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Chorale de SE - par Semeac Evasion

Chanson interprétée par la « Chorale » improvisée de Séméac Evasion

 

Air: "La Montagne" de  Jean Ferrat

 

**********


 

 

1

Rendez-vous devant la mairie

Le matin ou l'après midi,

Ils roulent sur leur bicyclette.

Voulant imiter les vedettes

Tous les cyclos sont enfin prêts

Les bosses, les cols n'ont plus d'secret.

Indispensable l'arrêt prostate

Parfois ils jouent les acrobates

Souvent certains sont déjà cuits

Quand il leur manque des biscuits

Il faut que le faible s'écarte

Avant le sprint à la pancarte.

 

***

 Refrain

Pourtant que la rando est belle

Nous avons pris la décision

De pédaler, c'est naturel

Avec Séméac Evasion

 

2

Les Vététistes, les marcheurs

L'après midi ou de bonne heure

Arpentent les sentiers aussi

Certains avec acrobaties

Par tout temps ou quand il fait beau

En file indienne ou en troupeau.

Les uns parlent de rien, parlent de tout

D'autres transpirent, dans la boue

Les machines il faut décrotter

Tandis que d'autres prennent le thé

Chacun y mettant tout son cœur

Chacun y trouve son bonheur.

 

***

 

Refrain

Pourtant, que la campagne est belle

Nous avons pris la décision

De rouler, de marcher près d'elle

Avec Séméac Évasion.

 

 

 

 

 

3

Qu'ils viennent d'ailleurs ou bien d'ici

Sur le coup de 7 heures et d'mi

Devant le club ils se rejoignent

Tous les amis de la montagne,

S'en vont découvrir la chaîne

Et les vallées pyrénéennes.

Vers la cabane qui recule

Parmi marmottes et campanules

Ils partagent un repas frugal

Quand un isard soudain détale

De l'Aneto au Vignemale

A leurs yeux les pics se dévoilent.

 

***

Refrain

C'est vrai, que la montagne est belle

On part avec nos provisions

Afin de se rapprocher d'elle

Avec  Séméac Évasion.

 

Refrain

Ce club aux grandes ambitions

Qui fête aujourd'hui ses 20 ans

On  peut le dire maintenant

Vive  Séméac Evasion!

 

MCA Juillet 2012

 

 

 

 

Publié le 19/09/2012 @ 22:18  Prévisualiser  Imprimer l'article

Compte rendu XX anniversaire SE - par Semeac Evasion

Séméac Evasion fête avec succès son XX° anniversaire

Le samedi 7 juillet 2012, 150 participants réunis au Centre Léo Lagrange ont  célébré dans une ambiance conviviale et festive le XX° anniversaire de la création du club de Séméac Evasion.

En ouverture, dès le matin, les adhérents de l’association ont pratiqué leurs activités préférées. Les cyclistes et vététistes ont parcouru routes et chemins aux alentours de Tarbes. Les marcheurs, guidés par Charly Vert, ont découvert quelques curiosités que recèlent les bois du coteau Est de Séméac. Tout au long des sentiers il sut captiver son auditoire par des commentaires inépuisables nourris d’anecdotes que lui seul connaît.

A la pause méridienne une collation fut offerte aux participants réunis au siège du Club.

A partir de 16 H, adhérents, anciens adhérents et invités se retrouvaient au Centre Léo Lagrange. Deux expositions, qui  furent très appréciées, étaient proposées aux visiteurs : des vélos  anciens de collection et des photos qui illustraient la vie du Club depuis sa création à nos jours. En continu était présenté  un film sur les activités de Séméac Evasion  réalisé par l’Association « Caméra Vidéo Club de Séméac ».

Le président Michel Mombet prononça quelques mots de bienvenue à tous les participants à cette journée anniversaire. Ensuite, Charly Vert, premier Président de l’Association en 1992, rappela avec humour et un brin de nostalgie la création de Séméac Evasion ; avec émotion, il évoqua la mémoire de trois regrettés adhérents.  Puis, Pierre Mombet lut un texte écrit par la plume poétique de  Gérard Huberdeau sur les valeurs de l’esprit associatif.

