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092 TMB 2015 - par
E JP
T.M.B DU 13 AU 21 AOUT 2015 -
Nous voici partis en mini bus tôt le matin en direction des Alpes. - Logement au Ref. Fagot aux Houches.
Jour 1 – Départ en bus pour Montroc le Planet pour rejoindre notre guide « Didier ». - Montée brumeuse sur la montagne de Posettes jusqu’au col de Balme ( 2200 m. ) dans la brume, frontière Franco-Suisse. Rayon de soleil, dans un alpage où nous déjeunons sur le toit d’une bergerie recouverte de lauzes… Arrivée sous les ponchos à Trient. Nous croissons une multitude d’Asiatiques tous aussi souriants les uns plus que les autres.
Jour 2 – Montée vers le col de la Forclaz ( 1527 m. ) et traversée des Alpages de Bovine par un sentier surplombant la vallée du Rhône, troupeaux de vaches Hernés ( vaches combattantes ), nuitée au refuge Arpette.
Jour 3 – Descente au village de Champex et transfert pour rejoindre le village de la Foully. Temps brumeux mais toujours un bon moral. Montée très sèche, vers la Dotse, sommet sur la crête hors T.M.B. surmonté d’une croix en bois et entouré d’edelweiss. Montée au grand col Ferret. Passage frontalier avec l’Italie, descente vers le val Ferret, sous les impressionnants Contre Forts de l’envers du Mont Blanc. Nuitée refuge Eléna. « Grolla offerte par Didier,( le café à la montagnarde ) ».
Jour 4 - Ciel tendance au beau temps, montée au refuge Bonatti ( 3 étoiles ) puis les hameaux de Séchéron et Armina, traversée en balcon au mont de la Saxe offrant des vues insolites sur le Monté Bianco Italien, l’aiguille du Trioller, les Grandes Jorasses . Descente à Courmayer, prise d’une collation bières et glaces à vitesse Grand V car le Navette n’attend pas, transfert au refuge Monté Bianco, face au glacier.
Jour 5 - Randonnée sur le Grand Balcon sud du Monté Bianco en passant par le col de Chécroui, le Mont Fortin et le col Chavannes dévoilant d’irréels profils himalayens. Vue plongeante sur la Langue Fourchue du Glacier du Miage et de son lac Glaciaire ; Montée au col de la Seigne, frontière Franco Italienne et descente sur le refuge les Mottets face aux Glaciers. Nuitée froide ( 6° ).
Jour 6 - Montée dans les alpages, traversée de torrents et cascades jusqu’au col des Fours ( 2741 m. ) sous des giboulées, point culminant du séjour. Descente vers NOTRE DAME de la GORGE en passant par le col du Bonhomme, déjeuner pris bien serrés comme des sardines dans une petite Cabane, puis nous poursuivons nôtre chemin sur l’ancienne voie romaine. ( Pont ) . Transfert à l’hôtel 2 étoiles Gélinotte aux Contamines, des draps dans le lit !!!!!!!! puis une Tartiflette pour le dîner.
Jour 7 - Montée avec du beau temps jusqu’au Glacier de Bionnassay vers les chalets de Miage et montée sèche du col de Tricot, passage d’une passerelle un peu tremblante au dessus d’un torrent tumultueux. Pause déjeuner au soleil, descente vers le Téléphérique du Prarion traversant les pistes de la Coupe du Monde de Ski et le Tramway du Mont Blanc qui va du Le Fayet 584 m au Nid D’aigle 2372 m.
Fin des 7 jours, 8501 m de dénivelé et 118,8 kilomètres. Après une nouvelle nuit reposante au refuge Fagot.
Jour 8 - Avant le départ pour Séméac, détour par Chamonix pour enfin voir le Mont Blanc sous le soleil !!!!!! -
Merci à notre guide « Didier « qui nous a enchanté durant ce périple, de par ses explications, ses connaissances, son savoir sur la vie dans cette Région des Alpes et du Mont Blanc en particulier. -
Les participants(es) à cette sortie : Régine A. - Thérèse L.- Pascale L. – Françoise G. – Michel G. – Michel D. – Francis S. Jacques M. et J.Pierre E.
E JP
093 Une aventure au Néouvielle - par
Huberdeau
Une aventure au Néouvielle
Il était une fois un groupe de vaillants montagnards, tous en pleine forme et prêts à en découdre avec leur meilleure amie : la montagne. Ils avaient choisi pour cela une magnifique contrée : le pic de Néouvielle. Ils formaient un groupe uni de six personnes mais mon histoire concerne principalement deux participants. D’abord une charmante dame que j’appellerai ‘’ Tête de linotte ‘’et un solide gaillard, disons ‘’Cœur vaillant’’ Pour mieux comprendre mon récit, il faut savoir qu’une linotte est un petit oiseau qui a comme défaut d’avoir ’’parfois’’ une petite cervelle et qui oublie ce qu’elle a fait dans la minute qui précédait. Donc, très tôt ce matin-là, ils partirent joyeux vers leur sommet du jour : le Néouvielle. Soleil merveilleux, un peu de fraicheur néanmoins qui ne permit pas de quitter les polaires dans l’immédiat. La digue du barrage franchie, ils attaquèrent la rude pente rocailleuse. Et, bien entendu, le soleil chauffant de plus en plus, ils s’arrêtèrent près d’un énorme rocher. Les pelures rejoignirent les sacs et les couches de crème plâtrèrent les visages en sueur. Dument frictionnés, désaltérés allégés, ils repartirent vers le haut. Rien de bien anormal à tout cela me direz-vous, si ce n’est que, sur le rocher, une toute petite chose, minuscule se mit à crier :’’ Eh les amis, ne me laissez pas seule, revenez me chercher, je n’ai guère d’argent mais je possède carte bleue, papiers officiels et même les clés de la voiture vous aurez besoin de moi, vous allez me regretter, j’en suis certaine ‘’ Mais personne ne prit garde à ses longs appels répétés. Elle regarda, malheureuse, passer les gens et nul n’osa la dérober. Ils marchèrent et marchèrent longtemps, le souffle court, n’ayant pour souci que celui d’attendre le beau sommet. Mais la montagne est exigeante et un nouveau repos fut le bienvenu. Chacun y alla d’un petit en-cas ou d’un coup de pipette, devisant et ne tarissant pas d’éloges sur la beauté des lieux jusqu’à ce que madame Tête