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Le casuee et la plume (suite27) novembre - par VTT Evasion

Dimanche 8 Novembre

 

La grande évasion

 

" on dit que dans une cage,

on veut m'enfermer.

mais c'est une autre histoire,

que de m'y faire entrer."

C'est ce que répondait notre vieux Johnny à la fin des années 60 aux élucubrations d'Antoine qui voulait l'enfermer dans une cage à Médrano.

Tout prisonnier a le devoir de s'évader.

Ce matin de bonne heure j'ai quitté mon pyjama rayé et enfilé une tenue mieux adaptée pour m'enfuir avec 6 compagnons de galère.

Les vols de palombes s’échappent vers le sud, nous en faisons autant.

Dans les bois de Barbazan nous croisons des hommes armés avec des gilets orange, par chance ils ne s'intéressent pas à nous et nous poursuivons notre route. A l'approche de Bagnères nous devons éviter 18 trous qui sont autant de pièges, pour tromper nos éventuels poursuivants nous rebroussons chemin toujours à bonne allure en prenant des pistes inédites.

Dernière précaution, le long de la voie ferrée à Soues nous soulevons un gros nuage de poussière afin de décourager définitivement les chiens qui seraient encore sur nos traces.

Nos bracelets électroniques indiquent 45 Km parcourus, cette échappée ensoleillée par cet été indien qui se prolonge nous apporte autant de vitamines que le kilo d'oranges fourni par les généreuses visiteuses de prison.

 

                                                    SM

 

Dimanche 1° novembre

La Tour de Londres

 

9H, Danièle est tristounette ce matin : Serge n’est pas là.

  • Que lui arrive-t-il ?
  • Hier il était  à la finale de la coupe du monde de rugby.
  • Et alors ?
  • Toute la première mi-temps il a crié « allez les bleus »
  • Mais les bleus n’étaient pas sur le terrain !
  • Oui, mais il confond le jaune du maillot australien et le bleu des coqs !
  • Et alors ?
  • Un policier anglais le lui a fait remarquer et de colère Serge a répondu « aux chiottes la Reine ! »
  • Et alors ?
  • Eh bien, il a été enfermé dans la Tour de Londres et les conditions de détention sont terribles… God save the Queen tourne en boucle sans arrêt !

De bien mauvaises nouvelles, certes, mais nous décidons  de faire la sortie prévue au calendrier : sortie facile.

Nous partons au sud vers Barbazan et Allier par routes et petits chemins qui progressivement nous amènent sans forcer en  haut d’une belle et rapide descente, ce sera la seule de la matinée  car aujourd’hui c’est la plat pays… celui de la vallée de l’Adour : Vielle Adour, Montgaillard, Hiis,  Arcizac Adour, St Martin. Arrivés au pied du versant est d’Hibarette nous prenons le « chemin- autoroute » qui par Odos nous ramène  à Séméac. Sauf qu’aujourd’hui  le Mozart des circuits est parmi nous… et nous propose des variantes inconnues dans un mouchoir de poche : zig par ici, zag par là, franchissement de fossés, monotrace dans un petit bois, visite commentée de l’usine marée motrice du Bouscarou, chemin sur herbe tendre … Danièle est aux anges et goûte avec avidité ce final de virtuose !

Les kilomètres ne se comptent plus mais l’heure a tourné autant que nos 8 guibolles  et il est temps de rentrer les vélos au garage. Danièle se dépêche, elle va acheter des oranges.

mm

Publié le 09/11/2015 @ 23:25  Prévisualiser  Imprimer l'article

le casque et la plume (suite 26) - par VTT Evasion

 

Dimanche 25 octobre                              Haka et Yaka

Ce matin, Serge – notre chroniqueur titulaire – est absent. Il est à Londres afin d’assister à quelques rencontres de la coupe du monde de rugby. Hier il a vibré quand le Haka a résonné dans le stade de Twickenham. Chacun sa spécialité, dans le rugby français c’est dans le Yaka que nous excellons.