En quelques mots, Mme le Maire Geneviève Isson, rappela son attachement aux associations de Séméac et exprima sa satisfaction de posséder dans sa ville une association de loisirs dynamique et pérenne telle que Séméac Evasion.

Après la remise de médailles commémoratives, les festivités pouvaient commencer et la fête se prolongea tard dans la nuit.

Les organisateurs de cette très agréable journée, remercient chaleureusement tous les participants et plus particulièrement Alain et Yvette Gallet pour leur démonstration remarquable de danses de salon,  la troupe de danse « Al Guadalquivir » pour sa prestation pleine d’alégria, les chanteurs du groupe « Semiac en Bigorra » pour leur maîtrise vocale, la banda des Bambolayres de Séméac qui ont enflammé la soirée, Marc Lebreton pour l’exposition  exceptionnelle de vélos anciens et Hervé Warin du Caméra Vidéo Club de Séméac pour la réalisation des vidéos.  

Merci également à  Mme le Maire de Séméac et à son adjointe chargée des sports ainsi qu’aux services techniques de la Ville pour leur soutien.    

Publié le 12/09/2012 @ 11:17  Prévisualiser  Imprimer l'article

calanques de marseille a cassis 2012 - par Huberdeau

               CALANQUES.

 

 

Un jour, la Terre en eut assez de fleureter.

Elle s’arrêta tout net devant ces flots bleutés.

La Mer qui régnait là l’étreignit de ses eaux,

De ses vagues, mordit ses flancs, lécha sa peau.

Elle mordit si fort que des rides profondes

Marquèrent à jamais son sein de vagabonde.

Elle creusa ses reins de criques par milliers,

Lui offrit des îles en guise de collier.

Elle baigna ses chairs, viola son corps de pierre,

Puis couvrit son ventre d’un habit de lumière.

Devant tant d’agréments, la divine nature,

La poudra de grands pins qui firent sa parure,

Et qu’EOLE, jaloux, s’empressa d’agiter,

Ombrageux qu’il était de sa grande beauté.

Puis, jugeant que son vent ne fut bonne manière,

Zéphyr il se fit et, d’une brise légère,

Pour quérir son pardon, en dot lui apporta

Une gerbe d’oiseaux que la belle adopta.

Séduisante elle fut, et mendia pour son teint,

Une moire vieil or qui, du soleil, lui vint.

D’être ainsi adulée la rendit amoureuse

De ces flots tout puissants comblant son âme heureuse.

C’était le grand miroir où elle s’admirait,

Les doux bras vigoureux qui toujours l’enserraient.

Elle adora ces lieux où la douceur ne manque,

Y déposa son ancre, on l’appela CALANQUES.

Un vieux marin un soir m’avait conté l’histoire.

Ne serait-elle vraie qu’il est bon de l’accroire.

Il est un rivage, de MARSEILLE à CASSIS,

Où sommeille toujours l’amante de jadis.

Si tes pas te mènent sur ces pentes altières,

Laisse-toi imprégner du charme de ces pierres.

Jouis des délices des gorges de PORT-MIOU,

Ou cueille les trésors de la baie de SORMIOU.

Toujours dans les grands pins, chants du vent entendras,

Dans le grand bleu du ciel, l’oiseau te guidera.

Si un peu de ton cœur s’accroche à ces splendeurs,

Ton exil loin d’elles ne sera que laideur.

Dans le lointain pays où tu séjourneras,

L’an où tu les quittas toujours tu maudiras.

Un vieux marin, un jour, m’avait conté l’histoire.

Ne serait-elle vraie que je voudrais y croire.

Elle m’a dit qu’il est bon de parcourir le monde,

Mais qu’il nous faut aussi bâtir vie plus profonde.

