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Comptes rendus - Archives

Archives 07/2018

VTT Evasion dimanche 29 juillet - par Evasion VTT

Dimanche 29 juillet

 

Soulor-Couraduque,

Col du Soulor 9 h, les premiers rayons du soleil illuminent les parois des Gabizos, déjà les premiers cyclistes franchissent le passage pendant que les troupeaux prennent leur place dans un rythme lent. L'un des vétérans manque à l'appel mais il est remplacé par un jeune fougueux pour constituer le groupe de cinq habituel lors des sorties montagne de l'été.

Le départ est donné en direction de Ferrières, au bout d'une centaine de mètres première piste à droite, changement de braquet et progression lente pour arriver au-dessus du lac de Soum, premier arrêt pour admirer l’authenticité de ce point d'eau à peine ridé par une famille de canards sauvages, le cheminement est maintenant plus aisé jusqu'à la cabane de Cantau et le col de Bazes, plus bas dans les rhododendrons, le cul blanc d'un chevreuil à peine effarouché. Devant la cabane jaune la décision est prise à l'unanimité contre quatre...nous poussons jusqu'à Couraduque. Il y a beaucoup de monde aujourd'hui dans le val d'Azun et nous échangeons beaucoup avec un cycliste équipé d'une machine de type "Gravel" qui commence à faire fureur dans le milieu, nous croiserons également plusieurs fois un petit peloton de vététistes majoritairement électrifiés. Pour le fun on terminera cette rando par le dernier kilomètre du mythique col du Soulor.

Il est maintenant grand temps d'étaler la nappe et de sortir les victuailles reconstituantes mais quelques brebis voraces et sans gêne culbuterons cakes, saucissons et tourtes du pays nous faisant accélérer le processus tant apprécié habituellement.

Dans ce décor grandiose nous rêvons un court instant à la réintroduction du loup.  

SM

Publié le 30/07/2018 @ 19:35  Prévisualiser  Imprimer l'article

VTT Evasion dimanche 22 juillet - par Evasion VTT

Dimanche 22 juillet

 

Le tour de Payolle,

Le site de Payolle offre une diversité de ballades que l'on peut agrémenter ou épicer selon les envies‌ et les capacités des participants. Les cinq qui étaient là voulaient bien profiter des lieux mais ne voulaient pas s'user jusqu'à la corde.

L’échauffement se fait par le chemin qui serpente dans la forêt en direction du col de Beyrède, la vue qui s'offre à nous en débouchant sur le plateau mérite largement les efforts consentis. En obliquant pleine droite une piste bien connue nous voit rejoindre les deux derniers kilomètres du col d'Aspin où seules les vaches nous font honneur. La descente par le sud de Payolle est facile, toujours par le sud nous contournons le lac et les tennis, un petit raidard nous emmène cette fois sur les deux premiers kilomètres du col d'Aspin que nous dévalons pour rejoindre notre point de départ.

Le traditionnel pique-nique se fera cette fois sur une magnifique couverture à carreaux dont Manet aurait pu s'inspirer.

Si tu cherches un endroit calme, majestueux et authentique, viens ici "ben a la" (en patois local).
 

SM

Publié le 23/07/2018 @ 16:00  Prévisualiser  Imprimer l'article

Crête des Hossés, cabane d'Auloueilh - par Montagne

                           CRETE DE HOSSES  CABANE D’AULOUEILH

 

 Je ne sais pas si nous pouvons encore appeler la sortie d’aujourd’hui « Montagnols ». Ce type de sortie est encadré par une charte qui précise : «  dénivelé de 600 m environ, uniquement sur sentier ». Michelle avait précisé pour celle-ci : dénivelé 700 m + si affinité. Nous avons pulvérisé le + si affinité. (environ 900 m)