Au départ nos sommes trois rescapés de la traversée de la haute lande. Au menu du jour, il suffit de consulter le calendrier trimestriel mis en ligne sur le site de séméac evasion : « sortie difficile ».

Voici que Pierre A arrive ! le circuit prévu ( direction les côteaux Est de séméac   pour atteindre Mun par les crêtes au-dessus de Goudon) ne convient pas à sa mise en jambes  après quatre mois d’arrêt forcé. De plus c’est la rando de Sarrouilles et nous préférons nous diriger vers des chemins tranquilles, plats de préférence.

Le parcours du jour fut tout plat … entre les côtes et les descentes !!!

Ou aller ? Yaka suivre nos vélos … et ils nous  emmènent à vitesse pépère jusqu’au pied de la côte d’hibarette.  Pierre nous rassure sur son état : ses jambes sont bonnes et sa motivation intacte. Il nous propose d’emprunter la descente « des sapins », « pour changer ».

Quitte à changer, Yaka  changer !!! et nous laissons place à l’improvisation arrivés à Bénac. Plutôt que de resservir les plats nous empruntons un chemin inconnu afin de rejoindre Layrisse. Pour y arriver,  Yaka appuyer  sur les pédales. Après Orincles , c’est à nouveau plat et mis à part quelques ondulations au pied du lotissement Bellevue et celle du lotissement du Bouscarrou , Yaka laisser faire les vélos qui retournent  à l’écurie après un bol d’air apprécié de tous.

Au fait, au-delà de 45 dans la musette, comme les bleus, on ne compte plus et la coupe est pleine. Nous n’avons pas la force d’exécuter un haka, même séméacais !

Yaka aller se reposer  en attendant  17H ! et là nous serons argentins nous glisse pierre A désormais spécialiste du tango corse .

mm   

Publié le 31/10/2015 @ 19:00  Prévisualiser  Imprimer l'article

le casque et la plume (suite 25) - par VTT Evasion

Dimanche 11 Octobre

Douceurs automnales,

Nous sommes six ce matin, avec une idée bien précise en tête. En face de nous les belles Pyrénées, nous ne les quittons pas des yeux pendant que nous pédalons énergiquement dans la douceur vivifiante de ce matin d'automne. Dans le petit hameau de Bastoura une agréable odeur de raisins qui fermente nous rappelle de bons souvenirs d'enfance, une rasade de bourret nous aiderait bien à grimper jusqu’à Visker, nous atteignons les puyolles,au "carrefour de l'arbre" nous nous arrêtons pendant quelques minutes, nous voici récompensés de nos efforts : le panorama de nos chères montagnes s'offre à nous, dans une lumière tant recherchée par les peintres et les photographes, c'était le but de notre escapade, on n'est pas déçus.

Un sympathique vent de sud nous raccompagne jusqu'à Salles Adour, nous décidons de nous offrir un dernier tableau de cette campagne qui se dore lentement avant l'hiver en grimpant la longue côte de Barbazan pour arriver sur les crêtes de Piétat où là encore la vue est magnifique.

C'est en silence, de peur de déranger cette belle nature que nous filons, déplaçant à peine, sous nos roues les premières feuilles mortes.

 

                                                            SM

 

Publié le 31/10/2015 @ 18:37  Prévisualiser  Imprimer l'article

Evasion gersoise - par Evasion

Le bonheur est dans le pré, sur les coteaux et vallons, à vélo et à pieds

La migration de Séméac-Evasion précède chaque année celle des palombes. L’une et l’autre sont attendues et préparées par notre ami, Guy. Là s’arrête la comparaison. Pour le reste, les choses sont bien différentes. Pour l’accueil de Séméac-Evasion ce sont les petits-plats dans les grands concoctés par Anne-Marie et Guy avec le concours des « petites-mains » séméacaises, pour l’oiseau bleu c’est le fusil ! On comprend et on partage l’engouement des adeptes de la petite reine et de celles et ceux de la rando pédestre, mais on demeure perplexe devant l’obstination des volatiles à provoquer la cartouche !