de Linotte s’écria : «’’ ma sacoche, où est ma sacoche’’ .Un grand froid se posa sur le groupe et chacun chercha une explication plausible à cette absence. On alla même jusqu’à vérifier sur les photos prises précédemment si l’objet était bien à la ceinture de la dame. Le verdict fut sans appel, la sacoche pendait bien à la ceinture dès le départ. Et Tête de linotte de se souvenir de l’avoir laissée sur le rocher beaucoup plus bas. Le doute n’était plus permis. Horreur et damnation, que faire ? C’est alors que Cœur Vaillant intervint en proposant à sa tendre compagne de quitter les sacs et de redescendre le plus vite possible sur les lieux de l’oubli. Les autres membres du groupe comprirent vite que le Néouvielle ne serait plus pour aujourd’hui. Ils attendirent, longtemps, longtemps. Ils marchèrent encore un peu, mais sans conviction, tout en ne quittant des yeux les sacs laissés un peu plus bas. Ils partageaient la détresse de leur amie. Ils voulurent reprendre contact avec Cœur vaillant mais personne ne possédait son numéro. Alors ils lancèrent presque la France entière à la recherche du numéro. Ils appelèrent les amis, les connaissances présentes en ces périodes de vacances. Il y en eu même un Gros Ballot qui demanda à sa femme de chercher sur l’annuaire le numéro de Cœur Vaillant. Avec célérité, elle lui envoya prestement un numéro en 05 62. Mais que faire d’un numéro 05 avec un portable en pleine montagne. Pas futé Gros ballot. Un autre, Gros Malin, se rappela soudain qu’il avait en mémoire le dit numéro. D’appels en appels, la liaison fut établie avec Cœur Vaillant qui déclara que la petite chose était toute heureuse d’avoir retrouvé sa maitresse. Toutes les deux, plus bas, pleuraient de joie et de soulagement. Là-haut, les décisions furent vite prises à l’unanimité : ils redescendaient pour partager les victuailles ensemble et boire enfin avec joie le petit Ricard traditionnel, même si l’eau ne brilla pas par sa fraîcheur. Ils eurent beaucoup de difficultés à convaincre Tête de Linotte que ce fut quand même une magnifique journée bien remplie en plaisirs et en émotions. Une journée peut aussi être heureuse même si la conquête d’un sommet n’est pas au rendez-vous. PS seulement pour Tête de Linotte : le seigneur des montagnes m’a soufflé à l’oreille que tes regrets et tes remords n’avaient d’égal que le bonheur de tes amis lorsqu’ils apprirent l’heureuse conclusion de ce mini drame.
G H.
094 Pic des Aiguillous - par
Huberdeau
PIC DES AIGUILLOUS
Aiguillous ou Salettes, peu importe le nom. Aujourd’hui, un grand élan nous porte vers sa pointe lointaine qui se dessine dès le parking de la station de Piau Engaly. Désert ce parking en cette saison. Lui aussi prend ses vacances, seuls quelques camping- cars y sommeillent. Nous sommes sept participants à cette sortie : Françoise et Michel G., JP E., Michelle, Christian et le jeune Clément C. et G H. Un soleil radieux nous accueille et ce n’est pas quelques lambeaux de brumes s’accrochant aux flancs de la longue vallée qui troublent la pureté du paysage. Nous avons tous ou presque tous la ferme intention de parvenir au moins au Port de Campbeilh, ce qui ferait déjà un bon dénivelé. Une petite descente surveillée par une jeune marmotte et nous nous engageons dans la longue vallée menant au Port. Faisant de grands détours, le sentier nous hisse tout doucement jusqu’au grand pierrier. Merveilleusement bien tracé ce sentier car, s’il allonge le parcours, il réduit la pente, propriété intéressante pour qui a les jambes lourdes ou le souffle un peu court. Nous franchissons une passerelle déformée par les dernières avalanches et nous tournons résolument nos pas vers l’ouest, vers le Port. Les Aiguillous se rapprochent. C’est un sommet peu élégant, pierreux, en ruine de toute part, qui perd sa toison d’année en année, mais c’est notre pic aujourd’hui et il sera beau si nous l’atteignons. Le profil du sentier change, la pente se durcit, il est temps de rétrograder les vitesses. Chacun y va de son allure, calme ou rapide, avec ou sans arrêt. Derrière moi, j’entends le jeune Clément qui marche comme un grand, sans rouspétances, se racontant à haute voix et pour lui seul, ses histoires intimes. Surtout ne plus regarder sans cesse le point final, ne plus lever la tête car nous avons alors l’impression que la distance qui nous sépare du col ne bouge pas, pire s’allonge. Mais ce n’est qu’une impression, nous finissons par le vaincre ce grand port, large et débonnaire. Du monde déjà a pris place sur ses pentes ensoleillées mais fraîches. Et voilà devant nous la difficulté finale : la longue face raide qu’il faut gravir si l’on veut caresser le gros cairn sommital. Tout le monde semble prêt à accomplir cet ultime effort sauf Clément. C’est déjà très beau d’être arrivé là pour un enfant de son âge. Alors Michelle, en parfaite mamy pleine d’attention pour son petit se dévoue et décide de rester là, malgré sa grande envie de poursuivre sa course. Un petit quelque chose me dit quand même que cette situation l’arrange aujourd’hui. Peut-être un petit manque d’huile dans les hanches ??? Elle va garder les sacs de ceux qui veulent s’alléger pour l’assaut final.
Le reste de la troupe repart, mais ce n’est plus la même inclinaison. Là, le nez devient plus proche de la terre. Le sentier très raide se faufile dans un décor minéral, fait de roches éclatées, de graviers pulvérulents. Les zigs-zags sont courts, très courts mais faciles, à condition de ne pas quitter le sentier !!!!! Quelques plantes minuscules, cachées derrière des cailloux réussissent à fleurir dans ce milieu hostile. Beaucoup de monde partage notre désir de grimper jusque là haut.