       Grange de Lurgues ce matin frais. Le ciel, bien dégagé, nous promet une belle journée ensoleillée. Nous débutons la sortie par une descente, c’est rare et nous le payons un peu plus tard. Car le sentier se redresse très vite et nous offre une mise en train particulièrement usante. Les moteurs s’affolent, peu préparés à un tel effort. Puis c’est le torrent qui nous malmène et nous donne quelques bains de pieds. Heureusement, le plateau de Rabat s’ouvre devant nous et calme un peu les muscles en surchauffe. Un petit arrêt à la cabane du Cap Détestés nous donne une vue sur ce qui nous attend. Un choix s’impose : ou nous suivons gentiment le large sentier  qui nous mènera à la cabane d’Auloueilh, ou nous allons sur la crête d’Hossés, très haut là-haut. C’était là le «  + si affinité ». Adieu le bon sentier, adieu la marche tranquille, c’est une montée de plus de 300 m dans une prairie très raide, faite d’herbe drue. Alors chacun se choisit son itinéraire, un à droite, l’autre à gauche, tous persuadés d’avoir fait le bon choix. Qu’importe le parcours, la raideur est toujours la même. Et je vous laisse imaginer les sentiments qui habitent les derniers à l’arrière lorsqu’ils voient Michel déjà gambader depuis longtemps là-haut sur la ligne d’horizon. Mais tous nous foulons enfin l’herbe de la crête. OUF. Mais quel spectacle. Arbizon, Potarras Bastan, Cettiou, ils sont tous là à nous regarder manger nos provisions de midi. Divine surprise, JP a monté des bouteilles de bon vin pour arroser ses xx ans. Merci JP, après un tel effort, le vin avait un goût particulier.

    Le brouillard monte rapidement, nous devons malheureusement repartir. Nous suivons la crête pour rejoindre le sentier de la cabane d’Auloueilh, celui que nous n’aurions pas dû quitter ce matin. La suite n’est qu’une longue descente facile et agréable jusqu’aux voitures sous le soleil revenu. Un arrêt à Arreau est indispensable pour clore une si belle journée devant une bière bien fraîche offerte par JP.

 Bravo les «  Montagnols présentes », vous méritez largement le degré supérieur de « Montagnard »  Les participants : Martine G Martine B, Irène VJ, Michelle C, Christian C, Michel D, JP E, Gérard H. 

  G H

Note pour Michelle : Ai-je été assez court dans mon cr ?

Publié le 19/07/2018 @ 11:43  Prévisualiser  Imprimer l'article

VTT Evasion dimanche 15 juillet - par Evasion VTT

Dimanche 15 juillet

 

 


Le col de Liar,

L' inquiétude se lit sur le visage des cinq cyclistes se préparant sur le parking de Lugagnan bordant la coulée verte. Aujourd'hui, le programme est corsé puisque nous devons rejoindre la vallée du Bergons et ses sommets. Très vite nous quittons la monotonie de la coulée verte pour nous aventurer sur les berges du gave. Les intempéries ont redessiné la piste mais nous arrivons malgré tout au pont de fer que nous traversons pour redescendre par la rive gauche jusqu'à Agos-Vidalos. Dès le parking des 3 vallées nous ne cesserons de prendre de l'altitude pendant 2 heures 30 mn. Nous passons Ouzous sans difficulté et poussons jusqu'à Serre en Lavedan, à la sortie du village il faut emprunter une impasse qui n'en est pas une puisque ouvrant sur une magnifique piste en lacets frisant par intermittence les 23%, en insistant bien nous débouchons sur la route du col des Spandelles. Toujours dans le sens ascensionnel nous dépassons le carrefour des 3 sapins pour virer à gauche en pleine forêt, dernier effort prolongé en direction du col de Liar, dans les derniers kilomètres des "croates" de moutons et des bouses de vaches nous indiquent que le sommet n'est pas loin. La haut c'est le domaine des taons, il faut piloter d'une main et se flageller de l'autre, nous ne tardons pas autour de l'abreuvoir et après deux dernières claques nous attaquons enfin la longue descente d'abord très raide jusqu'à Arcizans-Dessus et ensuite pleine de douceur par Arras et Argelès. De nouveau sur la coulée verte nous ne résistons pas au plaisir de tirer quelques bons relais jusqu'au parking où le fameux "kécoton" et sa recette si bien gardée nous aidera à reprendre des forces pour le week-end prochain et de nouvelles aventures.

