Le casque et la plume
Les tribulations vététistes à Séméac Evasion
Dimanche 10 novembre 2013
Ce matin à 9h j'y étais , tout seul , avec beaucoup de vent et de la pluie.
"Même pas mal"
Dimanche 24 novembre 2013
4 vététistes ce matin à 9 h:
Françoise , impatiente,
Les deux Michel , impassibles,
Moi même , imper méable,
Belle sortie réussie avec beaucoup de joie au retour,comme des Springboks vaincoeurs sur terrain lourd...
Dimanche 1 décembre 2013
Encore inspirés par la soirée "resto-chinois" nous nous retrouvons huit "pékins" au départ. Nous sommes satisfaits de voir arriver notre guide spirituel Pierre, le grand timonier.
Dès la traversée du bois de Labarthe G. jette l'éponge (givrée) et retourne à la maison s'emmitoufler dans son kimono d'hiver.
Nous grimpons les coteaux de Piétat puis c'est la traversée du "fleuve jaune" qui nous amène du côté d'Allier. Nous filons le long des rizières au bord de la voie ferrée.
A Hiis, incident technique, nous constatons que le fond de jante de Françoise est aussi plissé que le regard d'un vietnamien aux aguets, sagement nous décidons de rentrer, dirigés à la baguette par le grand timonier. Près de Bernac, nous prenons la direction du "pont de pierre" en l'honneur de notre guide. Aussitôt le pont franchi, nous nous trouvons au pied de la grande muraille de Chine que nous passons dans la boue, pour en finir.
A l'unanimité, les sorties hivernales, on ne peut plus les saké!!!
Dimanche 15 décembre
Dimanche matin, nous étions huit participants.
Pressés autour de Pierre qui nous explique, gestes à l'appui que nous allons monter et descendre,
passer par là et par ici . Rassurés, nous prenons la direction de la "plaine".
Dans notre jargon club , plaine ne veut pas dire plat....
En fait nous grimpons sur Orleix et par les crêtes rejoignons Pietat, descente dans les feuilles mortes sur Barbazan. Cap sur Allier pour arriver sur la côte que nous appellerons désormais "Muraille de Chine", même en descente elle vous file la fièvre jaune. Nous passons Momères et Odos, retour par le petit chemin qui longe l'Adour entre Salles- Adour et Soues : surprise, nous sommes interpelés par un petit cerbère entouré de quatre chiens teigneux qui nous explique que le chemin est privé depuis cinquante ans ( à vérifier éventuellement, il ignore que nous avons nos entrées au Cadastre )
Ce petit incident n'a pas gâché notre sortie agréable et bien ensoleillée.
Dimanche 22 décembre 2013
Dimanche matin, direction les "Puyolles".
Cap au sud, soleil et petite gelée
Nous sommes sept au départ mais très vite nous nous retrouvons huit :
En effet un jeune chien en mal de compagnie se joint à nous.
Malgré nos menaces et nos ruses , il s'entête, au bout de quelques kilomètres
ce qui devait arriver arriva : l'un d'entre nous le percute accidentèlement ,
après s'être fait rouler sur la queue par ce froid, beaucoup seraient rentrés à la maison, le chien non ,il insista encore sur une bonne distance avant de capituler.
Les Puyolles : devant un panneau nous indiquant une chasse au gros gibier nous changeons notre itinéraire pour laisser place à la meute.
Il est plus facile d'éviter les chasseurs que leurs plombs...
Retour par Visker ( la belle descente ) puis Bénac et Hibarette avec sa terrible montée qui sera le dernier os à ronger.
Nous constatons qu'il est proche de midi , comme le dit si souvent Mario , il est temps de rentrer à la niche.
Dimanche 5 janvier 2014
Aujourd'hui, premier dimanche du mois de janvier.
Nous sommes six têtes couronnées à prendre la direction du plateau de Ger : Le bord de l'Adour, Lac de Bazet, Oursbelille, côte de la Montjoie et enfin le plateau de Ger.
C'est là que Michel P exprime le désir de " prendre les rennes " ???
Pierre A lui confie alors le brassard de capitaine de route et Michel qui connait très bien le secteur,
prend la tête de la troupe, on visite un peu, puis il nous entraine dans une descente vertigineuse qui se termine dans un marécage : même avec Prudence n'y allez pas.
400 m à patauger dans un bourbier qui ne demandait qu'à nous avaler, vraiment un terrain propice à semer des fèves, la couche est bien compacte, onctueuse, épaisse. Il parait qu'en y roulant plusieurs fois dessus elle devient feuilletée.
Nous nous sommes comptés à la sortie, nous étions six encore, mais pas de la même couleur, nous filons vers la maison en trainant avec nous des couronnes de boue accrochées à nos pneus.
On ignore si le sort nous désignera, mais ce matin, les rois c'étaient bien nous.
Dimanche 12 janvier 2014
J'ai toujours été surpris par la double vie que peut mener le vététiste du dimanche:
A neuf heures le kamel back rempli d'eau fraîche, tenue moulante, casque et lunettes
pour masquer l'outrage des ans, il file vers les côteaux verdoyants.
Vers midi trente, toujours l'eau fraîche mais teintée au Ricard, vieux survêt à la taille élargie
les traits tirés, il s'endormira devant l'émission de Druker. Puis des nouvelles des petits enfants
avec les conseils du sage" ne sortez pas sans les gants et le manteau "alors que quelques heures auparavant il dévalait les collines, sautait les ruisseaux et ne faisait rien pour éviter les flaques d'eau.
Plus tard dans la soirée, il se plaindra du mal au dos,- c'est normal avec l'âge dit le docteur, à moins que ce ne soit cette mauvaise réception au bas d'un talus?
Oui je suis toujours étonné: le matin solide comme un roc et le soir fouillant dans sa boite de médoc.
Vivement dimanche qu'on recommence !