Quoi qu’il en soit, le Gers reste, à l’image de l’Hexagone, une terre d’accueil. Pour preuve cette petite commune des coteaux, Lassérade, qui  a accueilli, au début du siècle précédent, de nombreux vendéens qui représentaient le quart de la population. Et quand c’est un gersois, pur foie gras et armagnac qui vous le dit en la personne de l’hédoniste Guy, vous pouvez le croire ! D’ailleurs, ce fut une bonne et paradoxale initiative qu’un châtelain, lui-même émigré de Nantes (patron des biscuiteries nantaises), « républicanise » ces descendants des chouans ! N’en doutons pas, notre vendéen de Président approuvera cet acte militant.

La 11ème migration en terre gersoise ne céda rien à la routine des déplacements annuels.

Parlons du cadre, pardon, du tableau.

 Plaisance-du Gers, plaisir de se retrouver dans cette bastide, composée de l’ancienne et de la nouvelle – merci aux « étudiants – érudits » du matin de faire partager leur connaissance aux huit mauvais élèves qui ont préféré le vélo buissonnier – quiétude et sérénité de se retrouver à l’heure imposée par les estomacs au bord du lac dont les prés alentour, parfaitement entretenus invitent à la détente.

La « pause-confort » du midi était indispensable à la demi-douzaine de forçats de la route qui s’élancèrent durant trois heures et demi à l’assaut des coteaux sur 86 kilomètres et pas moins de 1200 mètres de dénivelé positif. Chapeau messieurs – la seule Janie Longo du groupe ayant décliné l’offre peut-être pour éviter que le féminin ne l’emporte (exceptionnellement, bien entendu) sur le masculin – puisque vous avez réalisé une moyenne de 24,57 km/h ! A moins que cette performance ne soit due au passage à proximité de « toros » auquel vous avait entraîné – malicieusement ? – Miguelito l’aficionado !

N’en déduisez pas que les 27 marcheurs – parmi lesquels Janie et quelques cyclistes dilettantes du matin - se la sont coulé douce. Elles et eux aussi, ont transpiré en montant les côtes sous les dards d’un soleil de fin septembre qui n’avait rien d’automnal. Mais l’avantage du pas sur le coup de pédale, particulièrement en sous-bois, c’est de déceler ce qui se cache sous les feuillages … les champignons ! C’est ainsi que la rando dura trois heures trente et se solda par trois poches de cèpes.

Mais, revenons au tableau. La parfaite luminosité nous donna à voir au sud, de l’est à l’ouest la chaîne des Pyrénées et ses sommets mythiques, depuis les trois milles du Luchonnais jusqu’au Pic du Midi d’Ossau, deviné plus qu’aperçu  dans les lointains. Et, bien sûr, face à nous le patron de la chaîne (n’ayons pas peur des mots et assumons notre « bigourdanité »), le Pic du Midi (sans qualificatif, ça va de soi). Autour de nous les doux et paisibles coteaux et vallons gersois, portaient les vignobles du Saint-Mont, les terres céréalières, s’oxygénaient par les bois et les forêts, nous rappelaient que là vivent des hommes et des femmes dans les fermes et les villages aperçus au détour d’un regard. Et le tableau se poursuit jusqu’au coucher du soleil sur les domaines viticoles du madiranais, par cette vue superbe depuis Maumusson sur le Béarn, s’anime même lorsqu’au détour d’un virage, une masse impressionnante nous coupe la route sans se soucier de notre présence et hors passage piéton – pardon quadrupède -. C’est un énorme sanglier !

La nuit claire et étoilée tombe et clôt  cette journée de plaisir partagé, d’amitié et encore une fois de quiétude. Nous nous quittons dans le respect de la tradition et de notre culture après un excellent repas. Demain décrassage ! Prêts pour la 12ème migration ! Merci à Anne-Marie, Guy et  à tous les participants.

Bernard Bessou

Publié le 27/09/2015 @ 22:24  Prévisualiser  Imprimer l'article

Evasion VTT 20 septembre - par VTT Evasion

Dégrippage

 

Après la rude empoignade de la semaine dernière, tout le monde avait hâte de savoir où en étaient les jambes.