Tout comme CALANQUES, construisons pour toujours,

Notre havre de vie et gardons-y l’amour.

 

                                                                            H G   octobre 1996..

 

 

Publié le 11/09/2012 @ 20:29  Prévisualiser  Imprimer l'article

calanques de marseille a cassis 2012 - par Mandard

Les Calanques de Marseille à Cassis

 

30 mai au 3juin 2012

 

3 jours de rando avec 3 types de paysage au final

 

Tout d'abord, rendez vous (recommandations express).....à 7h30 précises devant le siège du club, à Séméac.....Jean Pierre, qu'est ce tu fais ?......j'ai la batterie du mini-bus qui me lâche....on finira par partir à 9 heures!...à Toulouse récupération d'une randonneuse....entrée dans Marseille délicate pour une voiture.....

 

Bref, en fin d'après midi il nous a paru nécessaire de monter faire une visite à Notre Dame de la Garde pour lui demander de veiller sur nous le restant du séjour, et profiter pour l'occasion de l'exceptionnelle vue que l'on a sur Marseille.

 

Le lendemain matin les 20 randonneurs sont à pied d'oeuvre pour « attaquer » le premier tronçon de Mont Rose au col des Baumettes que je qualifierai de « calanques basses » ; nous avons une première connaissance de ce paysage de calcaire blanc sur lequel s'accroche une végétation faite de rampants et de buissons parsemés de belles fleurs ainsi que des premières calanques facilement accessibles par la civilisation. À midi casse croûte au bord de la mer.

(jour 1 un peu laborieux pour deux d'entre nous qui perdent les pneus des chaussures.....ah ! Notre Dame de la Garde veille sur nous.....

 

Le jour 2, qui nous conduit du col des Baumettes au col de Sugiton, constituera (selon mon goût) la partie la plus pittoresque de toute la rando ; plus vallonnée que la veille elle nous permettra notamment de rencontrer la magnifique Calanque de Sormiou et son eau d'un bleu profond qui donne et qui a donné à tous l'envie de se baigner... (il est à noter que nous avons eu très beau temps tout au long du séjour)

 

Le 3ième et dernier jour nous avons affronté ce que je j'appellerai les« calanques hautes » qui comportent notamment des sites d'escalade. Ce fût manifestement la journée la plus éprouvante du point de vue physique (longueur du trajet, relief en « tôle ondulée », chaleur). Après un bain de fraîcheur à la Calanque d'en Vau, sur-fréquentée samedi oblige, la récompense à nos efforts est concrétisée par l'arrivée sur les hauteurs de Cassis via les Calanques de Port Pin et surtout Port Miou....magnifique...

 

Au final si la course pédestre Marseille-Cassis est donnée pour un semi-marathon, pour ce qui nous concerne nous avons bien dû faire une quarantaine de km et avaler entre 1500 et 2000m de dénivelé....sur 3 jours...

Cela étant la petite promenade en bateau voulue par certains dimanche matin était la bienvenue pour récupérer.

 

Au préalable, un repas convivial et totalement partagé nous avait tous réunis samedi soir dans un restaurant de la plage de Bonneveine à proximité d'une Grande Roue qui tournait inlassablement mais sûrement.

 

Qu'il en soit ainsi pour le club de Séméac Evasion.....

 

et puis grand merci « au chef » Jean Pierre, au guide Michel .    Juin 2012   G.M           

Publié le 11/09/2012 @ 20:17  Prévisualiser  Imprimer l'article

VTT en novembre - par MM

 12 vététistes  étaient présents par un matin frais et brumeux, illuminé par 4 galinettes tout au long de cette ballade.biggrin
Publié le 27/11/2011 @ 16:00  Prévisualiser  Imprimer l'article

Le vieux montagnardle vieux montagnard - par Huberdeau

 

Le vieux montagnard

 
 