                                                      SM

Publié le 17/07/2018 @ 22:01  Prévisualiser  Imprimer l'article

VTT Evasion dimanche 8 juillet - par Evasion VTT

Dimanche 8 juillet

 

 

COURADUQUE-SOULOR-AUBISQUE

C'est sur l'aire d'envol du col de Couraduque que nous nous retrouvons à cinq pour un périple qui n'est pas totalement défini.
Le col de la Serre et sa cabane  jaune sont rapidement atteints, avec un effort supplémentaire on arrive au col de Bazes. Aujourd'hui la montagne est parfaitement dégagée, seul le grand Gabizos a conservé sa moumoute molletonnée.‌ Col de Cantau et sa cabane du même nom, un arrêt reconstituant y est proposé. Après 1 km de goudron, c'est l'arrivée au col du Soulor ; une opportunité se présente : suite à la fermeture de la route en-dessous de Gourette la circulation routière est fortement diminuée vers l'Aubisque, la décision est vite prise ! nous allons nous payer ce passage mythique.

Dans ce milieu des plus sauvage on ne résiste pas à prendre des photos vers le cirque du Litor parfaitement dégagé. Sur un échelonnement de 10 mn on se retrouve tous au sommet, quelques photos souvenir et c'est le retour. Maintenant le soleil donne sa pleine mesure, la montagne n'en est que plus belle, au loin des troupeaux accompagnés de leurs clochettes nous rappellent que la sonnerie de midi a retenti depuis longtemps.

De retour au parking, une table est rapidement dressée, le "kècoton" de Nelly est englouti suivi d'une brioche au chocolat fondant, nulle miette ne résistera et pour cause : 50 kms avec 1200 mètres de dénivelé positif. 


                                    SM

 

Publié le 09/07/2018 @ 17:10  Prévisualiser  Imprimer l'article

MARCHE 3 juillet CAMPAN - par MARCHE Evasion

Mardi 3 juillet

 

Grands sites, contes et songes – deuxième période

conte, songe et la réalité mêlés dans les flots de l’Adour

 

«Les génies ont disparu, c’est la preuve qu’ils ont existé» (Alain Isla, conteur bigourdan)

 

Un génie existe toujours, le génie de l’humanité. Même si sa flamme vacille sous les tempêtes du monde des comptables, même si le doute trouble les esprits, il appartient aux femmes et aux hommes de notre planète de le protéger, de le sauvegarder, de lui assurer la pérennité. «Plus que jamais, le monde a besoin de sagesse», concluions-nous ce 26 juin 2015, de retour de la randonnée à Sarrède, dans cette magnifique vallée de Campan – «la plus belle du monde» aux yeux d’Alain Isla et de Cathy son épouse (et peut-être sa muse !) dont beaucoup d’entre nous faisions alors connaissance -. C’est, sans doute confusément, comme un «non-dit», le sentiment qui ressort de cette nouvelle randonnée dans la «Bouche» (1) de Campan, guidée par Cathy, sous la romance des contes d’Alain.

 

Nous ignorions (du moins, la plupart d’entre nous), que le pont qui saute l’Adour, à l’entrée de Campan en venant d’Asté par la rive droite du torrent-fleuve, se dénommait «le pont des cagots» comme le chemin «des charpentiers» qui remonte le long de cette rive conduisait aux habitations de ces «parias» parqués de ce côté-là. C’était l’apartheid des temps anciens…Ces braves (osons le qualificatif !) gens, étaient victimes, à Campan comme ailleurs en Gascogne, de toutes les exclusions dont les causes sont autant diverses qu’incertaines : lépreux est celle la plus communément admise, ce qui les cantonnait aux seuls travaux du fer et du bois ; sinon celle de peuple « goth » auquel on aurait ajouté le préfixe «ca», terme occitan qui signifie «chien», ou encore ce terme de «cagot» désignerait des protestants renégats) constitue également une hypothèse d’explication. Mais, certains d’entre eux furent admis dans la communauté campanoise après avoir accompli des exploits, auxquels eux seuls, semble-t-il, pouvaient parvenir. Ce fut le cas de Bertrand et de sa désirée Blanca, qui débarrassèrent le village d’un monstre qui faisait un carnage dans les troupeaux de brebis, effrayait les bergers quand il ne les agressait pas. On dit, dans la vallée que, mortellement blessé, il s’en alla mourir dans les eaux du lac d’Aygue rouye (les eaux rouges). En écoutant Alain (2), mon esprit vagabond (rebelle, quelquefois) ma rappela ce jeune malien, sous le coup d’une expulsion du territoire français, qui sauva de la défenestration un jeune enfant et fut ainsi admis à régulariser sa situation et à demeurer en France. Mais, «cric et crac» bien sûr, ce ne sont là que des extrapolations, voire des élucubrations de l’auteur de ces lignes.

