Dimanche 14 novembre 2021



Grain de folie.

On nous a rapporté de l'AG Canonix que les VTT sortaient par tous les temps.

Ce matin vers 7h30 dans le petit village des irréductibles vététistes un petit crachin soutenu de type breton semble défier l'inébranlable optimisme de notre Capt'ain GOP.
Mais en fin connaisseur des caprices de dame météo qui se montre souvent aimable avec nous, décision est prise de ne rien changer au programme et d'appareiller à l'heure prévue.

Et en effet, à la sonnerie de la capitainerie le crachin s’est envolé et, bien au chaud dans nos cirés nous larguons les amarres plein sud, laissant les padouens à bâbord. Aussitôt quittée la passe de Labarthe nous touchons un petit force 3 de face nous obligeant à louvoyer dans la plaine. Avec l’espoir de pouvoir rentrer sous spi.

A l’approche des hauts fonds de Vielle-Adour nous tombons les cirés pour être plus à l’aise à la manœuvre sur le pont.

Le ciel reste menaçant et bientôt un petit crachin sournois vient tempérer un peu nos ardeurs. Navigation tranquille dans la vallée, nous tirons des bords entre les flaques, quelques passages boueux mais pas de quoi partir en surf façon MD.

Puis de nouveau les hauts fonds vers Visker où comme d’habitude on se fait un peu remuer. Pas mal de changement de voiles pour s’adapter au mieux à la pente : du grand génois/grand voile tout à droite au tourmentin/voile 3 ris tout à gauche. Et une grande vigilance, pilote automatique débranché, pour étaler les passages boueux, ornières gorgées d’eau, etc.

Le retour au port se présentait plutôt bien jusqu’à ce qu’un grain nous oblige à remettre les cirés.

Il était temps de rentrer, sous spi depuis l’hippodrome comme prévu pour les séméacais, face au vent pour Cap’tain Gop, à l’issue d’une sortie certes un peu humide mais sans casse, ce qui semble un luxe par les temps qui courent.

Et oui par Toutatix l’info glanée à l’AG Canonix était vraie. Mais ces 3 vététistes apprentis matelots n’auraient-ils pas un grain ?

PG

PS : avec une pensée pour Jean Mi qui doit se la couler douce dans les alizés...

 

Dimanche 07 Novembre 2021

Chemins de pèlerins

à la rencontre de drôles de pèlerins et de pèlerins drôles, notre pari du jour.

Bartrès à 9 heures du matin, c’est gla-gla sur le chemin de Bernadette, jolie descente jusqu’à Lourdes.  Autour du Lac côté golf, l’ombre est très fraîche, pas de swing qui  se la pèle du putter.  

Enfin une piste qui monte, au château de Mourle nous sommes tièdes. Une fantaisie pas catholique nous égare du chemin mais l’esprit d’Henri IV proteste. « manant tu t’égares, si tu veux rejoindre mon chemin suis mon panache blanc ! » puis d’un air royalement frippon il rajoute «  aujourd’hui c’est dimanche et la poule qui t’accompagne je la mettrais bien à mon  pot ! »  

Trop d’air froid, à un certain âge, produit des effets inhabituels et dans un voile-blanc- d’hivernage la trace du bon Roi s’évapore. La réalité s’avère alors proche du bourbier et le chemin royal n’est plus qu’une trace glissante parmi les racines infranchissables dans le bois épais. L’un de nous sans doute victime d’un autre coup de froid cérébral  tente un plongeon dans une mare profonde et d’un marron sombre. Il  en ressortira badigeonné d’un cataplasme terreux qui ne le quittera pas jusqu’à l’arrivée.

L’épreuve fut rude et la descente sur Barlest une montée en grâce avant d’attaquer une cotasse qui sans pitié pour nos souffles courts nous hisse jusqu’à la fontaine des trois Seigneurs.  