Pour cela un circuit "détente" est proposé. Eric qui veut être prêt pour le début de saison prévu début Octobre était aussi des nôtres. Nous partons vers la plaine en direction d'Odos, Juillan et Bénac où deux cyclistes se joignent à nous avant d'attaquer le petit col d'Adé, avant la cabane des chasseurs nous prenons à droite pour revenir sur Lanne et là le hasard nous fait découvrir un passage avec gué sur lequel on s'est promis de revenir en période hivernale avec tout le groupe.

Les jambes sont bonnes, le groupe avance bien, nous décidons de rentrer par la longue côte d'Hibarette, un alignement de chasseurs postés sur ce passage nous "protège" de l'intrusion des sangliers, c'est là que nos deux accompagnateurs lâchent prise pendant que nous finissons d'arriver sur les crêtes. Le retour se fera par Odos et Momères et le compteur indiquera 45 km pour une belle virée, il manquait juste 35 bornes pour faire un compte rond.

                                        SM

Publié le 21/09/2015 @ 22:57  Prévisualiser  Imprimer l'article

Pic des Aiguillous Bis - par Huberdeau

AIGUILLOUS

Aiguillous ou salettes, son nom, peu nous importe.

Arêtes délitées et murailles croulantes,

Il n’a rien d’un grand pic aux formes élégantes,

Mais vers lui, ce beau jour, un bel élan nous porte.

 

Au fil des méandres d’une sente rugueuse,

Nous partons conquérir notre olympe d’un jour,

Le sac lourd d’un espoir de triomphal retour,

Au soir d’une journée harassante et glorieuse.

 

Quelques lambeaux de brume, éphémères voiliers,

Montent de la vallée, glissent sur les alpages.

Silencieux et furtifs, embryons de nuages,

Ils voguent, lumineux, le vent pour timonier.

 

Sur l’alpe débonnaire ou l’éboulis croulant,

Sous la fraîcheur du vent ou l’ardeur du soleil,

Nous imprimons nos pas, le regard en éveil

Sur le caillou glissant ou le rocher branlant.

 

Sur la vague du temps, nous marchons sans efforts

Jusqu’au rude pierrier où des traces d’isards

Nous montent à ce grand col attirant nos regards.

Lentement, il grandit, du Campbieilh voici le port.

 

Les Aiguillous au nord, un terrain torturé

Fait d’arêtes disloquées, épaves miséreuses

De cimes où jadis, des pointes audacieuses

Egratignaient le ciel de leurs dents acérées.

 

Dans ce chaos pierreux, ignoré des troupeaux

Ce grand champ de ruines d’une pointe en lambeaux

Impuissante, domptée par le gel et les eaux,

Nous grimpons, souffle court, sans l’ombre d’un repos.

 

Un petit pas de plus, vient l’instant du bonheur.

Un fin voile bleuté flotte sur l’horizon,

Créant à l’infini cet irréel gazon

D’un jardin fabuleux où les monts seraient des fleurs.

 

Sur ce panorama, nos regards se promènent.

Vignemale, Posets, colosses éternels,

Palas et tant d’autres, nul ne manque à l’appel.

Ces instants de bonheur justifient bien nos peines.

G H

Publié le 16/09/2015 @ 21:47  Prévisualiser  Imprimer l'article

100 kms RAID VTT d'Arengosse - par VTT Evasion

Les 100 kilomètres d'Arengosse

Quand nous arrivons, samedi soir, à l'entrée du village de Morcenx le bourg, le clocher dépassant les pins nous indique l'emplacement de notre gîte, sur le parvis de l'église, Michel Mombet , Michel et Yvette Dupuy sont là pour nous accueillir.

La table est dressée avec les apéros, dans la cuisine le repas mijote calmement, un agréable moment de détente avec dans le groupe Michel Prudence et Nelly. A la fin de la soirée nous constatons l'efficacité de certains puisque déjà sont disposés pour le lendemain matin les bols avec les sachets de tisane et la banane en évidence...