Montagne mon amie, il me faudra bientôt
Oublier tes prairies, tes lacs et tes coteaux,
Gommer le souvenir de tes robes d’automne,
Ou la vierge tenue que les hivers te donnent,
Ne plus me réjouir des merveilleux spectacles
Que je recevais comme un éternel miracle.
Il faudra bien qu’un jour je quitte mes chaussures
Après un dernier raid, une ultime aventure.
Déjà plus loin, plus haut me semblent tes sommets,
Plus rudes, plus aigues les cimes que j’aimais.
Mon pas se fait plus lent, mon bagage plus lourd,
Les sentes plus ardues, les temps prévus trop courts.
Il s’use et s’efface mon désir de conquête
A la rosée du matin, je préfère la couette.
Dans l’urne des chagrins, dorment quelques regrets
Rêves impossibles car vient le couperet.
Qu’importe les soupirs, il me reste un brin d’audace,
Un besoin de marcher et un désir tenace.
Montagne mon amie, toujours je reviendrai
Chercher vers tes forêts, tes prairies, tes sommets,
Dans l’immense décor de ton divin palais,
Des instants de bonheur, de quiétude et de paix.
Vous là-haut, mes amis, compagnons randonneurs,
Ne me laissez pas seul, pardonnez ma lenteur.
Jadis je guidais vos pas, vous menais loin et haut,
J’aimais votre enthousiasme et vos airs de héros.
Je ne suis à présent qu’un bras de sauvetage,
La main qui rassure lors d’un mauvais passage.
Ainsi que ces vieux boucs chassés de leurs troupeaux,
Délaissant les sommets, découvrant les coteaux,
Oubliant tous les maux d’une vieillesse ennemie,
Toujours j’irai vers toi, montagne mon amie.
 
 
 
G H mai 2011
 
 
Publié le 30/08/2011 @ 18:08  Prévisualiser  Imprimer l'article

Capcir raquettes du 19au21 mars 2011 - par G M

Sortie club montagne dans le CAPCIR du 19 au 21 mars.
 
 
 
Nous étions finalement 9 à partir dans la grisaille le samedi matin à 7 heures direction La Llagonne via le col de Puymorens (désistement malheureux de dernière minute de Fabrice pour raison de santé).
 
Halte au col de Puymorens pour une balade projetée ; las, le brouillard et la pluie nous en dissuadent ; Michel, plein de ressources, nous improvise quelque chose au dessus de Font Romeu en limite avec la station de ski ; premier contact avec la neige et la forêt.
Le soir prise de possession du gîte, tournoi des 6 nations à la télé, repas précédé..de l'apéritif bien sûr, feu de cheminée.....
 
Le lendemain dimanche très belle rando, départ raquettes aux pieds depuis le pied de la station de ski des Angles, direction le lac d'Aude dans un cheminement agréable sur larges sentiers avec un relief montant par escalier ; bonne neige en abondance, vastes espaces en plateaux, ciel d'un bleu azur immaculé, crème solaire obligatoire. Pour certains une option pour le Mont Llaret qui a donné accès à un 360° très intéressant en particulier sur la chaîne française (le Carlit notamment) et espagnole.
Rentrée au bercail par le chemin des écoliers via le lac de Matemale.
Le soir repas à Montlouis dans un restaurant situé au sein des remparts.
 
Dans la nuit nous avons pu apprécier la bonne organisation du téléphone de J.P. ; on le pardonne...n'est ce pas Jacques ?
 
Lundi matin remise des clefs puis départ pour une magnifique randonnée qui nous a conduit au lac des Bouillouses par une montée à travers forêt via les lacs gelés de l'Etang noir et de l'Etang long notamment ; temps à l'identique de la veille, crème solaire fortement conseillée.
L’après midi détour par Llo pour le bain de ces dames qui avaient grandement besoin de récupérer dans la douceur après les efforts successifs accomplis....
 
 
 
 
Au bilan excellent séjour sous la conduite partagée de Jean Pierre (organisation, intendance) et de Michel (balades, tourisme) auxquels il convient pour le moins d'adresser nos remerciements.
 