 

Avant que le lecteur ou la lectrice ne me reproche mes disgressions, j’en viens, non pas au compte-rendu (inapproprié et désobligeant pour «la plus belle vallée du monde») mais au récit de cette «ballade» qui avait davantage le caractère d’une randonnée montagnarde que d’une gentille balade.

 

En effet, passé le pont sur les eaux vertes de l’Adour, nous comprîmes immédiatement que Cathy n’était pas la femme des platitudes ! Nous montâmes, donc, sur un sentier ombragé bordé de buis. Mais, Alain et Cathy ne sont pas des stakhanovistes de la rando ! Ils veillèrent à ce que cette petite troupe d’une vingtaine de….jeunes et décidés seniors (3) suivent et parviennent toutes et tous à la fameuse «fenêtre». Pour nous motiver, Alain tenta de nous transformer en ours, comme l’avait fait ce merveilleux génie de ce jeune homme alangui et triste de la fuite de cette jeune fille aperçue sur les bords de l’Adour, qu’il retrouva ensuite, toujours par la force de cet esprit, pour le bonheur des jeunes gens et la prospérité des campanois. Sur la fin, nous gravîmes plus que nous ne montâmes quelques éboulis et nous arrivâmes, toutes et tous, à la «fenêtre». Là, chacune et chacun reprirent leur souffle et nous nous regénérâmes grâce à un apéritif  très particulier. Le replat et quelques restes de blocs et escaliers en ciment (du temps de la construction de la conduite forcée qui amène l’eau à Beaudéan) se transformèrent en un théâtre d’altitude. Nous prenions de la hauteur, au-dessus de cette vallée de Campan et de ses quartiers, Saint Roch bien visible, Galade, Rimoula, Cayre de By devinés plus qu’aperçus un peu plus haut vers Sainte-Marie de Campan. En face la Hount Blanque et le Montaigu se coiffaient d’un vaporeux voile blanc sous les auspices de notre Pic - le seigneur des Pyrénées ! - .

 

 En de tels lieux et en de telles circonstances les banalités sont proscrites, méconnues, ignorées.  Et la ballade d’Alain reprit, les notes de sa corne-pipeau ponctuant les mots contés. Contes, rêveries, songes… C’est d’abord, Estève qui chagriné et dépité, de voir sa vallée rabougrie, ses herbes rases et séchées par le soleil, ses brebis faméliques, implore ce colosse de génie, qui d’un coup de trident dans la montagne fait jaillir les trois sources qui donneront l’Adour et assureront la prospérité de la vallée et de ses paysans. Puis, les légers nuages deviennent Marie et son amoureux que les parents ont éloignés l’un de l’autre car le jeune homme vient d’une famille pauvre, sans dot. La sollicitude du bon génie les fera se retrouver et leur union sera finalement acceptée de part et d’autre à tout jamais. Vous ne trouvez pas que ces contes aux accents poétiques révèlent quelques vérités, toutes simples et toute contemporaines ? La sagesse vous dis-je !

 

Après nous être nourris à la façon du «mens sana in corpore sano» (4), nous nous engageâmes, toujours à travers les buis, sur un sentier où la pierre roule sous les pieds, dans la descente vers Campan,  laissant pour une fois prochaine la montée vers le col du Teilhet et Ordincède. Cette coquine de Cathy ne nous avait pas tout dit ! Après une heure de marche, elle nous annonça : «le sentier est en dévers, il est équipé d’un câble sur la droite qui vous servira de rampe.». Précautionneuse et soucieuse de ramener sans écorchures son équipée à bon port, elle plaça Cédric, ce jeune-homme charmant et attentionné aux endroits critiques. Et le passage fut franchi de «pied de maître» !