Après un petit goûter face à la chaîne enneigée, protégés du vent par le bois d’ossun et réchauffés par le soleil généreux, il est temps de rejoindre Bartrès et achever notre cheminement par le sommet d’une élévation que  seule la foi de tétistes séméacais permet d’atteindre.

En ces chemins endimanchés nombreux furent pèlerins et pèlerines croisés. La rencontre avec Henri fut drôle, plus encore celle de la mare sans fond, sans oublier la protection des trois Seigneurs non loin d’une chasse sans balle perdue.

Mais que dire de l’apparition d’une bergeronnette dont nous avons suivi religieusement le battement d’aile pour nous retrouver attablés et bien nourris.
Pari réussi

mm

Dimanche 31 Octobre 2021

Le VTT c’est d’Ingres.

7 Vététistes ayant réussi à mettre leur coucou à l’heure d’hiver sont présents derrière leur pupitre.

Le Chef distribue les partitions : le parcours semble à la portée de tous, et à la cloche, d’un commun accord -le sien- il lève sa baguette.

L’ouverture fut des plus classique, départ tambour battant direction Castéra-Lou.

L’allegro molto spirito le long de l’Alaric permit à chacun de s’accorder avec son voisin, puis vint l’andante avec les premières montées de la gamme.

Le scherzo dit « raccourci MD » fut exécuté avec brio sans fausse note.

Un silence subrepticement positionné dans la partition permit de poser pour la traditionnelle photo.

L’allegro molto final fut l’occasion de saluer la mémoire du Maréchal des Logis, témoin fidèle de nos escapades dominicales et musicales.

En chemin, rencontre amicale avec les musiciens de l’orchestre «  Rando de Sarrouilles » qui enregistraient sur une autre piste.

A noter la présence amicale de Stefano, soliste de passage en Bigorre, qui a prêté sa voix à notre ensemble polyphonique.

PG

Dimanche 24 octobre 2021

Parcours découverte

Le GOP annonce d’emblée le menu : on va dans le bois de Visker mais en mode parcours découverte pour une bonne partie.

Pas de quoi effrayer les 7 Vététistes présents qui pensent d’abord à se réchauffer.

L’approche classique vers les bois de Visker permet de mettre les machines à la bonne température sous un soleil bien présent, jouant au travers des champs de mais bordant la route.

Bientôt, nous avons le plaisir de suivre une monotrace dans la rosée au milieu des fougères en lisière de forêt dans un silence troublé seulement par le craquement des glands sous nos roues. Un cul de sac nous oblige à faire demi-tour pour retrouver une trace menant vers la crête. Là, les passepartout durent mettre pied à terre, devant la rude adversité : pente raide + racines + ornières...

Moulte passages techniques ornèrent cette montée gaillarde, propices aux défis. Assurément pas un circuit à faire un lendemain de soirée.

Sur la crête nous retrouvons un chemin bien connu. Et bien connues également la montée des Carpies et pour finir le récital, la montée de Barbazan.

Il nous faudra encore avaler le « tobogan » en goudron après la Cieutat pour goûter la délivrance de la descente par le bois de Labarthe.

Nous devons être masos car des parcours de découvertes comme celui là on en redemande…


PG

Dimanche 17 octobre 2021




Copieux

6 Vététistes se présentent guilleret(e)s à l'appel sur le parking du restaurant la Pastourelle à Bénac.

3 marcheuses sont présentes également, certaine regrettant encore d'avoir dû quitter la couette si tôt un dimanche.

Au menu un circuit mijoté -comme d'habitude- aux petits oignons par notre GOP MM qui nous aura fait visiter Paréac, Escoubes, Lézignan, Bourréac (et ratatam) et retour par le col d'Adé...

Avec quelques bugnes bien raides mais des vues magnifiques sur les Pyrénées qui ramènent à leur juste valeur les quelques traces  "d'élastic" dans les cuisses.

A midi nous retrouvons nos groupies marcheuses, également enchantées de leur balade magistralement conduite par YD.