N.B. : à noter par ailleurs que les chantiers visités pourraient faire le bonheur des vététistes.
 
 
GM
 
Publié le 19/04/2011 @ 10:08  Prévisualiser  Imprimer l'article

le point sur nos sorties VTT - par Semeac Evasion

 Déjà fin février ..... depuis deux mois les vététistes de Séméac Evasion ont repris la trace des chemins, pistes et des petites routes des environs de Séméac.
Ce dimanche le terrain gras ne nous a pas découragés et les semaines qui viennent , avec l'arrivée prochaine du printemps, nous apporteront  les conditions de promenade que nous apprécions : à bientôt !!!
Publié le 23/02/2011 @ 20:45  Prévisualiser  Imprimer l'article

Sortie Linas de Broto - par Huberdeau Gérard

 
 
TROIS JOURS A LINAS DE BROTO :

26/27/28 août 2010

 
 
 
Avant de lire ces quelques lignes, remercions d’abord la famille Loaso dans son ensemble. Sans elle, nous n’aurions pas vécu trois journées magnifiques dans une ambiance chaleureuse. Elle avait tout prévu, l’hébergement, les transports, les festivités et même le soleil qui nous accompagna tout le temps de notre séjour. N’oublions pas, dans nos remerciements, nos dévoués organisateurs du bureau.
 
Jeudi 26.
 
7 h. devant le club, halte-là les montagnards sont là. Nous voyons passer furtivement les cyclistes qui partent pour une longue et rude étape jusqu’à Linas. Au passage à Lourdes, nous retrouvons Michelle, Anne Marie et, à quatorze, nous filons vers Gavarnie.
Col des Tentes, au parking, complètement saturé, quelques maigres places subsistent pour garer nos véhicules. C’est Marcadieu, jour de marché. Deux cars ont craché leur cargaison de voyageurs multicolores, plus ou moins bien équipés pour affronter les sentiers mal pavés. Sur la route du col de Boucharo et sur le sentier du refuge de la brèche, une longue, très longue procession s’étire. Cela ressemble aux dessins du peintre des montagnes, le célèbre Samivel.
Col de Boucharo (Bujaruelo en espagnol), beaucoup moins de candidats pour la descente. Qui aurait l’idée de débuter une sortie par un dénivelé négatif ! La solitude va nous accompagner jusqu’en bas. Le sentier, bien tracé, nous montre des paysages originaux pour nous bigourdans : les cols de Boucharo et de la Bernatoire à l’envers. En face, s’ouvre l’immense vallée d’Otal avec, sur une crête lointaine, notre but : la Tendenera. A la fin du parcours, nous marchons entre deux haies de buis à l’ombre bienfaisante et débouchons sur le magnifique site de Bujaruelo avec son pont antique qui enjambe le rio Ara aux eaux plus claires que le ciel qui nous éclaire.
Quelques instants de répit et d’admiration devant un tel spectacle et nous reprenons notre marche. Un long sentier qui monte haut sur la falaise et qui suit l’étroite vallée de Bujaruelo nous dépose au puerto Nuevo de Santa Elena. Les eaux du rio froides et toujours aussi limpides nous offrent une merveilleuse piscine. Jusqu’aux mollets pour les uns, en plongeons pour quelques courageux, nous soignons nos pieds douloureux et nos corps moites de sueur.
Une nouvelle marche sur le même sentier mais en rive droite nous dépose à San Anton où l’on retrouve le goudron de la route. Grégoire, en organisateur exemplaire, est venu à notre rencontre et va nous véhiculer jusqu’à l’hôtel, nous soulageant ainsi des nombreux kilomètres qui nous séparent de Linas de Broto. Le camping car de Charlie l’aidera dans ce transport. A l’entrée du village, nous formons une haie d’honneur pour accueillir nos valeureux cyclistes qui arrivent, souriants mais exténués. Avec 195 kilomètres dans les jambes, cela se comprend aisément. Prise d’assaut des chambres de l’hôtel, douches et nous voilà d’attaque pour l’apéro servi sur le terrain de jeu de Linas. Tout le village est là car se prépare un match international de pétanque entre l’Espagne et la France avec, paraît-il des désirs de revanche. Qu’importe le résultat, puisque l’ambiance reste chaleureuse et la journée s’achève sur un bon et plantureux repas. Des pourparlers s’engagent avec l’hôtelière pour avancer l’heure des petits déjeuners : ce sera 7 h.
 
