LE MASSIF DU PREDOUPEYRE
Vous ne connaissez pas ce massif ? ne le cherchez pas sur la carte, il n’existe pas. Mais je vais quand même vous donner son itinéraire.
Vous prenez la route d’ARRENS puis celle du TECH, vous vous arrêtez au joli pont de pierre qui enjambe le gave d’AZUN. Là vous garez soigneusement les voitures, vous vous chaussez, mettez les sacs sur le dos et vous faites quelques pas en direction du PREDOUSET. Puis vous réalisez un demi-tour, remettez sacs et bâtons dans les coffres, reprenez la route en direction d’ARCIZANS- DESSUS jusqu’à ce village. Là vous garez à nouveau les voitures, reprenez sacs à dos, bâtons, et attaquez la partie finale de la randonnée, c’est-à-dire la longue piste qui monte au col de LIAR. Et il est déjà 10 heures passées.
Que de choses bizarres et extravagantes écrites là me direz-vous ! je vais vous expliquer.
Ce matin, nous étions bien arrivés au pont du gave mais la vue du cheminement qui nous attendait fit naître quelques réprobations dans le groupe. On osa dire que le calendrier prévu ne tenait pas compte de la position du soleil qui, comme toujours, se lève à l’est et néglige les faces ouest à 10 h du matin. Alors que là-bas, à l’opposé d’où nous étions, comme pour nous narguer, ce même soleil éclaboussait de lumière et de chaleur les pentes du col de LIAR. C’est alors que la cheftaine, sous une forte pression, décida de changer le programme d’un calendrier si mal étudié.
Revenons à des choses plus sérieuses. Nous attaquons la piste du col de LIAR par une route goudronnée très raide puis par une piste beaucoup plus débonnaire. Le tri des groupes se réalise comme d’habitude, les rapides arrivent au col tandis que, loin derrière, le patriarche se rendait compte qu’il n’avait plus ses jambes de 20 ans et qu’une mauvaise bronchite lui mangeait ce qui lui restait de souffle. Fort heureusement pour lui, tous l’attendaient à chaque virage. Nous arrivons ainsi tous au col sous un beau soleil tant désiré mais accompagné d’un vilain vent assez froid. Par une piste, les rapides partent vers le pic d’ARRAGNAT qu’ils atteindront tandis que les autres font un dernier effort pour fouler le sommet du Pic de PEYRE. Tous nous regroupons au col pour manger, repas qui ne s’éternisera pas car de vilaines et froides brumes nous enveloppent rapidement. Changement radical d’atmosphère.
Descente sans problèmes. Le lavoir d’ARCIZANS nous servira de salle à manger pour grignoter les couronnes royales. Alors un conseil pour nos valeureux rédacteurs du calendrier, regardez où sera le soleil au démarrage des randonnées. Rassurez-vous, lui ne change jamais de trajectoire.
Merci à tous, en particulier à mes 2 fils d’avoir eu la patience de m’attendre et m’avoir aidé à monter jusqu’au sommet.
G H 17/01/2025