Dimanche matin, tout le monde est prêt à l'heure, nous devons rejoindre le départ situé sur la petite commune d'Arengosse, première petite inquiétude, sur environ 150 participants à peine 1/3 s'engage sur le 100 km, c'est "pas-sable" comme participation.  Les concurrents sont jeunes et plutôt bien équipés. Le départ est donné, le temps d'admirer quelques belles maisons landaises et nous rentrons dans le vif du sujet en attaquant les premières monos traces qui vont se succéder sur les 50 km à venir : des montées et des descentes très brèves mais rudes, des virages serrés, du gymkhana entre les arbres, une multitude de ruisseaux à franchir sur des passerelles peu rassurantes, pour agrémenter  le tout les inévitables bac à sable sont là pour nous ralentir.

  Ho landes ! tu nous parlais de développement durable : désolé, il était impossible de garder longtemps le même développement sur un terrain aussi piègeux.

C'est à la fin de la première moitié du parcours, après le secteur de Tartas détaillé ci-dessus que la question de confiance est posée, allons-nous finir dans les temps ?mais notre petite troupe courageuse arrive à se motiver à la faveur d'un secteur plus roulant et surtout moins technique jusqu'à Rion des Landes.

Le trajet reste très sélectif, au kilomètre 75, dernier ravitaillement, les organisateurs avaient prévu le temps de passage des plus lents à 15 h 30, au-delà duquel les survivants seraient invités à prendre une déviation qui les ramènerait au plus vite sur la ligne d'arrivée,  nous sommes là avec une avance de 45 mn et sans hésiter nous poursuivons notre progression de galériens.

  Ho landes ! tu disais "emplois jeunes solidarité " jeunes nous le sommes encore dans nos têtes et nous nous sommes employés de toute notre volonté pour finir en restant solidaires puisque cinq nous étions au départ et cinq nous sommes arrivés au bout de nos peines.

Il nous reste encore quelques monos traces à franchir, et une belle ascension avant de passer le long d'un magnifique lac où se ravitaillent les canadairs en cas de besoin. La dernière épreuve, proche de l'arrivée, nous coupe définitivement les jambes : 2 km de sable et la ligne est franchie après plus de 8h  de vélo, à noter qu'il y avait 5 femmes au départ, 3 ont terminé dont Danielle notre coéquipière. Un grand coup de chapeau aux organisateurs avec un fléchage indiscutable et une réception bien sympathique.

  Ho landes ! "moi président" du club organisateur, j'aurai proposé  un programme plus léger mais c'était quand même Royal.

SM

Publié le 15/09/2015 @ 21:01  Prévisualiser  Imprimer l'article

092 TMB 2015 - par E JP

T.M.B DU 13 AU 21 AOUT 2015 -

Nous voici partis en mini bus tôt le matin en direction des Alpes. - Logement au Ref. Fagot aux Houches.

Jour 1 – Départ en bus pour Montroc le Planet pour rejoindre notre guide « Didier ». - Montée brumeuse sur la montagne de Posettes jusqu’au col de Balme ( 2200 m. ) dans la brume, frontière Franco-Suisse. Rayon de soleil, dans un alpage où nous déjeunons sur le toit d’une bergerie recouverte de lauzes… Arrivée sous les ponchos à Trient. Nous croissons une multitude d’Asiatiques tous aussi souriants les uns plus que les autres.

Jour 2 – Montée vers le col de la Forclaz ( 1527 m. ) et traversée des Alpages de Bovine par un sentier surplombant la vallée du Rhône, troupeaux de vaches Hernés ( vaches combattantes ), nuitée au refuge Arpette.

Jour 3 – Descente au village de Champex et transfert pour rejoindre le village de la Foully. Temps brumeux mais toujours un bon moral. Montée très sèche, vers la Dotse, sommet sur la crête hors T.M.B. surmonté d’une croix en bois et entouré d’edelweiss. Montée au grand col Ferret. Passage frontalier avec l’Italie, descente vers le val Ferret, sous les impressionnants Contre Forts de l’envers du Mont Blanc. Nuitée refuge Eléna. « Grolla offerte par Didier,( le café à la montagnarde ) ».