 

Tout effort mérite, récompense. Même pour celles et ceux qui n’ont pas consenti à l’ultime, à savoir atteindre, en gravissant un court éboulis, l’entrée d’une grotte et y pénétrer soit pour les techniciens de la grimpe par quelques pas de désescalade, soit pour les curieuses et curieux ignorant cette technique, une descente….sur les fesses. Alain, magnanime, n’établissant pas de hiérarchie entre quelques intrépides et celles et ceux dont les mollets regimbaient de fatigue, nous conta l’histoire (écrite par Cathy) de Coline et Margalide, ces deux gentilles et crédules fées, qui désobéirent au monstre qui occupait la grotte, livrèrent le secret aux jeunes campanois, et furent transformées, l’une en couleuvre et l’autre en vipère. Mais, rassurez-vous, personne ne fut mordu et tout le monde put rentrer chez soi, sain et sauf, quelques-unes et quelques-uns plus fourbus que d’autres, enchantés par ce deuxième épisode de «Randonnée dans les Grands sites, contes et songes». Et dans l’attente du troisième.

 

Amies marcheuses et amis marcheurs de la boucle de «La Bouche», vous l’avez fait ! Vous avez effectué les 539 mètres de dénivelé positif et les 6 heures de randonnée avec entrain et bonne humeur.  Chaleureuses félicitations à vous ! Voilà qui est de bon augure pour l’avenir !

Et à vous, Alain et Cathy,  «pla merci», les amis. A bientôt de vous revoir.

 

           Adishatz

Tarbes le 4 juillet 2018

Bernatou

 

  1. «La Bouche» : vient du mot patois «bouch», buis en français, versant exposé au sud de la vallée de Campan, couvert de buis et de végétation méditerranéenne.
  2. Le but de ce texte n’est pas de vous raconter la totalité des contes d’Alain que vous trouverez sur son site internet : Alain Isla,conteur.
  3. Seniors : ici, dans le texte synonyme de seigneurs, ça va de soi !
  4. «Mens sana in corpore sano» : un esprit saint dans un corps sain, citation du poète romain Juvénal, repris par Pierre de Coubertin
Publié le 05/07/2018 @ 11:24  Prévisualiser  Imprimer l'article

VTT Evasion dimanche 1 juillet - par Evasion VTT

Dimanche 1° juillet

 

 

Le pic du Jer,
 

Sur le petit parking d'Adé qui sert aussi de marché ouvert nous sommes six à avoir choisi ce lieu comme camp de base pour un raid sur le pic du Jer. En clignant des yeux sous un soleil déjà prometteur nous apercevons son sommet bien lointain.

Rien ne vaut quelques bosses vers Lézignan pour remettre en marche la mécanique quelque peu émoussée de ceux qui la veille s'étaient aventurés sur le col du Soulor. A partir d'Arcizac ez Angles la liaison vers le pied du pic se fait sur une mono-trace bien sympathique mais qui ne manque pas de piquant, ronces et orties nous saluent bien, c'est à partir du rocher de la vierge que l'escalade commence, d'abord brutale par son pourcentage et la nature du sol, quelques trois cents mètres plus haut la pente est plus régulière et chacun peut prendre sa vitesse de croisière.  La difficulté se présente par six kilomètres d’ascension sèche pour atteindre une altitude dépassant 900 m‌, les derniers kilomètres sont à peine franchissables, il nous faut rouler sur un tapis de pierres fuyant sous nos pneus, le terminus est apprécié la bière fraîche et le point de vue aussi. Dans la descente on se risque sur la piste bleu, notre matériel et notre pilotage nous incitent bien vite à reprendre la piste pépère pour être sûr d'apprécier les dernières gouttes d'un liquide ambré prudemment stocké dans une glacière.


                                                  SM

Publié le 02/07/2018 @ 11:27  Prévisualiser  Imprimer l'article
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