« Qu’il est bon le moment où apparaît plus haut
La pointe du sommet où cesseront nos maux. »
Jamais une telle pensée n’a été aussi vraie pour moi aujourd’hui. Enfin la cime, étroite, un peu aérienne, du monde, çà manque de sauvagerie. Un guide pro distille d’une voix forte à son groupe son baratin habituel : liste des sommets, anecdotes diverses, et même les points précis où la mort a frappé. Bravo. Mais quelle récompense, quel spectacle, quelle beauté offerte ! Tous les grands sommets apparaissent dans une atmosphère bleutée, irréelle. Inutile de les nommer, ils sont trop nombreux. Quelques photos, quelques bises ou poignées de main en récompense et commence la descente jusqu’au col, beaucoup plus facile et plus rapide que la montée. Regroupés, nous goutons tous au plaisir de boire l’apéro et de manger nos rations préfabriquées. Le repas est mauvais mais quelle salle à manger !! (Je me répète parait-il) La descente ne sera qu’une longue marche au soleil sans problèmes particuliers. Journée magnifique.
G H
095 Port Vieux - par
Cauchy
Port Vieux
Ce matin-là, le ciel reste tout paresseux
Et masque tous sommets à nos regards anxieux
Plus haut, iris et campanules en camaïeu
Eclairent des ruines brunâtres et quelques pieux
Qui se souviennent encore de ces temps glorieux
Ou les mines de galène animèrent ces lieux.
Plus haut encore une échancrure c'est le Port Vieux
Qui nous offre un autre spectacle prodigieux
Palette de couleurs, tableau merveilleux
Noire ampélite, grès lie de vin, calcaire laiteux
Superposés, enchevêtrés, dessins mystérieux
Prolongent avec bonheur le décor majestueux.
Ultime effort, le sommet du Pic de Port Vieux
Nous laisse fourbus, sans voix, mais offre à nos yeux
La grâce, d'une nature sereine sous les cieux.
Le Port de Barroude vaste désert caillouteux,
Accueille trois jeunes isards tranquilles et gracieux
Grain d'humanité dans cet univers rocheux.
En bas, les lacs d'azur sont des miroirs soyeux
Que les randonneurs ont investi très nombreux
Tandis que l'on dépasse les restes encore fumeux
Du refuge, jetons un regard comblé, heureux
Sur le chemin parcouru, les sommets silencieux
La muraille abrupte, la bouche de Port Vieux.
MCA juillet 2015
Renaissance - par
Evasion Marche
Renaissance
Le soleil joue avec la brume évanescente,
Ses clins d’œil nous invitent à la patience.
En ces quiètes heures matinales
La rosée fait un tapis de perles de cristal.
Quelques chevaux noirs paissent, tranquilles,
Tandis que les brebis forment une famille.
Nous engageons une course infinie
Avec l’arc en ciel qui, de nous, se joue et se rit.
Les plus impatients poursuivent l’ascension,
Les plus sages, près de la cabane, attendront.
Peu importe auxquels dame Nature
S’offrira la première sous le ciel d’azur.
Séparés de la vallée par la mer de nuages,
Nous appartenons aux montagnes sans âge.
Sous les auspices de notre Pic, du levant au ponant,
Le spectacle nous comble, infiniment.
Au pied des trois milles, glaciers et névés
Parsèment la chaîne depuis l’éternité.
Gavarnie déploie sa muraille magnifique,
Fendue par la brèche de Roland, mythique.
Le fier Vignemale présente sa Pique-Longue,
Son rival, le Balaïtous voisin,complète la ronde.
Au-delà des pics d’Arrens, au lointain,
Le Palas et ses frères poursuivent les sommets pyrénéens.
En s’élevant la ouate s’effiloche et disparaît,
Par l’astre aspirée et réchauffée.
Un peu plus bas, elle nous enveloppe à nouveau.
Nous quittons le spectacle, sans le cœur gros.
Nous les savons là, nos Pyrénées
Et nous y reviendrons sans tarder.
Tarbes le 24 juillet 2015
Bernard
Le Casque et la Plume (suite 24) juillet 2015 - par
Evasion VTT
Samedi 25 Juillet
Entre maïs et Adour
Les sorties club étant en sommeil en Juillet il y a quand même des objectifs à la rentrée, c'est pour cela que 5 signataires du raid des 100 km de Arengosse dans les Landes prévu le 13 Septembre se sont retrouvés au départ pour une longue sortie préparatoire.
Direction la plaine, et dès les coteaux d'Orleix franchis, nous optons pour le grand plateau que nous garderons pratiquement durant toute la randonnée. Par des petits chemins bien agréables, nous longeons les villages de Castera-lou,lescurry et Lacassagne en empruntant la route goudronnée nous atteignons Rabastens et ses grandes plaines à maïs bordées par l'Estéous.
Nous pénétrons dans Maubourguet par ses portes Est et nous nous engageons pour rentrer, sur Les sentiers de l'Adour qui comme le nom ne l'indique pas prend un malin plaisir à s'éloigner des berges de notre rivière emblématique. Ce n'est qu'à partir de Bazilhac que ce satané sentier nous permettra de côtoyer les berges de l'Adour jusqu'à Tarbes où le GPS nous indique 79 km en 4h 7mn, une bonne préparation qui nous laisse penser que l'objectif est possible.
SM
Dimanche 19 Juillet
Les 3 cols
Ils faisaient triste mine, les cinq vététistes présents au départ par ce dimanche pluvieux, nous devions nous rendre en voiture sur le site de Payolle. Le programme du jour était annoncé coriace et ce temps humide guère encourageant n'était pas fait pour déclencher l'euphorie. La décision prise de pousser jusqu’au lieu de départ s’avéra la bonne, puisque le soleil nous accompagna à partir de Bagnères.
Histoire de chauffer les muscles nous faisons une petite boucle sur le plateau de Payolle et attaquons le col de Beyrède par le Houillassat dont l'accès se trouve légèrement en contrebas du départ du Sarrat de Gaye. La montée est difficile et longue mais quel point de vue en débouchant sur le col !