Jour 4 - Ciel tendance au beau temps, montée au refuge Bonatti ( 3 étoiles ) puis les hameaux de Séchéron et Armina, traversée en balcon au mont de la Saxe offrant des vues insolites sur le Monté Bianco Italien, l’aiguille du Trioller, les Grandes Jorasses . Descente à Courmayer, prise d’une collation bières et glaces à vitesse Grand V car le Navette n’attend pas, transfert au refuge Monté Bianco, face au glacier.

Jour 5 - Randonnée sur le Grand Balcon sud du Monté Bianco en passant par le col de Chécroui, le Mont Fortin et le col Chavannes dévoilant d’irréels profils himalayens. Vue plongeante sur la Langue Fourchue du Glacier du Miage et de son lac Glaciaire ; Montée au col de la Seigne, frontière Franco Italienne et descente sur le refuge les Mottets face aux Glaciers. Nuitée froide ( 6° ).

Jour 6 - Montée dans les alpages, traversée de torrents et cascades jusqu’au col des Fours ( 2741 m. ) sous des giboulées, point culminant du séjour. Descente vers NOTRE DAME de la GORGE en passant par le col du Bonhomme, déjeuner pris bien serrés comme des sardines dans une petite Cabane, puis nous poursuivons nôtre chemin sur l’ancienne voie romaine. ( Pont ) . Transfert à l’hôtel 2 étoiles Gélinotte aux Contamines, des draps dans le lit !!!!!!!! puis une Tartiflette pour le dîner.

Jour 7 - Montée avec du beau temps jusqu’au Glacier de Bionnassay vers les chalets de Miage et montée sèche du col de Tricot, passage d’une passerelle un peu tremblante au dessus d’un torrent tumultueux. Pause déjeuner au soleil, descente vers le Téléphérique du Prarion traversant les pistes de la Coupe du Monde de Ski et le Tramway du Mont Blanc qui va du Le Fayet 584 m au Nid D’aigle 2372 m.

Fin des 7 jours, 8501 m de dénivelé et 118,8 kilomètres. Après une nouvelle nuit reposante au refuge Fagot.

Jour 8 - Avant le départ pour Séméac, détour par Chamonix pour enfin voir le Mont Blanc sous le soleil !!!!!! -

Merci à notre guide « Didier « qui nous a enchanté durant ce périple, de par ses explications, ses connaissances, son savoir sur la vie dans cette Région des Alpes et du Mont Blanc en particulier. -

Les participants(es) à cette sortie : Régine A. - Thérèse L.- Pascale L. – Françoise G. – Michel G. – Michel D. – Francis S. Jacques M. et J.Pierre E.

