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Comptes rendus - Montagne

Montagne

094 Pic des Aiguillous  -  par Huberdeau

PIC DES AIGUILLOUS

 

Aiguillous ou Salettes, peu importe le nom. Aujourd’hui, un grand élan nous porte vers sa pointe lointaine qui se dessine dès le parking de la station de Piau Engaly. Désert ce parking en cette saison. Lui aussi prend ses vacances, seuls quelques camping- cars y sommeillent. Nous sommes sept participants à cette sortie : Françoise et Michel G., JP E., Michelle, Christian et le jeune Clément C. et G H. Un soleil radieux nous accueille et ce n’est pas quelques lambeaux de brumes s’accrochant aux flancs de la longue vallée qui troublent la pureté du paysage. Nous avons tous ou presque tous la ferme intention de parvenir au moins au Port de Campbeilh, ce qui ferait déjà un bon dénivelé. Une petite descente surveillée par une jeune marmotte et nous nous engageons dans la longue vallée menant au Port. Faisant de grands détours, le sentier nous hisse tout doucement jusqu’au grand pierrier. Merveilleusement bien tracé ce sentier car, s’il allonge le parcours, il réduit la pente, propriété intéressante pour qui a les jambes lourdes ou le souffle un peu court. Nous franchissons une passerelle déformée par les dernières avalanches et nous tournons résolument nos pas vers l’ouest, vers le Port. Les Aiguillous se rapprochent. C’est un sommet peu élégant, pierreux, en ruine de toute part, qui perd sa toison d’année en année, mais c’est notre pic aujourd’hui et il sera beau si nous l’atteignons. Le profil du sentier change, la pente se durcit, il est temps de rétrograder les vitesses. Chacun y va de son allure, calme ou rapide, avec ou sans arrêt. Derrière moi, j’entends le jeune Clément qui marche comme un grand, sans rouspétances, se racontant à haute voix et pour lui seul, ses histoires intimes. Surtout ne plus regarder sans cesse le point final, ne plus lever la tête car nous avons alors l’impression que la distance qui nous sépare du col ne bouge pas, pire s’allonge. Mais ce n’est qu’une impression, nous finissons par le vaincre ce grand port, large et débonnaire. Du monde déjà a pris place sur ses pentes ensoleillées mais fraîches. Et voilà devant nous la difficulté finale : la longue face raide qu’il faut gravir si l’on veut caresser le gros cairn sommital. Tout le monde semble prêt à accomplir cet ultime effort sauf Clément. C’est déjà très beau d’être arrivé là pour un enfant de son âge. Alors Michelle, en parfaite mamy pleine d’attention pour son petit se dévoue et décide de rester là, malgré sa grande envie de poursuivre sa course. Un petit quelque chose me dit quand même que cette situation l’arrange aujourd’hui. Peut-être un petit manque d’huile dans les hanches ??? Elle va garder les sacs de ceux qui veulent s’alléger pour l’assaut final.

Le reste de la troupe repart, mais ce n’est plus la même inclinaison. Là, le nez devient plus proche de la terre. Le sentier très raide se faufile dans un décor minéral, fait de roches éclatées, de graviers pulvérulents. Les zigs-zags sont courts, très courts mais faciles, à condition de ne pas quitter le sentier !!!!! Quelques plantes minuscules, cachées derrière des cailloux réussissent à fleurir dans ce milieu hostile. Beaucoup de monde partage notre désir de grimper jusque là haut.

« Qu’il est bon le moment où apparaît plus haut

La pointe du sommet où cesseront nos maux. »

Jamais une telle pensée n’a été aussi vraie pour moi aujourd’hui. Enfin la cime, étroite, un peu aérienne, du monde, çà manque de sauvagerie. Un guide pro distille d’une voix forte à son groupe son baratin habituel : liste des sommets, anecdotes diverses, et même les points précis où la mort a frappé. Bravo. Mais quelle récompense, quel spectacle, quelle beauté offerte ! Tous les grands sommets apparaissent dans une atmosphère bleutée, irréelle. Inutile de les nommer, ils sont trop nombreux. Quelques photos, quelques bises ou poignées de main en récompense et commence la descente jusqu’au col, beaucoup plus facile et plus rapide que la montée. Regroupés, nous goutons tous au plaisir de boire l’apéro et de manger nos rations préfabriquées. Le repas est mauvais mais quelle salle à manger !! (Je me répète parait-il) La descente ne sera qu’une longue marche au soleil sans problèmes particuliers. Journée magnifique.

G H

Publié le 23/08/2015 @ 21:56  
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