Vendredi 27
 
Le pic de la Tendenera est au programme sous la haute direction de Pascale. Un montagnard aime en principe marcher mais lorsqu’il peut éviter la montée fastidieuse d’une piste longue et poussièreuse, il accepte tous les compromis possibles. C’est ainsi que Grégoire, aidé par plusieurs de ses amis du village, nous transporte au refuge Soaso de Linas à 1600 m d’altitude sans distiller une goutte de sueur. Il a obtenu l’autorisation officielle d’ignorer les interdictions et d’ouvrir les barrières de protection de la piste. Un immense cirque herbeux, barré au nord par une imposante crête rocheuse s’ouvre alors devant nous, sous un soleil toujours aussi radieux. Nos sacs, alourdis par une grosse quantité d’eau en prévision d’une journée assoiffante pèsent sur nos épaules mais nous partons vers ce beau et prestigieux sommet que nous devinons bien vite dans le lointain. Presque personne pour troubler notre solitude. Comme à l’habitude, la file s’étire, chacun marchant à son allure. L’herbe tendre fait place à la rocaille et aux éboulis plus ou moins confortables. Après une longue montée, nous arrivons sur la crête menant au sommet. La pente se redresse et le terrain nécessite parfois l’usage des mains. Un dernier passage étroit et exposé où il vaut mieux ne pas chuter nous conduit au gros cairn sommital de la Tendenera. L’effort fut rude mais quel spectacle en récompense ! La vue s’étend sur 360 degrés. Tous les hauts sommets, dans une atmosphère bleutée, se dressent devant nous : Vignemale, Ossau, Mont Perdu, tous les sommets de Gavarnie, pics d’Enfer et combien d’autres encore ! Pyrénées que vous êtes belles et immenses vues de si haut et nous, que nous sommes petits ! Il est difficile de quitter un tel spectacle mais les estomacs crient famine. C’est sur la crête, un peu plus bas, que nous mangeons quelques menues victuailles. A la descente, nous récupérons tout notre monde et revenons au refuge Soaso. Trois groupes se forment pour rejoindre Linas : Un groupe de vaillants descend à pieds par un beau sentier le long du rio Torrosal, un autre en VTT en enfourchant les vélos montés jusqu’ici par Greg et enfin un dernier qui préfère le confort tout relatif d’une descente en voiture sur une piste chaotique.
En soirée, se déroule la suite de la rencontre internationale de pétanque arrosée par le traditionnel apéritif où nous prenons soin de vider définitivement les bouteilles afin qu’elles ne souillent pas les coffres des voitures au retour
Le repas du soir est aussi copieux et aussi bon que celui de la veille.
 
 
Samedi 28.
 
Réveil peu matinal, nous ne sommes pas pressés par le temps. Pendant que les cyclistes enfourchent à nouveau leurs petites reines pour un retour par le col du Portalet, nous reprenons les véhicules pour rejoindre à nouveau Bujaruelo et son joli petit pont d’un autre âge. Le vent frais et l’heure matinale enlèvent toute idée de baignade. Un dernier au revoir à nos chauffeurs et, livrés à nous-mêmes, nous reprenons vaillamment le sentier emprunté jeudi matin. Sous un soleil toujours aussi généreux, nous revoyons les mêmes paysages mais dans l’autre sens. Là haut, dans le creux du col, déferlent d’éphémères et vaporeuses vagues de brume qui se disloquent dès leur arrivée en Espagne. Ferait-il mauvais temps en France ? Un vent assez violent nous contraint à chercher refuge derrière de gros rochers pour achever nos dernières réserves de nourriture si laborieusement transportées et ballotées pendant trois jours.
Peu de monde au col de Boucharo en ce milieu d’après midi, les gens sont encore en altitude. Le pot de l’amitié au sympathique petit bistrot de Gèdre achève cette randonnée réussie à tous points de vue.
linas.jpg
 