E JP

Publié le 04/09/2015 @ 17:50  Prévisualiser  Imprimer l'article

093 Une aventure au Néouvielle - par Huberdeau

Une aventure au Néouvielle

Il était une fois un groupe de vaillants montagnards, tous en pleine forme et prêts à en découdre avec leur meilleure amie : la montagne. Ils avaient choisi pour cela une magnifique contrée : le pic de Néouvielle. Ils formaient un groupe uni de six personnes mais mon histoire concerne principalement deux participants. D’abord une charmante dame que j’appellerai ‘’ Tête de linotte ‘’et un solide gaillard, disons ‘’Cœur vaillant’’ Pour mieux comprendre mon récit, il faut savoir qu’une linotte est un petit oiseau qui a comme défaut d’avoir ’’parfois’’ une petite cervelle et qui oublie ce qu’elle a fait dans la minute qui précédait. Donc, très tôt ce matin-là, ils partirent joyeux vers leur sommet du jour : le Néouvielle. Soleil merveilleux, un peu de fraicheur néanmoins qui ne permit pas de quitter les polaires dans l’immédiat. La digue du barrage franchie, ils attaquèrent la rude pente rocailleuse. Et, bien entendu, le soleil chauffant de plus en plus, ils s’arrêtèrent près d’un énorme rocher. Les pelures rejoignirent les sacs et les couches de crème plâtrèrent les visages en sueur. Dument frictionnés, désaltérés allégés, ils repartirent vers le haut. Rien de bien anormal à tout cela me direz-vous, si ce n’est que, sur le rocher, une toute petite chose, minuscule se mit à crier :’’ Eh les amis, ne me laissez pas seule, revenez me chercher, je n’ai guère d’argent mais je possède carte bleue, papiers officiels et même les clés de la voiture vous aurez besoin de moi, vous allez me regretter, j’en suis certaine ‘’ Mais personne ne prit garde à ses longs appels répétés. Elle regarda, malheureuse, passer les gens et nul n’osa la dérober. Ils marchèrent et marchèrent longtemps, le souffle court, n’ayant pour souci que celui d’attendre le beau sommet. Mais la montagne est exigeante et un nouveau repos fut le bienvenu. Chacun y alla d’un petit en-cas ou d’un coup de pipette, devisant et ne tarissant pas d’éloges sur la beauté des lieux jusqu’à ce que madame Tête de Linotte s’écria : «’’ ma sacoche, où est ma sacoche’’ .Un grand froid se posa sur le groupe et chacun chercha une explication plausible à cette absence. On alla même jusqu’à vérifier sur les photos prises précédemment si l’objet était bien à la ceinture de la dame. Le verdict fut sans appel, la sacoche pendait bien à la ceinture dès le départ. Et Tête de linotte de se souvenir de l’avoir laissée sur le rocher beaucoup plus bas. Le doute n’était plus permis. Horreur et damnation, que faire ? C’est alors que Cœur Vaillant intervint en proposant à sa tendre compagne de quitter les sacs et de redescendre le plus vite possible sur les lieux de l’oubli. Les autres membres du groupe comprirent vite que le Néouvielle ne serait plus pour aujourd’hui. Ils attendirent, longtemps, longtemps. Ils marchèrent encore un peu, mais sans conviction, tout en ne quittant des yeux les sacs laissés un peu plus bas. Ils partageaient la détresse de leur amie. Ils voulurent reprendre contact avec Cœur vaillant mais personne ne possédait son numéro. Alors ils lancèrent presque la France entière à la recherche du numéro. Ils appelèrent les amis, les connaissances présentes en ces périodes de vacances. Il y en eu même un Gros Ballot qui demanda à sa femme de chercher sur l’annuaire le numéro de Cœur Vaillant. Avec célérité, elle lui envoya prestement un numéro en 05 62. Mais que faire d’un numéro 05 avec un portable en pleine montagne. Pas futé Gros ballot. Un autre, Gros Malin, se rappela soudain qu’il avait en mémoire le dit numéro. D’appels en appels, la liaison fut établie avec Cœur Vaillant qui déclara que la petite chose était toute heureuse d’avoir retrouvé sa maitresse. Toutes les deux, plus bas, pleuraient de joie et de soulagement. Là-haut, les décisions furent vite prises à l’unanimité : ils redescendaient pour partager les victuailles ensemble et boire enfin avec joie le petit Ricard traditionnel, même si l’eau ne brilla pas par sa fraîcheur. Ils eurent beaucoup de difficultés à convaincre Tête de Linotte que ce fut quand même une magnifique journée bien remplie en plaisirs et en émotions. Une journée peut aussi être heureuse même si la conquête d’un sommet n’est pas au rendez-vous. PS seulement pour Tête de Linotte : le seigneur des montagnes m’a soufflé à l’oreille que tes regrets et tes remords n’avaient d’égal que le bonheur de tes amis lorsqu’ils apprirent l’heureuse conclusion de ce mini drame.

G H.

