Dimanche 05 juillet 2020
Et le train siffla trois fois !!!
Une journée estivale s’annonce sur la haute vallée de l’Adour, secteur de Payolle. A huit nous filons vers la Hourquette après avoir franchi l’Artigou par le pont des fondeurs. Puis très vite à gauche direction le col d’Aspin par le chemin de la cabane qui s’élève dans la forêt du Différent. Endroit bien nommé, car c’est là que commencent les ennuis. Au détour d’un virage dans la pente de la piste au creux d’un passage presque glacial nous sommes interceptés par une brigade antidopage. Les équipes pro préparent le Tour 2020 et fréquentent les cols pyrénéens. C’est une opportunité pour l’UCI de procéder à des contrôles inopinés. Nous sommes vite repérés car nous progressons comme des balles de mousquets. Le hasard de mauvais œil s’acharne alors sur Serge M. La brigade lui soutire sans ménagement un demi-litre de sang gascon persillé et aillé à souhait. Puis Il obtempère à l’ordre de se rendre sur le Plateau afin de satisfaire à un contrôle d’haleine car ses vapeurs d’ail ont fortement troublé la soutireuse de sang plus habituée au Riesling.
Réduits à six ( car Danièle, suspectée de foie gras à en faire des tartines, accompagna son frelon ) nous passons les cols d’Aspin, de Beyrède, atteignons la Ribe de la Poutge ( point le plus élévé du circuit, 1500 mètres). Longue descente par le chemin du Houillassat, puis une superbe trace par Esgratails et les Hosses nous permet de rejoindre l’Espiadet. Cerise sur le gâteau, par la route du col d’Aspin après un kilomètre nous rejoignons la route forestière de Morère, le Lac et enfin la dernière descente libératrice vers les voitures. Serge est innocenté car seules quelques traces de Madiran et des résidus de Menjucq furent détectées. Danièle a tartiné son fois gras pour ses 50 berges et le dernier contrôle atteste que le train a sonné trois fois (message codé).
Dégustation de produits locaux, tout va bien sous le soleil.
mm