Le choix est pris de rejoindre la route du col d'Aspin par le goudron, du moins ce qu'il en reste, les 2 km restant pour atteindre le sommet du passage mythique seront effectués à vive allure parmi les nombreux cyclistes présents.
La descente s'engage par le chemin de la cabane, nous virons brusquement à gauche pour attaquer une verticale ( à pied ) qui nous emmènera après la traversée d'un marécage au départ d'une terrible rampe qui nous verra déboucher aux cabanes de la Hosse. Le col de la Hourquette d'Ancizan est en vue, nous n'hésitons pas longtemps pour le gravir, de là nos regards s'orientent vers le pic de l'Arbizon, mais il ne faut pas exagérer, le sommet est dans le brouillard, et il est temps de redescendre...
Arrivés sur le plateau de Payolle, nous nous permettons de faire une dernière boucle par le Hourquet de Bern.
Alors que l'on déguste en terrasse une boisson revitalisante nous pouvons faire le bilan de cette matinée ultra sportive :
D'après le GPS 36 km parcourus en 2 h 55 mn, 1177 mètres de dénivelé positif.
SM
Dimanche 12 Juillet
Couraduque
Pour cette sortie programmée entre le col de Couraduque et le col du Soulor, nous étions sept participants.
Sur le lieu de départ, à la sortie des voitures, beaucoup de brouillard, un moment d'hésitation pour le choix de la tenue et après un café bien chaud nous partons plein d'entrain, les premières montées nous contraignent très vite à déposer nos K way.
L'arrivée au col de Bazès se fait par surprise dans la purée de poix. La descente nous offre pour seul panorama le garde boue du copain qui se trouve devant nous. En suivant les crottes de biques nous atteignons la cabane de " Cantau " où une halte est proposée, après quelques barres énergétiques nous arrivons sur les berges du lac de Soum partiellement asséché. Encore une rude grimpette et surplombant la route venant de Férrière nous arrivons au col du Soulor où la brume épaisse nous fait tergiverser pour dénicher la magnifique piste qui doit nous ramener à travers les sapins à la cabane de Cantau. Une éclaircie de deux à trois minutes nous permet d'admirer les majestueuses arrêtes du Grand Gabizos. Au moment de repartir une bande de "gamins" nous passent devant, nous les suivons sagement dans la descente et dès que la piste remonte nous plaçons sournoisement une petite accélération qui nous projette en tête au sommet du col de Bazès, par les rides qui nous séparent nous avons au minimum le double de leur âge, les vieux ne sont pas mécontents. A tâtons nous retrouvons nos voitures et un casse-croûte bien venu.
SM
Dimanche 5 Juillet
Un tour sur le green
Pour ceux qui n'étaient pas arrivés jusqu'au golf de Bagnères il y a quinze jours, nous refaisons une tentative aujourd'hui.
Le temps est idéal, une brume rafraîchissante nous encourage à hausser le tempo et c'est à bonne allure que les cinq vététistes prennent la direction de Barbazan et Allier puis côte de la Serre, Bernac-debat, Vieille-Adour. Les premières gouttes... de sueur ne nous surprennent pas dès les premières rampes de la rue du Bousquet, ces gouttes n’auront pas le temps de sécher que nous sommes déjà dans la partie la plus exigeante, le passage du moto cross à Montgaillard, cette longue montée en deux rampes successives ne posera pas de réels problèmes et nous arrivons déjà en vue des greens bien taillés luisants de rosée et partiellement entre-coupés par les tâches sablonneuses des bunkers, sans nous arrêter nous filons à toute pédale sur le sentier qui ressemble d'abord à un véritable fairway (zone herbeuse sur les terrains de golf ) mais finit par un passage caillouteux et glissant que nous franchissons à allure réduite pour déboucher sur le CD 8 à l'entrée d'Ordizan. C'est à ce moment- là que le grand Michel Prudence se poste en tête du peloton et tel un Cancéllara des grands jours nous impose une cadence infernale par les petits chemins de cette plaine interminable, nous osons quelques relais bien sentis mais aujourd’hui, la locomotive était inarrêtable.
SM
Le Casque et la Plume (suite 23) juin 2015 - par
Evasion VTT
Samedi 6 Juin
A l'ombre du Cagire
Voici le week end réservé comme tous les ans à la section VTT, nous partons pour Aspet, petit village du Comminges dans le 31.
A l'entrée de la bourgade nous frémissons en voyant le nom du centre qui nous accueille, "Le bois perché", il y a des termes que le cycliste redoute. Le centre ne manque pas d'allure, les chambres donnent toutes sur le Cagire, emblématique sommet de la région qui avoisine les 2000 mètres, aujourd'hui il est enveloppé dans son écharpe de brume qui descend jusque dans la vallée.
Le départ est donné pour neuf habitués, immédiatement nous nous enfonçons par d'étroits chemins parmi les pâturages et les collines arrondies de la région. Nous traversons ou nous contournons les petits bourgs : Soueich, Ganties, Girosp, Payssous ect...
Le Cagire est toujours invisible, mais nous sommes préoccupés pour le moment par le cas Michel P. qui vient de percer sa roue avant pourtant équipée d'un système breveté anti crevaison. La morale m’interdit ici de relater toutes les insinuations qui ont étés balancées surtout par la gent féminine pendant la réparation laborieuse, je résumerai simplement en constatant qu'à moins d'un bon coup de lime, il est impossible de faire entrer un gros machin dans un petit trou.
Il est midi passé, nous suivons un chemin chaotique qui en longeant la rivière le Ger doit immanquablement nous ramener à notre point de départ, soudain un câble tendu en travers du passage avec une multitude de panneaux significatifs : propriété privée, accès interdit, danger nous oblige à réflexion. Après un rapide tour d'horizon, affamés, nous forçons le passage et sans encombre nous arrivons un peu fatigués au pied de la montée du bois perché qu'il faut franchir pour mériter un sympathique apéro organisé par nos fidèles et indispensables Josette(s),Evelyne,Jacky, et Yvette difficilement "manadgées" par Pierre et Bernard.