Publié le 01/09/2015 @ 09:12  Prévisualiser  Imprimer l'article

094 Pic des Aiguillous - par Huberdeau

PIC DES AIGUILLOUS

 

Aiguillous ou Salettes, peu importe le nom. Aujourd’hui, un grand élan nous porte vers sa pointe lointaine qui se dessine dès le parking de la station de Piau Engaly. Désert ce parking en cette saison. Lui aussi prend ses vacances, seuls quelques camping- cars y sommeillent. Nous sommes sept participants à cette sortie : Françoise et Michel G., JP E., Michelle, Christian et le jeune Clément C. et G H. Un soleil radieux nous accueille et ce n’est pas quelques lambeaux de brumes s’accrochant aux flancs de la longue vallée qui troublent la pureté du paysage. Nous avons tous ou presque tous la ferme intention de parvenir au moins au Port de Campbeilh, ce qui ferait déjà un bon dénivelé. Une petite descente surveillée par une jeune marmotte et nous nous engageons dans la longue vallée menant au Port. Faisant de grands détours, le sentier nous hisse tout doucement jusqu’au grand pierrier. Merveilleusement bien tracé ce sentier car, s’il allonge le parcours, il réduit la pente, propriété intéressante pour qui a les jambes lourdes ou le souffle un peu court. Nous franchissons une passerelle déformée par les dernières avalanches et nous tournons résolument nos pas vers l’ouest, vers le Port. Les Aiguillous se rapprochent. C’est un sommet peu élégant, pierreux, en ruine de toute part, qui perd sa toison d’année en année, mais c’est notre pic aujourd’hui et il sera beau si nous l’atteignons. Le profil du sentier change, la pente se durcit, il est temps de rétrograder les vitesses. Chacun y va de son allure, calme ou rapide, avec ou sans arrêt. Derrière moi, j’entends le jeune Clément qui marche comme un grand, sans rouspétances, se racontant à haute voix et pour lui seul, ses histoires intimes. Surtout ne plus regarder sans cesse le point final, ne plus lever la tête car nous avons alors l’impression que la distance qui nous sépare du col ne bouge pas, pire s’allonge. Mais ce n’est qu’une impression, nous finissons par le vaincre ce grand port, large et débonnaire. Du monde déjà a pris place sur ses pentes ensoleillées mais fraîches. Et voilà devant nous la difficulté finale : la longue face raide qu’il faut gravir si l’on veut caresser le gros cairn sommital. Tout le monde semble prêt à accomplir cet ultime effort sauf Clément. C’est déjà très beau d’être arrivé là pour un enfant de son âge. Alors Michelle, en parfaite mamy pleine d’attention pour son petit se dévoue et décide de rester là, malgré sa grande envie de poursuivre sa course. Un petit quelque chose me dit quand même que cette situation l’arrange aujourd’hui. Peut-être un petit manque d’huile dans les hanches ??? Elle va garder les sacs de ceux qui veulent s’alléger pour l’assaut final.

Le reste de la troupe repart, mais ce n’est plus la même inclinaison. Là, le nez devient plus proche de la terre. Le sentier très raide se faufile dans un décor minéral, fait de roches éclatées, de graviers pulvérulents. Les zigs-zags sont courts, très courts mais faciles, à condition de ne pas quitter le sentier !!!!! Quelques plantes minuscules, cachées derrière des cailloux réussissent à fleurir dans ce milieu hostile. Beaucoup de monde partage notre désir de grimper jusque là haut.

« Qu’il est bon le moment où apparaît plus haut

La pointe du sommet où cesseront nos maux. »

Jamais une telle pensée n’a été aussi vraie pour moi aujourd’hui. Enfin la cime, étroite, un peu aérienne, du monde, çà manque de sauvagerie. Un guide pro distille d’une voix forte à son groupe son baratin habituel : liste des sommets, anecdotes diverses, et même les points précis où la mort a frappé. Bravo. Mais quelle récompense, quel spectacle, quelle beauté offerte ! Tous les grands sommets apparaissent dans une atmosphère bleutée, irréelle. Inutile de les nommer, ils sont trop nombreux. Quelques photos, quelques bises ou poignées de main en récompense et commence la descente jusqu’au col, beaucoup plus facile et plus rapide que la montée. Regroupés, nous goutons tous au plaisir de boire l’apéro et de manger nos rations préfabriquées. Le repas est mauvais mais quelle salle à manger !! (Je me répète parait-il) La descente ne sera qu’une longue marche au soleil sans problèmes particuliers. Journée magnifique.

G H

Publié le 23/08/2015 @ 21:56  Prévisualiser  Imprimer l'article
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