Ondres 2025

Lundi 12 mai
Frappé par une avarie de durite un équipage doit déclarer forfait bien avant de se connecter à waze.
En un pas de géant nous nous retrouvons à l’entrée de Bayonne devant un établissement local réputé : Ikéa. Ne parlant pas le basque nous filons vers les Landes.
A l’entrée du village une énorme banderole nous accueille : ici Ondres, les landais parlent aux séméacais.
Après un rapide pique-nique nous enfilons nos habits de lumière et mettons cap au sud à destination de l’embouchure de l’Adour. Nous atteindrons le but par pistes cyclables, chemins touffus, un peu de route. Arrivés à la barre de l’Adour nous contemplons l’espace marin qui s’étale devant nous.
Nous regrettons le mouvement spontané d’un banc de sardines qui bouchent l’entrée du port aux nombreux bateaux de commerce qui au large attendent le feu vert.
Retour vers les landes par un chemin différent au cœur de la forêt. Après un crochet par Labenne nous retrouvons le campement guidés par un single remarquable le long de l’Anguillère. 35 kilomètres au compteur.
A l’abri de l’orage qui éclate nous sommes bien installés dans nos tentes quetchua.
Les marcheuses sont aussi de retour – 10 kms à pied - et ensemble nous partageons apéro et pasta party. Merci Yvette.
Mardi 13 mai
Jour du grand raid. Météo favorable, pas de vent pas chaud.
Par les berges remarquables du Boudigau nous partons vers l’inconnu après la réserve naturelle des marais d’Orx.
Comment décrire un parcours inconnu parsemé de petites routes, de chemins accueillants ou de sentes parfois infranchissables. Comme au bon vieux temps rajoutez une pincée de portage et des griffures de ronces très attachantes. Il y bien longtemps que nous n’avions pas été autant retenus par de jeunes ronces !
Le GPS nous est fort utile et nous déambulons dans une nature boisée aux nombreuses essences. Quand nous commençons à en manquer l’arrêt goûter s’impose et vas-y que nous repartons de plus belle. Entre océan et Adour, nous sommes au pays du Seignanx et comme nous en sommes de moins en moins il est temps de retrouver quetchua. Vers Bayonne l’orage se forme, le vent se lève, la pluie tombe fort mais nous sommes bien rentrés. 52 kilomètres au compteur.
Les marcheuses attablées – après 10 kilomètres dans les pattes- nous accueillent et nous n’avons qu’à nous poser pour un en k préparé et bienvenu. Merci l’intendance.
Puis arrive l’heure de la marseillaise. Pas notre hymne national. Mais le combat des boules, le coup de raspaille, le bouchon qui tue, le carreau hasardeux, tu pointes ou tu tires ?
La bataille fut gigantesque aussi accrochée que nos mollets parmi les ronces de Saubrigues.
Il faut un vainqueur. Sa roublardise lui est pardonnée ( n’a-t-il pas abusé du jeu des nuages et du soleil couchant pour éblouir ses adversaires ?)
Apéro, repas, il y a des routines plus désagréables.
Mercredi 14
En marche ! Toutes et tous au Tuc. Au-dessus de Capbreton le Tuc des 9 églises est un havre de paix dans la forêt landaise. Si la végétation bouche tout coup d’œil aux alentours la balade est très agréable.
Après 10 kilomètres et un pot en bordure d’océan il est temps de retourner en Bigorre.
A l’année prochaine ?
mm