Le repas qui suit permet à nos cantinières de prouver leurs talents en nous proposant des recettes inédites, il y avait même un petit gâteau au chocolat qui pouvait se déguster en entrée sous forme de boudin !!!
La sortie de l'après midi dite plus facile incite Bernard à emprunter le vélo de Michel Dupuy et à faire un tour avec nous.Le circuit était très agréable mais les cotations établies par les guides locaux certainement sous évaluées, notamment sur une descente difficile où Bernard testera l'efficacité de son casque, plus de peur que de mal, retour par le bois "haut" perché.
Après la douche réparatrice et au moment de l'apéro du soir le Cagire nous fait enfin un clin d'oeil entre deux nuages.
La restauration est de bonne qualité et abondante.
Dimanche 7 Juin
Tiques tac
Ce matin il n'y a pas de retardataire, personne ne manque à l'appel et nous partons vers Izaut de l'Hôtel où après avoir franchi deux impressionnantes côtes nous nous présentons au pied du col des Ares. Chacun montera à sa guise et arrivera au sommet avec élégance, c'était l'école des arts...
Après avoir dégusté un bon café offert par un participant, nous subissons une attaque de tiques, la victime sera Monique, sans plus tarder nous déguerpissons par une belle traversée boisée à droite du col et une succession de descentes nous ramène au pied du bois " très haut" perché cette fois, qui aura raison de nos dernières forces.
Le pique nique très copieux fournit par le centre clôture de façon conviviale ce magnifique week-end.
La contre attaque des tiques ne se fait pas attendre, cette fois c'est Michel Dupuy qui est touché, le problème de Lyme se représente (voir plus haut )
Grossièrement dépoussiérés et partiellement détiquetés nous reprenons la route du retour non sans avoir jeté un dernier regard nostalgique vers le fantôme du Cagire toujours invisible.
Pour être plus sérieux, au nom de tous, félicitations aux bénévoles qui sont partis plusieurs fois sur le cite pour dénicher les circuits et réserver le séjour, à la précieuse logistique qui à peine rentrée de quatre jours de marche dans les calanques a répondu présent pour que tout se passe bien.
SM
Dimanche 14 Juin
Décrassage
Après la journée club d'hier à Loudenvielle, où étaient prévues deux belles difficultés, quatre têtus étaient là ce matin pour une sortie de récupération. Le lac de l'Arret Darré est choisi à l'unanimité (moins trois...)
Pour atteindre le plus rapidement possible le site, nous grimpons à Piétat par la petite route parallèle à la nationale, nous traversons Angos, et après avoir recoupé la grande route, nous atteignons le bas de Calaventé et prenons la direction de la chapelle des "amoureux" à Lespouey, très rapidement nous sommes sur le gué, passage sous le viaduc SNCF ancestral et nous voici déjà au bout de trente minutes en présence des pontons de bois quelque peu vermoulus et glissants qui marquent l'entrée du plan d'eau. Pendant que les poules d'eau font des ronds, nous contemplons cette belle nature à peine éveillée et si paisible.
Guidés par Michel avec beaucoup de "prudence" nous découvrons un beau chemin qui nous ramène tranquillement vers Lansac où après discussion, à l'unanimité (moins quatre...) nous rentrons par le bois du Rébisclou gorgé d'eau. Nous voilà décrassés et bien crottés.
SM
Dimanche 21 Juin
La fête des pépères
En ce jour de fête de la musique et des pères, nous sommes sept à jouer une partition qui devait être cool...
Nous prenons la direction de Barbazan et ensuite les hauteurs d'Allier par la côte de la Serre que nous suivrons sans discontinuer jusqu’au dessus de Bernac-Dessus, pour atteindre ce village nous empruntons une descente très rapide dans laquelle j'ai bien failli perdre mon stylo.
Nous atteignons Vielle-Adour : à la sortie du village en direction de Hitte, nous tournons à droite et prenons la rue du Bousquet, cette longue et rude ascension nous verra déboucher sur la route dite de La Serre et c'est là que nous prenons la décision de durcir la sortie. Cap au sud, direction le golf de Bagnères, une grosse difficulté se présente au niveau du circuit moto cross de Montgaillard, seule la chance et la pugnacité permettrons à quelques rares de passer ce mur sans poser le pied à terre. Nous atteignons le hameau des Artigaux, au dessus d'Ordizan, c'est là que les deux cousins Michel (c’était leur fête aussi) font la "paire" et optent pour le plan B afin d'assurer leurs obligations : ils avaient promis de rentrer avant midi.
La grosse plaque enclenchée ils filent vers la maison.
Après une ou deux difficultés de plus nous sommes en vue des trous quinze et quatorze cernés par une pelouse bien rase, c'est de là que nous emprunterons la belle descente qui nous ramène vers Ordizan, en suivant les rives du canal de l'Alaric nous traversons le beau village d'Antist. En arrivant à la gare de Montgaillard, faute de train, nous empruntons le chemin longeant la voie ferrée pour boucler cette belle sortie.
SM
Dimanche 28 Juin
L'Escargorando,
Pour la 5 ème année consécutive le comité des fêtes de Séméac organisait sa rando VTT et marche.
En ce qui concerne le vélo, nous étions trois à nous lancer dans l'aventure dans un peloton de 150 participants.
Très vite nous constatons que le rythme est tout à fait différent de nos paisibles escapades dominicales, nous doublons surtout ceux qui ont des problèmes mécaniques... Dès les premières côtes certains moteurs sont en surchauffe, il faut ouvrir le capot et adopter une vitesse plus économique, se qui nous permettra de bien finir et en bonne compagnie. Il faut noter la bonne organisation, les nombreux points de ravitaillement et la sécurité tout au long du parcours, à renouveler.