Une rétablissement dans nos habits "civils" et un apéro plus tard nous sommes attablés au restaurant La Pastourelle récemment réouvert où la qualité de la cuisine,  l'originalité de sa présentation et l'accueil sympathique n'eurent d'égal que notre bonne humeur.

Ce fut une belle journée.

Encore merci MM.

Et encore bon anni Y et MD

PG

Dimanche 10 octobre 2021




Ouille ouille ouille

La pique du jour, nous offre une journée d'automne aux températures douces, qui s'annonce sous les meilleurs auspices. La saison est propice à la cueillette des champignons. Mario ne pourra pas résister.

A la cloche sonnante, le départ est lancé.

Oueilloux ne sera qu'une formalité, par le chemin dit de l'ancien moulin.

Un bleu nous accompagne,  MP lui donne des conseils techniques pour descendre la côte de BARBAZAN 2 : c'est bien connu, il est réputé pour ses talents de descendeur. Malheureusement pour lui, il y laissera les genoux, et l'exploit du saut de l'ange qu'il avait réussi une première fois restera à tout jamais dans la catégorie première fois. Plus de peur que de mal et une grosse rigolade, l'objectif étant de ne pas finir à l'hospice.

Malgré cette péripétie, nous sommes dans les temps pour "benner" MD chez lui, il doit assurer le service grillade des montagnards, même PG sera à l'heure pour l'anniversaire de Malou.

Quel talent.

Merci à Mario aidé de MP pour le parcours, il y en avait pour tous les goûts, "crapouillaud" et bitume, beau compromis.


DM

Dimanche 3 octobre 2021

Vent

Le vent du sud qui a soufflé fort cette nuit nous a-t-il rendus fous ? La température matinale, étouffante, incitait à rester simplement au chaud, sous la couette. Mais cinq tétistes ont répondu présents sous un ciel  qui offrait toutes les palettes de gris. Déchirés par le vent d’ouest soutenu,  les nuages filaient au sec.

Comme nous, qui choisissons la direction plein sud par les chemins sans flaque d’eau. Arrivés   au Courcaillet sur nos vélos immaculés il est temps de tester les chemins habituellement gras en direction du château ruiné de Lapassade. Nous - pas ruinés pour un sou - à l’abri des maïs et des chemins creux nous progressons au milieu des cèpes qui poussent en nombre sur les talus. Il est temps d’appuyer un peu sur les pédales pour atteindre par un mal plat qui monte la crête d’hibarette. Enfin, du gras, des flaques d’eau et de la boue ! quel plaisir ! ajoutez quelques gouttes d’eau rafraîchissantes ! tandis qu’au loin, plein ouest, une masse grise et uniforme annonce la couleur :  J’ARRIVE …. La pluie drue est désormais très fraîche et perce nos Kway après la petite halte « goûter » à l’abri d’un grand chêne.  Après sondage démocratique le « hasard » nous conduit vers la côte de Barbazan 1. Lieu incontournable de nos promenades dominicales elle offre un terrain exigeant sans excès apprécié par tous même sous la pluie tenace et la pierre glissante.

Retour à la niche sous l’averse, le vent frais et celui du rajeunissement apporté par Romain M.

mm

Dimanche 26 septembre 2021



Graine de champion.

C’est l’automne.

Nous sommes 5 à l’heure convenue.
L’objectif est défini en moins de deux par Mario et MD et nous partons à la cloche.

C’est l’automne, les enfants sont rentrés à l’école et les rugbymen dans le championnat.  Le début du parcours, période d’échauffement, est propice à la séquence « on refait le match». Ce fut le cas ce matin. Si on se fie au nombre de Hoooouuh prononcés, la soirée a dû être gaillarde.

C’est l’automne, et nos gaillards ouvrent l’œil, attentifs au moindre cèpe ayant l’outrecuidance de pousser au bord du chemin. Ce matin la poche ne sera pas très remplie.

C’est l’automne, période des semis. Et de la découverte de l’alimentation par les graines. Pour l’instant nous en sommes encore au stade jaune, glaçons, saucisson, mais tout peut arriver.