G H
 
Publié le 13/09/2010 @ 16:18  Prévisualiser  Imprimer l'article

Sortie dans les Encantats - par Gérard Huberdeau

RANDONNEE DANS LE MASSIF DES
ENCANTATS
 
DU 26 AU 29 JUILLET 2010
 
 
Espot, jeudi 29 juillet, nous sommes 20 assis autour d’une table du café du village et nous savourons, qui une bière, qui un coca cola, le tout offert par Guy qui arrose son anniversaire. Nous sommes de retour à notre point de départ après une randonnée de quatre jours dans le massif des Encantats. Randonnée chargée de fatigue mais aussi de beaucoup de richesses, de paysages, d’amitié et de grand soleil.
 
Lundi 26
 
Nous sommes donc 20 montagnards (16 membres du club et 4 amis invités) à prendre les taxis Land Rover qui nous montent au lac de Sant Maurici, nous évitant ainsi une longue marche inutile sur un goudron surchauffé. Un bon sentier ombragé, puis en plein soleil, nous hisse au Portarro d’Espot, col à 2424 m d’altitude. Là nous dégustons notre premier casse-croûte succinct et notre première sieste réparatrice. Pas pour tout le monde puisque des courageux, négligeant le farniente, partent à l’assaut du pic inférieur de Portarro culminant à 2648 m. La récompense est un panorama sur l’ensemble du massif et sur la longueur des sentiers qui attendent nos pas. Une longue descente nous amène au refuge d’Estany Long, accueillant dans son cadre de verdure. C’est une découverte pour ceux qui ne connaissent pas l’ambiance d’un refuge avec son lot de surpopulation, d’inconfort et de pagaille organisée. Au repas du soir, JP apporte sur la table deux bouteilles de Moscatel offertes par le club. Il s’ensuit alors une chaleureuse ambiance au cours du repas qui suit. La nuit est bonne pour les uns, moins bonne pour les autres, peu habitués à dormir dans un dortoir aux odeurs subtiles et surchauffé.
Mardi 27
 
Une longue étape est au programme aujourd’hui. Elle va nous conduire du refuge d’Estany Long au refuge de Colomina. Vers 8h30 nous partons à la fraîche, sacs lourdement chargés par beaucoup d’eau car chaude s’annonce la journée. Il faut peu de temps pour voir le groupe se dévêtir de pelures vite devenues superflues. Le sentier, très bien tracé, grimpe raide dès le départ puis s’étire dans un cadre magnifique jusqu’au col Dellui à 2577 m. A notre passage, quelques lacs nous offrent leurs eaux d’un bleu presque trop bleu pour être vrai. Du col apparaît alors l’immense estany Tort que nous allons suivre jusqu’à son extrémité sud. Mais les jambes réclament du carburant. Une petite plage de l’Estany de Mariola nous sert de salle à manger où nous resterons un grand moment. Une longue descente entrecoupée de quelques remontées nous amène au refuge de Colomina, minuscule bâtisse perchée sur un promontoire au bord du lac Colomina. La journée n’est pas trop avancée et chacun en profite pour effacer les traces de sueur, les uns sous une bonne douche chaude, les autres dans l’eau froide mais revivifiante du lac. Avant le repas, il est bon de flâner et d’admirer les cimes environnantes. Après une rude journée, c’est le temps du repos et de la communion avec la nature. Le repas du soir, encore bien arrosé et joyeux, précède une nuit calme sous un ciel toujours aussi clément.
 