SM
marcheSarrede - par
EvasionMarche
Grands sites, contes et songes
Ce sont les premiers jours de l’été et Baptistou, le berger de Campan, a pris le chemin des estives avec son troupeau de Gasconnes – vous savez ces belles vaches à la robe claire et aux yeux naturellement …maquillés -. Ce jour-là, il a amené avec lui une vingtaine de gens de la ville, de Tarbes et de ses environs, qui voulaient accompagner la transhumance. Elle est revenue à la mode et les urbains se transforment en ruraux. Oh, il y en a de tous. Ceux qui font ça parce que ça fait bien et qu’ils pourront le raconter avec dans la voix une certaine condescendance. Et puis les autres, les amoureux de la nature et…des hommes, les sincères, les authentiques, ceux qui aiment l’authenticité, même s’ils ne parlent pas tous le gascon ou le baragouine quelque peu. Ce sont ceux-là qui accompagnent Baptistou et Alain. Alain Isla, un petit type, pas trop sec (il doit aimer la garbure), leste, aux yeux vifs derrière ses lunettes, qui en a sous le béret et dans la poitrine…à gauche, là où ça fait «boum-boum». Alain, il va nous raconter, pardon, nous conter, l’histoire de cette vallée de Campan – « la plus belle du monde », selon lui – de ses femmes et de ses hommes, de ces êtres, mi-humains mi-bêtes, qui ont existé puisqu’ils ont disparu ! L’idée de cette randonnée avec Baptistou et Alain a germé dans les têtes de Pierrou et de son frère Miquelou, amis d’Alain, passionnés de la Bigorre, de ses montagnes, de ses chemins, de son histoire et de son terroir (je me souviens avoir échangé quelques recettes de haricots tarbais avec Miquelou quand nous étions…gabelous !).
Laissons-nous guider par la voix et la musique d’Alain, nos regards captivés par les forêts de sapins, les sommets, les abrupts, les couloirs, les «serres», les «courtaous» (1), les prairies. Une palette de verts, sous un ciel bleu…pyrénéen, sous un soleil qui d’abord vous réchauffe, puis… vous chauffe. Comme envoûtés, on ne sait plus distinguer conte et réalité. C’est le songe d’une journée à Sarrède.
Depuis les hauts de Sarrède, Baptistou, aperçoit son ami Guilhem mener ses brebis là-bas dans les courtaous du vallon d’Arize, sous la protection du Pic – ah, il faut que je précise : le Pic du Midi de Bigorre, car pour nous il n’y en a qu’un seul, le nôtre et c’est le plus beau du monde, n’est-ce-pas Alain ! Tu piges ? -. On aperçoit, au lointain les cabines du téléphérique qui montent depuis la gare de la Mongie vers le vaisseau des étoiles. Ce Pic si proche qui sera dans l’après-midi ouaté par un nuage inoffensif.
Guilhem et Baptistou ont quitté leurs maisons et leurs belles à l’aube. C’était pleine lune, quand la nature dort encore, bercée par une sereine quiétude. Ils sont montés à la fraîcheur du petit matin des vallées de Gripp et de Campan. Guilhem semblait entendre le murmure de l’Adour, là où il avait rencontré Stella – son étoile, sa vie – dont il était éperdument amoureux et qu’il ne reverrait pas avant la Saint Martin. Ils ont d’abord emprunté la route, celle qui mène à Sainte Marie. Dans la dernière et raide montée qui y conduit ils sont passés devant la forge où Eugene Christophe, le courageux coureur cycliste, répara la fourche de son vélo qu’il avait cassée en descendant le Tourmalet dans la fameuse étape Luchon – Bayonne du Tour de France 1913 (poursuivi par la poisse, il n’en gagna aucun !). Ils se sont séparés. Baptistou et son troupeau, accompagnés des gens de la ville » est monté par le Sarrat de Gaye. Ils ont laissé un large chemin pour emprunter un sentier qui part depuis trois granges foraines (2), où la tôle bac-acier a remplacé le chaume mais où sont maintenus les « penau », ces lauzes posées aux extrémités du toit. Non, ce ne sont pas des marches pour monter au faîte. Inclinées vers l’extérieur, elles avaient pour fonction de chasser l’eau de pluie et d’éviter ainsi le pourrissement prématuré du chaume – pas cons, nos anciens ! -. Guilhem, lui, a poursuivi par des chemins jusqu’à Artigue, puis par des sentiers jusqu’en dessous le col d’Aouet.
Baptistou est installé dans sa cabane de berger, à Sarrède. C’est Alain qui, avec quelques-uns de ses élèves, l’a aidé à la remettre sur pieds. Ils l’ont faite comme autrefois : couverte d’épaisses lauzes, elle abrite une toute petit pièce où l’on peut dormir sur un bat-flanc (la fougère a-t-elle été remplacée par un matelas en mousse ?), se faire à manger et se chauffer. Là, point d’âtre et de cheminée. Un simple et petit foyer de pierre à l’angle, un trou dans le mur pour faire sortir la fumée (un « tiro-hum »).Depuis la cabane on embrasse, plus qu’on domine, ces vallées de Gripp et de Campan où l’on distingue les prés, les champs qui côtoient les maisons couvertes, pour la plupart d’ardoises.
Mais la montée depuis le sarrat de Gaye, certes courte (à peine une petite heure) a creusé les estomacs. La beauté de ce site, modeste par ses 1400 mètres d’altitude mais grandiose par son emplacement, la parole captivante et les musiques enjouées d’Alain n’ont pas apaisé notre faim ! Ouvrons nos sacs et entamons le pique-nique. Commençons tradition, par…l’apéro. Patou – pas le chien, insolent !, mais Patrick – a amené cet élixir venu du Midi qui, avec de la merveilleuse eau de source de nos montagnes vous désaltère en même temps qu’il vous tourne un peu la tête, surtout s’il est suivi par un bon rosé bien frais ! Il fallait ça pour arroser l’excellent gâteau au chocolat – non ce n’est pas du boudin ! – élaboré par notre hippocrate, Marie-Cécile.
