Dimanche 25 avril 2021
Drôles d’oiseaux
Alors que le martinet noir, dont les cris stridents évaluent notre degré de surdité naissante, vient d’arriver, 8 autres migrants se pressent ce matin au départ dominical.
Les vététistes aiment bien les oiseaux, comme eux les bois sont notre domaine et leur attitude un exemple.
Toutefois nous craignons les cui-cui annonciateurs d’une panne imminente de notre 2 roues, tout comme les vols planés. Parfois la rudesse de la pente peut nous clouer le bec encore que notre palombe rose est capable d’accompagner son effort de commentaires avertis. Parfois, nous pouvons être légers comme une plume, plus souvent nous pouvons avoir du plomb dans l’aile .
S’il est rare de prendre un tir nous le devons à notre constante vigilance à éviter les chasses et aux relations cordiales que nous entretenons avec les chasseurs rencontrés.
Parmi nous coexistent toutes sortes de volatiles. Les mi-gratteurs sont bien représentés. S’ils sont aspirés par les courants ascendants des forts pourcentages – là ils nous grattent- ils apprécient moins la pente inverse parsemée de nids de poules ou de traîtresses racines – là ils sont grattés-.
Les planeurs s’en donnent à tire d’aile et aucun ne se prend pour un aigle. Leur politesse fut mise à l’épreuve ce matin car nos coin-coin furent répétés autant de fois que nos nombreuses rencontres sur un parcours bucolique de 35 kilomètres.
Cui-cui la chaîne grince, coin-coin on dit bonjour, cou-cou les confinés !
mm