Dimanche 27 février 2022

Examen de passage.

On l’avait aperçu déjà autour d’un glaçon à quelque réunion de travail du vendredi soir. Les cyclos le connaissaient déjà. Mais c’était sa première au vtt.

En l’absence du GOP, il est essentiel de lui montrer qu’il y a un minimum d’organisation dans la section. Le parcours est donc décidé en 2 temps 3 mouvements, tout en maîtrise sur une envie de superMario bien balisée par MD : ce sera direction sentier pieds nus à Montgaillard. Avec la côte en suivant bien évidemment. On se garde même l’option Barbazan pour le retour, en cas.

Il faut dire que le nouveau venu démarre avec un sacré handicap : il n’a ni Bescherelle, ni tables trigonométriques dans le sac à dos...

Heureusement il a les mollets assortis à son vtt de compet’. SystemD l’avait remarqué d’emblée. Et dès les premières pentes il prend la tangente (côté opposé / côté adjacent) et se met ainsi prudemment à l’abri des arguties grammaticomathématicophysiques qui agrémentent régulièrement nos sorties.

Bien joué. Il s’entend à merveille avec l’autre cyclo du jour. Nous on ne l’entend pas, trop loin à l’arrière.

Sortie finalement très agréable, rien ne manque au décor, ni le chant des oiseaux dopés par le printemps proche malgré la grisaille du jour, ni le spectacle de nos belles montagnes allumées par instant par un rayon de soleil furtif.  

Sortie finalement dans les standards, on a refait le match d’hier, on a fait la pause goûter, l’indétrônable SystemD a gagné son sprint…

Bienvenu à Joël.

PG

Avec un pensée pour nos amis Ukrainiens bombardés lâchement par un dictateur mégalo...

 

Dimanche 20 février 2022



Le Golf de Bagnères de Bigorre

Un soleil généreux nous invite à nous diriger vers le sud ; les Pyrénées nous offrent un profil majestueux dont on ne se lasse pas.
Aussi souples qu'une liane, les villages habituels nous permettent d'atteindre notre objectif : le Golf de BAGNERES de BIGORRE, sans problème, même technique.

Le retour le long de la voie ferrée, quelque peu musclé pour certain(e), aura été tout aussi agréable.

Une matinée classique.

DM

Dimanche 13 février 2022

Les 3 mousquetaires.

Le GOP n'est pas là. L'oeil de MP s'illumine et aussitôt une destination s'impose : Ouilleouilleoux comme une évidence.

SystemD n'est pas là :un disque de frein avant tentera maladroitement de combler le silence radio par ses dzoing dzoing.

La côte d'Ouilleouilleoux se mérite : maintes fois abordée, maintes fois par des chemins différents. Ce matin n'échappe pas à la règle, comme si un génie malicieux brouillait les cartes IGN.

Nous l'approchons donc non sans s'être payés la montée vers Montignac-quelle idée de passer par là- puis, pour rectifier le tir, par un raidard*** du côté de Frechou-Fréchet.

Mario n'est pas là : nous laisserons donc sur le chemin un champignon trop gros pour rentrer dans nos sacs.

Finalement le moulin est en vue et c'est bien l'essentiel.
Ouilleouilleoux, la montée qui tient ses promesses!  Et contrairement à une célèbre pub des années 80 qui enlevait le haut et le bas, on a eu droit au bas et au haut.

Le bas, les tracteurs avaient fait ce qu'il fallait pour creuser de belles ornières boueuses et gorgées d'eau à souhait : un régal à la limite du pied à terre.
Le haut : tais-toi et pédale, ça grimpe.

MP chaud bouillant - c'est l'effet Ouilleouilleoux- et très à l'aise nous invite à redescendre par une route qu'il connait bien, et qui nous emmene, cuisses bouillantes,  à ... Lhez.

Là MD, sentant que les glaçons risqueraient d'être fondus à l'arrivée propose de rentrer directement à Séméac par la voie rapide.

Mission accomplie, retour peu après la cloche de midi.

Ce fut une belle sortie.

PG


***16.9 %, nous laisserons le soin à SystemD de calculer l'angle correspondant.

Dimanche 6 février 2022
 

Les fossiles

Après tant de matinées dominicales sous le gel, les sourires se figent, les jambes s’engourdissent, les pelures d’oignon s’accumulent. Ce matin ne fait pas exception.
 
Au dernier moment le Barbu de schubert a préféré un bain de nageoire d’eau chaude à la traversée hasardeuse d’un gué. Mais la crevette fluo, l’omble chevalier et le Koï carpé sont bien présents dans la campagne gelée. Piétat  esquivée en ondoyant des écailles, nous frétillons tout le long d’une  longue descendante ensoleillée qui nous dépose sur une plage de la rivière Arrêt darré. Là on se caille.

Nos cerveaux à nouveaux engourdis doivent résoudre l’énigme du jour : comment franchir une succession de murs de barbelés disposés sur une centaine de mètres ?
Sous le pré d’herbe verte, quel magot se cache-t-il pour inciter le propriétaire des lieux à repousser les intrus qui oseraient suivre le cours de la rivière jusqu’au pont de Lhez ?

Méthode : quand on a pas de réponse à une question on évite de se la poser, mais on fonce. Carpe Koï tel un serpent de mer ondule alors entre les rangs de barbelés, évite les branches agressives ou les bordures  glissantes qui menacent à chaque pas de nous précipiter vers les pointes acérées des clôtures. Ouf, il a réussi à ouvrir la voie et le commando d’évasion peut enfin se détendre le long des berges du lac. Pause goûter bienvenue.

Retour par le haut de Lespouey, à «  Pourric ». Là des panneaux annoncent  une chasse en cours et les aboiements localisés dans le bois du Rebisclou nous incitent à renoncer à traverser ce bois. Courageux mais pas téméraires nous rentrons par la côte des pendus et la descente glissante vers la Barthe.

Enfin dégelés, nos profils fossilisés de 9h font place  à ceux de fringants vététistes de 12H.

C’était trop bien.

mm