Dimanche 29 novembre

Calendriers

Dimanche 29 fête l’Avent, premier des 4 dimanches qui annoncent le jour J, le 25.
Etourdis par  le kilomètre tourné et retourné, égarés par la boussole qui a perdu son aiguille, désorientés par l’incertitude du lendemain  à retrouver nos chemins ….les vététistes plongent dans les calendriers pour y trouver un avenir  rassurant.
Alors  que celui des marées annonce des vagues et toujours des vagues, que celui de la Faculté laisse espérer des campagnes de vaccinations, pas encore validées, que celui des pompiers  peut ne pas être distribué par de vrais soldats du feu, que celui des postes énumère des saints qui n’ont pas fait de miracles depuis longtemps voici que celui de Jupiter, inspiré, ouvre une petite porte par laquelle nous nous engouffrons goulument.
Mais n’oublions pas le calendrier qui distribue des douceurs, celui qui commencera le 1° décembre et chaque jour, nous ouvrirons une fenêtre et dégusterons un chocolat jusqu’au 25, tout en élucubrant sur une prédiction de Nostradamus :
 « qui s’y  frotte s’y pique à l’olympique, s’évade d’évasion, maudira  la bestiole, la  vingt et unième du vingt et unième »

mm

Dimanche 22 novembre 2020
 
Les rues de la poésie

‌‌Sous un soleil réconfortant, les mains dans les poches, le nez en l’air et la tête dans les nuages, je déambule à moins d’un kilomètre ou plus de mon domicile dans les rues de TARBES, aux noms célèbres.
 
Un quotidien local a déjà fait remarquer que les femmes y étaient peu à l’honneur. En revanche, de nombreux patronymes masculins se sont distingués dans l’histoire, certains sont oubliés, certains sont connus ou inconnus, certains laissent indifférents, d’autres font rêver.

Des noms ô combien poétiques me font pousser la chansonnette et esquisser un pas de danse sous le regard médusé des passants cachés sous leur masque.
Pour ne citer que certains de ces talents, j’emprunte au gré de mes pérégrinations musicales la rue qui porte le nom du libertaire G. BRASSENS, mais je suis prudente car gare au gorille ; plus loin à l’angle d’un carrefour, c'est la rue de l’éclectique S. REGGIANI qui m'accueille, les textes de MOUSTAKI, VIAN, BAUDELAIRE et tant d’autres plumes qu’il a mis en musique y font écho ; puis mes pas me portent dans l’impasse de l’incontournable J. BREL, moins contestataire, chez qui on ne pense pas mais on prie, et qui a inspiré tant d’interprètes anglophones ; je pousse plus loin et dans la rue C. NOUGARO, je presse le pas parce que les mémés y aiment la castagne ; tout en sautillant, je me retrouve dans l'impasse de l’intrigante dame en noir qui porte le nom de BARBARA, l’aigle noir plane, je m'esquive ; je pousse plus loin mes pas, et je débouche dans la rue du classique et à la fois anarchiste et original L. FERRE à l’humour grinçant et provocateur, et c'est tout simplement extra ; je découvre la rue G. FAURE le maître de la mélodie romantique, quelle symphonie ; qu'entends-je au loin ? mais oui c'est Yvette qui ouvre le bal sur la place qui lui a été dédiée ; enfin mes pas me portent dans la rue de l’Harmonie, en patronne des musiciens, elle porte bien son nom.

Mon temps imparti est écoulé et je dois rentrer, sinon gare aux.... képis.


DM

 

Dimanche 15 Novembre 2020

VIRTUEL

Evasion passe au virtuel ! assemblée générale bouclée en trois clics, sans claques ! si le relationnel n’y a pas gagné, les finances du club oui. Encore mieux,  menu et vins sans avis négatifs, performance rare.
DM candidate au  CA …  ça  c’est pas du virtuel !
Ce qui pourrait ne pas l’être c’est le changement de dénomination de notre activité : VTT, certes, mais Virtuel Tout Terrain, c’est nouveau !
Nous avons testé cette nouvelle formule pendant huit semaines au printemps, puis actuellement pour une durée indéterminée. Pour garder la santé, nous ventilons un max et exposons nos chambres à l’air avec moins de casse de matériel bien que le déchantache (comme dirait notre cousin Germain)  menace car le tube laisse passer l’air.
Pour garder le moral, le Père Noël est annoncé et lui  aussi, c’est pas du virtuel !

          mm

Dimanche 08 novembre 2020

Chasse aux virus
Un insidieux et puissant virus dit Covid, genre androgyne et qui galope très vite, nous a cloués à la maison.
Il n'a d'égal que le folklore américain ; malheureusement, la seule volonté de s’en débarrasser ne suffira pas.
Alors, l'arrière garde est sur le pont et les instituts sont en lice pour trouver un remède miracle, la course au vaccin est ouverte, mais pour l'heure chacun est unanime pour ne pas s'accorder et on se contente de cataplasmes sur des jambes de bois. ON ATTEND freins serrés.
Mais attention, après de nombreux rebondissements, le remède miracle fera naître l'espoir et la horde affamée terminera la partition inachevée.
Quel suspens, il ne faut absolument pas se trumper, sinon ce sera un bide.
 
            DM

Dimanche 1° novembre

La symphonie inachevée

Tout le monde connaît Beate au vent. Même le vététiste le plus rustre qui ne sort jamais des bois les plus épais a entendu (et apprécié) au moins une fois, une de ses géniales compositions.
Le groupe VTT d’Evasion dont la modestie n’a d’égale que ses hautes performances dominicales peut une nouvelle fois se comparer à Ludwig. La balade symphonique  de ce premier dimanche de novembre avant d’être inachevée n’a même pas pu être entamée.
Re-COVID.
Pour quelques semaines encore nous n’entendrons plus le grincement violoneux de rayons détendus, la crevaison explosive en coup de timbale, le jeu de clarinette de l’un, le coup de trompette de l’autre, nous n’aurons plus droit aux variations dans les hautbois, ni même à l’accordéon d’Hornière, mais rassurons-nous, les tambours sont indestructibles et au feu vert tant espéré, ils ne manqueront pas de rouler fort le rappel des troupes.
Alors, nous aurons une pensée pour Ludwig qui n’a pu achever sa 10°, car nos symphonies des matins endimanchés reprendront de plus belle.
A bientôt et portez-vous bien !!!

               mm