Dimanche 23 Juin 2018
Les boues éternelles,
La participation était prévue à la baisse vu les absences annoncées de quelques cadres, et pourtant nous étions 6 à prendre le départ. Notre coach habituel étant parti outre Rhin vérifier si le petit Valentin avait bien les jambes d'un futur cycliste, un guide de substitution est vite désigné, il a un road book bien rempli et on peut le suivre sans hésitation. En longeant l'Alaric à vitesse réduite nous sommes témoins de ce que j'appellerai une fulgurance : le mot n'est peut être pas adapté, mais l'un de nous est projeté dans un champ fraîchement ensemencé, son vélo et une de ses chaussures restent sur la piste pendant qu'à pleine vitesse il ne peut stopper son élan qu'au prix d'un roulé boulé salvateur. Pas de bobo, juste mal au ventre de rire. Nous progressons sur les crêtes de Sarrouilles et Séméac pour nous enfoncer (là le mot est bien choisi) dans les bois du Rébisclou, même pendant les plus belles périodes d'été la piste est parsemée de zones humides donc pas de surprise quand nous nous trouvons devant ses bourbiers qui sont pour la plus part franchis à vélo dans les descentes. La remontée vers Lansac est bien plus difficile mais ne nous découragera pas pour poursuivre vers Angos et enfin se régaler de la côte de Barbazan qui garde elle aussi en toute saison ses boues éternelles.
SM