Certains et certaines auraient bien fait une petite sieste. Je lis dans ta tête : qu’imagines-tu ! Chacun et chacune sous son sapin. Mais non, il faut repartir. Alain et sa compagne Cathy conduisent les plus curieux vers les hautes estives. Oh, la pente est…raisonnable, le sentier bien tracé, trop tracé parfois par les sabots des vaches qui se sont ingéniées à le transformer en mini montagnes russes. Au bout de demi-heure nous atteignons une sorte de belvédère (et oui, il n’y en a pas que dans les calanques !). Le Pic veille toujours sur les vallées et la plaine, en face, de l’autre côté de la vallée on aperçoit le « Bassia de Hèches » et son antenne (pour les bons yeux), en poursuivant sur la droite, le col d’Aspin ouvre sur la vallée d’Arreau et ses sommets, à nos pieds Payolle s’offre aux promeneurs et aux visiteurs («visiteurs», c’est quand même plus élégant et moins connoté que «touristes»).
Baptistou va rester là-haut, chez lui, dans sa montagne, avec ses bêtes. Nous redescendons, d’aucuns diront à tort vers la civilisation. Je dirai vers l’urbain. Car là-haut c’est peut-être la source de la civilisation. Je ne sais pas, vous, mais moi j’ai besoin d’aller me ressourcer, de prendre du recul, la mesure de ce que nous sommes, de notre équilibre intérieur, de notre rapport à la nature, à l’autre – je suis l’autre -. J’en ai besoin pour comprendre et pour me comprendre. De retour, j’apprends les horribles attentats chez nous, en France et en Tunisie. Plus que jamais, le monde a besoin de sagesse.
Adischatz.
Bernatou
26 juin 2015
le Casque et la Plume (suite 22) mai 2015 - par
Evasion VTT
Dimanche 31 Mai
Beth ceu de Pau
En ce jour de fête des mères, nous partons pour Poey de Lescar où une randonnée cyclo-vtt est organisée en l'honneur d'un membre de ce club trop tôt disparu. Les cinq représentants de Séméac Evasion sont très bien accueillis par un café offert dès l'inscription."Coach" le responsable local du vtt nous rassure en donnant bonne impression dans son tablier de cuisinier.
C'est le départ sous un soleil radieux, deux circuits sont proposés, environ 150 cyclistes se faufilent dans la campagne environnante pour notre part nous optons pour 600 mètres de dénivelé répartis sur 35 km. On profite bien du paysage et des descentes. Le retour face aux Pyrénées nous permet d'admirer de temps en temps les pointes majestueuses du pic du midi d'Ossau jouant avec les brumes d'altitude. Au moment de l'apéro offert par la municipalité, un sixième adhérant de notre club se présente de retour du col de Marie Blanque, c'est Rémi le baroudeur solitaire très contant de sa sortie. La suite nous permettra de vérifier que les tenues de cuisinier n'étaient pas là uniquement pour le folklore.
SM
Dimanche 24 Mai
Leaders
Les six qui se présentent ce matin ont d'abord une pensée pour nos compagnons actuellement empêchés pour raison de santé où accident, une bise à Florence, Françoise, et Pierre. Sans coach officiel, je prends la tête du groupe en direction d'Aureilhan et d'Orleix, je dois avouer que la veille au soir, j’avais pris contact avec Pierre, notre leader historique, qui m'avait donné le conseil suivant, "après le cimetière d'Orleix, tu prends à droite en direction de Sabalos, en haut de la côte à gauche sur la crête du bois d'Artigalies, c'est « très joli » … comme d'habitude nous avons suivi les bons conseils de Pierre mais que c'était gaillard !
Après la traversée de la route Tarbes-Rabastens, nous quittons momentanément le chemin caillouteux qui file droit sur Sarniguet par la Téoulère, un petit sentier qui se faufile dans le bois. Les sentiers de l'Adour nous voient arriver à Aurensan où Michel P. bien inspiré, nous ramène à Orleix par des petits chemins, connus de lui seul. C'est à ce moment là que Michel D. prend les commandes pour ramener tout le monde au bercail après un périple avoisinant les quarante kilomètres où les leaders occasionnels et changeants ont bien rempli leur rôle (un petit bémol tout de même pour celui ou celle qui a failli nous faire entrer dans le cimetière d'Orleix en criant "suivez moi")
SM
Dimanche 17 Mai
Le tournis,
Aujourd'hui, le parcours est improvisé : nous partons vers nos belles Pyrénées.
A partir d'Odos nous commençons à virevolter autour des villages puis des quartiers, nous faisons des tours, puis des demis tours
pour revenir enfin sur nos pas tout en enchaînant une circonvolution. Sans doute grisée l'une de nos adhérente d'ordinaire bien sage à l'arrière, nous invite à la suivre dans un contournement inutile vers Bastoura...
Une buse qui faisait elle aussi des ronds dans le ciel avec ses congénères se pose tout près de nous sur un fil et nous contemple
incrédule, elle ne pouvait savoir que ses mouvements en spirale étaient destinés à prendre assez d'élan pour nous propulser vers les sommets de Visker. Encouragés par cette réussite, nous attaquons les Puyolles et à partir du carrefour de l'arbre nous atteignons Montgaillard par le chemin des Cassoulets. Le long retour dans la plaine verra quatre de nos compagnons tracer un long trait droit et fulgurant jusqu’à Séméac, histoire de se remettre la tête à l'endroit .
SM
Dimanche 10 Mai
C'était moins une
La journée s'annonçait bien, la température idéale pour notre sport mais dès le premier kilomètre, l'une des participantes les plus assidues est contrainte d'abandonner suite à une panne sérieuse de pédalier, sans doute les conséquences d'un hiver très boueux
à moins que le préposé à l'entretien n'ait été lui même défaillant...
C'est donc avec une coéquipière de moins que nous partons dessiner des colonnes de poussière dans des itinéraires bien connus.
Par hasard nous rencontrons les concurrents du trail de Sarrouilles, certains nous suivent aveuglément et perdent de précieuses minutes à retrouver leur chemin. Notre escapade nous emmène par les coteaux d'Aureilhan, Sarrouilles, Lansac et Barbazan,c'est là que par erreur nous nous trouvons devant " la muraille de chine "que l'on s'était bien promis de ne plus franchir, ni dans un sens , ni dans l'autre : nous l'avons franchie, dégoûtés pour toujours par ce passage. En résumé une bien belle sortie entachée seulement par le forfait de notre coéquipière.