C’est l’automne, avec des conditions idéales pour notre circuit du jour qui nous a amenés en haut de la belle côte de Montgaillard.

Merci les GOP.

PG

‌Dimanche 19 septembre 2021

Dans le vent   
 
Le dimanche 12/09/2021, il n'y a pas eu de compte-rendu, la sortie VTT a été annulée, tous avaient de bonnes raisons d'être absent.

Un grand bravo à M. PRUDENCE d'avoir affronté le géant de Provence, le mythique MONT VENTOUX. Il n'aura pas fait le déplacement pour rien puisqu'il en a grimpé les deux versants.

Aujourd'hui pas de coach, pas de plume***.

Mario nous propose un circuit adapté aux conditions météo. La pluie incessante de la veille à laissé place à une météo plus clémente. Le souffle du vent balaie les nuages récalcitrants et le ciel offre de larges pans de ciel bleu.

Les chemins boueux seront scrupuleusement évités ; les mecs n'aiment pas ceux qui est "crapouillaud", le bitume file sous les pneus des "rouleurs", c'est une sortie dite "cycliste", il faut bien s'entraîner. Derrière, c'est plus compliqué d'autant qu'on ne sait pas d'où vient le vent, mais du nord au sud il semble être toujours de face pour ralentir notre progression.

Finalement la descente de Barbazan du terrain de cross, aménagée de tremplins, et de racines naturelles met tout le monde d'accord.

C'était une belle matinée.

Même si personne ne peut égaler nos plumes habituelles, il faut bien que quelqu'un s'y colle. Ce n'est pas du PROUST, juste un compte rendu pour ne pas laisser un page blanche... mais le dimanche matin est peut-être la madeleine de certains.

Bon retour à Denis absent depuis un an.


DM

*** NDLR : le talent de DM n'a d'égal que sa modestie.

Dimanche 5 septembre 2021
 

Apnée et petit goûté

La créativité du groupe VTT est inversement proportionnelle au nombre qui le compose. Après le test (réussi) du VTT-drone, voici que ce matin nous avons expérimenté le VTT-apnée. Notre camarade dénommé « le prince des gués » est une exception comme seul Obélix l’est dans son village gaulois. L’exercice du jour a consisté à préparer les cinq vététistes présents au passage des gués que nous aurons à traverser dès cet automne et l’hiver venu. Actuellement, les rivières et bras d’eau sont à secs, occasion idéale de se mettre en situation sans risque.

Après l’habituelle ascension de la côte de Piétat, une longue descente nous conduit au gué du Lassarens affluent de l’Arrêt darré. Actuellement  déshydraté mais barré de pierres rondes qui annoncent un franchissement redoutable. Cette première expérience situe le chemin qui nous reste à parcourir : pendant seulement quelques courtes secondes – qui semblèrent durer une éternité- nous avons bloqué nos respirations sur les cinq mètres du lit du ruisseau. La reprise de nos respirations nous a permis de rattraper le retard pris dans les commentaires : après dix secondes de silence il y avait tant de choses à se dire !

Le passage du superbe ponton neuf au fond du lac de l’Arrêt fut l’occasion de répéter l’exercice car cet endroit est submersible. Le vaste lac s’est réduit comme une peau desséchée et les rares poissons qui survivent étaient tout ouïe à nos commentaires car  selon les lois universelles de la dilatation par temps chaud, dix secondes de silence se détendent pour 10 minutes de commentaires.

Cette première tentative a produit un effet inattendu heureusement sans gravité : la succession des phases « apnée » suivies des phases de décompression « commentaires » a perturbé le ravitaillement du système D qui n’a pas trouvé le temps de consommer son petit goûté.

C’est le lot des groupes avant-gardistes,  rompre  la routine n’est pas sans risques !
35 kms parcourus,  D+ 500 mètres (5 côtes), 15 kilomètres heure de moyenne.

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