 
 
Mercredi 28
 
Les yeux ne sont pas toujours très clairs le matin. Ils reflètent la bonne ou mauvaise qualité du sommeil. Mais les jambes résistent bien et le moral affiche toujours un beau fixe. Courte étape aujourd’hui pour rejoindre notre prochain lieu de repos, le refuge J M Blanc. Le sentier, ce matin, longe les lacs Colomina et Mar avant de franchir le court mais raide ‘ Pas de l’Os’ étroit passage au dessus du lac de Saburo. Quelques minutes deviennent nécessaires pour récupérer des forces après ce rude effort. Le sentier passe ensuite dans un mauvais pierrier constitué de gros rochers et nous dépose au col de Saburo à 2667 m. Le plus dur de la journée est maintenant derrière nous. Le lac de Cap De Port nous offre sa rive pour notre traditionnel repas de midi. C’est alors que trois courageux, encore pleins d’énergie, décident de monter au tuc de Saburo à 2912 m. Une heure trente pour gravir 400 m de dénivelé aller et retour, ce n’est pas mal. Deux autres, moins ambitieux mais tout aussi curieux d’aller voir ce qu’il y a derrière les crêtes, montent vers une pointe cotée à 2652 m. La suite n’est qu’une succession de tableaux plus beaux les uns que les autres. Arrivés au lac Nègre de Peguera, nous découvrons au loin le refuge J.M. Blanc. Il se dresse dans un cadre merveilleux fait de lacs aux eaux d’un bleu intense, de sapins et de roches. Quelques montées et descentes nous amènent au refuge, érigé sur une presqu’ile du lac Tort de Peguera. Longtemps vont fonctionner les appareils photos. Nous voudrions mettre dans la boîte toute la richesse du paysage, l’emmagasiner pour nos soirées d’hiver lorsque le ciel est gris. La soirée se déroule comme à l’habitude, à marcher, à profiter au maximum de ce décor offert par la montagne. Le temps se brouille, de vilains nuages s’amoncellent vers l’ouest, quelques gouttes de pluie rident les eaux du lac. Que sera demain ? Déjà nous envisageons une retraite rapide sur Espot en évitant le col de Monestero prévu au programme de demain.
 
Jeudi 29
 
Le ciel est avec nous, les nuages certes sont toujours là mais ils ne menacent pas notre dernière journée. Etape du retour au lac de Sant Maurici par le col de Monestero. Au départ, nous connaissons le sentier : c’est celui qui nous a conduit jusqu’ici et que nous refaisons à l’envers. Un embranchement avant le lac de la Coueta nous dirige sur le chemin du col de Monestéro, chemin que nous suivons jusqu’à ce col. Bref arrêt, et nous partons déjà vers le sommet, le pic de Monestero culminant à 2877 m. Pas trop de difficultés à surmonter pour douze d’entre nous qui chantent victoire sur le rocher terminal. Là également, le spectacle est grandiose. Tout le massif s’étale devant nos yeux et nous redessinons approximativement les différentes étapes de notre randonnée. La descente sur la vallée apparait délicate. Elle débute par un sentier très raide fait de petits graviers croulants fuyant sous les chaussures inexpérimentées. La halte de midi n’en est que plus appréciée. La suite est plus facile, le chemin passe par des prairies fleuries du plus bel effet. Un lys des Pyrénées attire notre attention et se fait vedette devant nos appareils photos. La fin se prolonge plus que prévu pour certains par une petite erreur de parcours. Heureusement les taxis 4x4 stationnent à la fin de la route et nous embarquent aussitôt pour le retour à Espot. Qu’elle est bonne la boisson fraîche offerte par Guy ! Ce sont les derniers adieux. Les invités d’un côté, le petit car de l’autre, c’est le retour vers Tarbes pour tous les participants à cette belle randonnée.
 
                                                                              G H
Publié le 23/07/2010 @ 16:43  Prévisualiser  Imprimer l'article
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