SM
Dimanche 3 Mai
Sol y sombre
La température était douce, les participants décidés, nous nous dirigeons sans plus tarder vers Piétat, où Michel Mombet nous propose un chemin rarement utilisé qui coupe la route nationale et rejoint la sortie de Mascaras coté Lespouey d'où l'on peut atteindre rapidement et sans effort la chapelle dite des amoureux dans les bas quartiers de Lespouey.
Maintenant il faut traverser la rivière Arret Darré par un gué, l'eau n'était pas froide, tout le monde sans exception à mis un pied dedans et par hasard le pied gauche, ce qui fera dire à un plaisantin "la gauche prend l'eau".
La première difficulté est là devant nous, une cote assassine qui ne laisse aucun répit et nous dépose essoufflés devant une scène à la Pagnol: il y a là devant l'école communale, le conseil municipal endimanché avec l'instituteur, sans doute envisagent-ils des travaux pour la rentrée de septembre nous apportons notre grain de sel au débat mais bien vite la récréation est terminée et après une folle descente c'est l’ascension vers les hauts plateaux.Jusque là nos vélos étaient restés intacts,chromes luisants dérailleurs chantants, il n'allait plus en être de même après la dégringolade vers le moulin de l'Arrét Darré par un boyau extrêmement humide. Chromes pâlissants et dérailleurs couinants, nous nous hissons crottés sur les dernières difficultés où la chaîne de Michel Dupuy rend l’âme, ce qui l'obligera à finir le parcours complètement déchaîné.
SM
096 Pic de Pichebrou - par
Huberdeau
CAP DE LAUBERE ET PICHEBROU
7H tintent au clocher de Séméac et nous sommes six au parking du stade de rugby. 7H02, nous partons vers le petit bourg d’Ens dans la vallée d’Aure où nous arrivons très vite. La pente est rude jusqu’à la petite place du village mais seules les voitures transpirent et les ventilateurs tournent encore lorsque nous partons, sac au dos vers notre sommet d’aujourd’hui. Mais, peu de temps après, ce sont nos carcasses qui chauffent et nous perdons beaucoup d’eau. Notre avantage par rapport aux autos, c’est que nous pouvons ôter des éléments de carrosserie pour améliorer le refroidissement, ce qui arrive très vite. Le brouillard nous baigne, léger et furtif. Le lac de Coume est vite là, au milieu d’un beau troupeau de vaches blanches dignes d’un arrêt photos. Mais où est le lac ? C’est plutôt un marécage qu’une pièce d’eau. Le pauvre, il se meurt comme beaucoup de lac de moyenne montagne : il s’envase et disparait peu à peu.
Lentement, le sentier nous propulse à un point caractéristique sur une crête, d’où l’on découvre un joli point de vue mais aussi la longue marche qui nous attend pour atteindre le col. Le brouillard a laissé place à un magnifique soleil assez chaud. Si certains caracolent devant, d’autres souffrent derrière. Le gruppetto s’est formé et vaillamment, lui aussi, atteint le col vu depuis longtemps. Trois heures passées pour un temps de deux heures trente annoncé, ce n’est pas mal !! Déjà, un joli panorama récompense nos efforts. Enorme l’Arbizon, magnifique la vallée de Saint Lary et que dire de tous ces beaux sommets bien enneigés qui nous cernent, tellement beaux qu’ils subissent un nombre incalculable de pixels.
A gauche, le Cap de Laubère, à droite, la crête du Pichebrou. Nous assurons d’abord la réussite du jour en grimpant au Cap de Laubère en quelques minutes, puis en revenant très vite au col. Nous restons sur notre faim. Il nous en faut davantage, nous décidons de partir vers la rébarbative crête du Pichebrou. La musique change, ce n’est plus de la promenade pépère. La partition, sans être difficile, se durcit. Si la première bosse se passe sans gros problèmes, la seconde semble moins évidente, mais nous y arrivons néanmoins. Hélas, ce n’est pas le vrai sommet. Le cairn terminal se dresse plus loin, avec un col à descendre, puis une remontée par une arête assez hérissée de pointes. Hésitations, murmures dans les rangs. Bon sang ne saurait mentir, nous engageons la descente vers la dernière étape du jour. Descente facile mais raide sur de l’herbe sèche jusqu’au petit col. Nouveaux murmures dans les rangs, y va-t-on ? C’est parti. A la première difficulté, certains préfèrent redescendre dans l’herbe et attaquer sournoisement la montée par des banquettes herbeuses faciles peut-être mais plus délicates qu’un bon rocher bien franc si l’on tâte bien les prises avant de leur confier notre corps. Deux téméraires suivent la crête intégralement sans difficultés particulières. Cette courte arête donne un peu plus de piquant à la course.
Tous nous nous retrouvons au sommet du vrai Pichebrou, orné de son gros cairn, pour le traditionnel Ricard si désaltérant puis le non moins traditionnel casse-croûte de midi. La sieste ne s’éternise pas car nous prévoyons quelques difficultés éventuelles à la descente. Plusieurs itinéraires s’offrent à nous, tous plus ou moins délicats. Alors, l’ancien du groupe, le vieux, prétextant que l’on ne peut pas faire à six ce que l’on pourrait faire seul, décide de reprendre sagement le même itinéraire qu’à l’aller suffisamment délicat déjà. Nous prenons quand même un raccourci partant du col intermédiaire et retrouvant le sentier de montée. Avant la descente, nous croisons un troupeau de chèvres magnifiques qui, trouvant le sel de nos mains, ne veulent plus nous lâcher. La suite n’est qu’une longue marche tranquille jusqu’aux voitures qui ont quand même terminé leur refroidissement.
Voilà, ce fut une excellente balade, avec un peu de stress pour ceux qui n’ont pas l’habitude de tels terrains. Bravo à tous, l’équipe grandit. Un jour peut-être, l’arête des trois conseillers sera proposée au programme du vendredi, avant le Ricard.
G H
PARTICIPANTS : THERESE, MICHELLE, JACQUES, JEAN PIERRE, GUY, GERARD
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