leur en fut reconnaissant. Bien sûr, il leur fit comprendre qu’il restait, en toute circonstance, le maître des éléments, mais il leur octroya quelques heures de clémence. Ainsi purent-ils oublier leurs inquiétudes et parfois leur crainte de voir le déluge ruiner leurs espérances et retrouver la sérénité dans les effluves d’eucalyptus qui apaisaient leurs bronches, décontractaient leurs muscles, désengourdissaient leurs jambes dans une tranquille marche. Il fallait reconstituer les énergies, ce qui fut fait chez Saint Hubert ; et de belle manière !

Le lendemain, à la pointe du jour, Zeus jouait toujours avec les nerfs de nos amis, si bien que l’optimisme ne pouvait créer la confusion entre le ruissellement d’une douche et le déferlement de la pluie. Défiant la toute puissance divine, trois galants (hé oui, le féminisme s’accommode très bien de la galanterie !) s’en allèrent chez l’aimable boulanger quérir pour leurs compagnes et compagnons ce bon pain sans lequel on ne petit-déjeune ni ne déjeune. Devant le farouche et même entêté optimisme Zeus fit un geste, les nuages se déchirèrent, le soleil pointa à l’est. Donc, notre troupe prit le départ d’une randonnée longue de 15 kilomètres. D’abord en longeant l’Orb, puis en dominant ses vallées, en gravissant ses vallons pierreux et schisteux, cherchant à entrevoir le sommet du Caroux entre deux nuages, humant le parfum sucré des genêts au jaune éclatant, s’attardant sur les cystes, recherchant les noms des autres fleurs qui bordaient le chemin,  longeant les vignes aux ceps noueux dont les minuscules baies indiquaient cette période de juin que les vignerons nomment la nouaison, baies qui deviendraient grains de raisins en juillet et août et changeraient de couleur au moment de la véraison annonçant la proximité des vendanges – que les viticulteurs ne voulaient surtout pas amères ! -. Le défi fut relevé et accompli par toutes et tous lorsque l’horloge de l’église roquebrunaise sonna ses trois coups.

Un peu plus d’une heure après, les hommes regaillardis, Amalric, Bertrand, Francaire, Martin dit Tristan, Merlin, les dames apprêtées et parfumées, Ana, Adélaïde, Aliénor, Désirée (par Amalric), Esclarmonde, Eudeline,  Jacqumine, Jodelle, Mélusine, Marie-Ameline, Marie-Odeline, Sédeleude, Sara et Yselda dite Yseulde (inséparable de Tristan) s’immergèrent dans ce qui fut le fief des vicomtes de Béziers, le siège du seigneur de la Roque dont ne subsiste du château que la tour carrée dominant, altière, la vallée. Ainsi, nos bonnes femmes et nos bonshommes  franchirent la « Porte basse », traversèrent le quartier du Barry, gravirent les ruelles escarpées jusqu’à la « Porte haute », retrouvèrent l’église et plus tard à la nuit tombée l’orchestre des batraciens-amphibiens dont le refrain semblait appeler… Bertrand. Au retour, Aziliz la normande accueillit en son auberge nos moyenâgeux autour de quelques mets, vins et agapes, fort appétissants au demeurant.

C’eût été faire injure à Dionysos que de quitter ce terroir sans faire une halte chez un de ses disciples. Certains diront « au débotté », d’autres affirmeront « par instinct », Bertrand ouvrit les portes d’un chai. Le maître des lieux, laissa un moment les travaux de la vigne pour nous parler du Saint Chinian (le vin, bien sûr). Il n’y eu pas, à son regret semblait-il, de dégustation car la crainte de la maréchaussée eut raison des penchants naturels et bien humains des visiteurs. Lesquels, ne voulant pas fâcher Bacchus, se reprirent une quinzaine de lieues après, au bord du lac de Jouarres près d’Homps, à l’invitation de Marie-Ameline qui fit partager sa joie d’être devenue la grand’mère d’un petit Alban, né la nuit précédente. Et, ma foi, l’appréciation fut excellente.

Ce fut bien nécessaire, voire indispensable, pour affronter la colère de Zeus qui fit donner foudre et tonnerre tout au long du retour. Sans pour autant entamer la bonne humeur emmenée pour ce périple en Haut Languedoc! Qui, d’ailleurs, a pris soin de ne pas dévoiler tous ses atours, comme une invitation à y revenir.

Bertrand

Publié le 01/06/2018 @ 17:10  Prévisualiser  Imprimer l'article

VTT Evasion dimanche 27 mai - par Evasion VTT

D‌imanche 27 Mai



                                Veni-vidi- vici

​Bonne chambrée encore aujourd'hui avec 10 participants au départ. Approche traditionnelle vers le sud via bois de Labarthe, Barbazan et côte de La Serre à Allier, retour dans la plaine à Bernac-Dessus et cheminement tranquille jusqu’à Vielle-Adour. A la sortie du village nous empruntons la rue du Bousquet qui au prix d'un effort intense nous verra finir par un chemin empierré sur la route des crêtes au dessus de Montgaillard. Encore un gros effort par le Soum du Buala sensé nous ramener de nouveau sur les crêtes. Ah, Jack! si tu avais vu papy en plein effort parmi ses fleurs de printemps: jacinthes, myosotis et autres narcisses qui lui caressaient les jambes, c'était vraiment "Gehant". Après le retour par Ordizan, c'est de nouveau un long cheminement dans la plaine, nécessaire pour atteindre à Pouzac un chemin nommé "parcours de santé". Ne pas se fier à cette dénomination. En fait, c'est le chemin du camp de César, une vraie galère. Par Toutatis, l’ascension fut rude, les derniers arrivants à une portée de jet d'une ballista on se regroupe pour envisager le retour. A partir de Montgaillard, "la machine"aidée par 2 ou 3 cheminots réquisitionnés met la pression et le train ne ralentira pas, à la vue de la vieille voie ferrée,"la machine" toutes bielles dehors en remettra une couche et c'est après 53 km et 700m de dénivelé que pistons décrassés et soupapes ouvertes on pourra enfin souffler.

                                               SM

Publié le 30/05/2018 @ 21:42  Prévisualiser  Imprimer l'article
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